Ce qui suit est un article du site web http://carolinelucasmep.org.uk/news/Organs_130606.htm. de la députée du parlement européen Caroline Lucas. Mme Lucas avait auparavant écrit une lettre au Commissaire des relations extérieure de la commission européenne, Benita Ferrero-Waldner demandant une enquête sur le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants par le Parti communiste chinois (PCC). La lettre est reproduite au-dessous de l’article..
L’euro députée du parti des Verts, Caroline Lucas a appelé la Chine a cesser l’utilisation d’organes ‘donnés’ de prisonniers exécutés – et le ‘prélèvement d’organes’ systématique de pratiquants de Falun Gong incarcérés ou autres prisonniers de conscience.
Le docteur Lucas, qui a signé une pétition appelant les Nations Unies et l’Autorité de la Santé Mondiale à enquêter, a dit: ‘’ Les greffes d’organes ont sauvé des milliers de vies et ont le potentiel pour en sauver des millions de plus – mais les organes doivent être donnés librement en accord avec les lois des droits de l’homme.
"La Chine est signalée comme offrant ‘ un service d’organes compatibles’ impliquant une politique de prélèvement d’organes systématique, et commercialisant les parties du corps des prisonniers exécutés qui n’ont pas donné leur consentement pour de telles donations."
‘’C'est une brèche fondamentale des droits de l’homme et doit être immédiatement jugulé.’’
L’intervention de l’euro-députée arrive suite aux nouvelles de prélèvements d’organes en masse sur les pratiquants de Falun Gong pratiquées dans un camp de concentration chinois. Selon des informations venant de chine , les organes sont prélevés sur des prisonniers alors qu’ils sont encore en vie, et leurs corps, ensuite détruits dans un crématorium sur place. Une précédente couverture des médias a exposé des pratiques similaires dans le camp de Sujiatun dans la province de Liaoning.
En plus d’être une brèche horrible dans les droits de l’homme, toute utilisation des organes des prisonniers contrevient à une résolution parlementaire européenne de 1998 condamnant cette pratique et appelant la commission européenne et les gouvernements des états membres à lancer une interdiction internationale du commerce des organes humains, et établir un comité international d' enquête sur ce commerce. Le mois dernier, la commissaire des relations extérieures de la commission européenne Benita Ferrera-Waldner a écrit au docteur Lucas, admettant que peu avait été fait et rejetant les rapports récents provenant de Chine comme étant non fondés.
Le docteur Lucas a ajouté: ‘’ Il semble que le commerce illégal des organes humains pour des greffes soit florissant en Chine, et les prisonniers politiques sont exécutés lors d’un processus de ‘prélèvement d’organes’.
‘’ J’appelle le comité des droits de l’homme des Nations Unies et l’Autorité de Santé Mondiale a enquêter immédiatement, et l’Europe à prendre la tête pour établir un cadre international afin que cesse cette pratique une fois pour toute.’’
Chère Commissaire,
En 1998, le parlement européen a adopté une résolution sur le commerce des organes en Chine une copie est jointe pour votre information. La résolution condamnait le commerce florissant d' organes des personnes condamnées à mort et notait que cette pratique est une infraction aux conventions internationales sur le traitement des prisonniers. EIle appelle aussi la commission et le conseil à initier une interdiction internationale concernant le commerce des organes humains, et à travailler aux cotés des Nations Unies afin d’établir un comité international demandant à enquêter sur ce commerce.
Le 15 mars de cette année, The Epoch Times, spécialistes de la couverture médiatique sur la Chine, a publié une histoire sur le prélévement d’organes de masse, sur des pratiquants de Falun Gong détenus dans un camp de concentration chinois. Selon les rapports, les organes sont prélevés sur des prisonniers alors qu’ils sont encore en vie et leurs corps détruits dans un crématorium, sur place. Les journaux ont aussi parlé des pratiques sur le camp de concentration de Sujiatun dans la province de Liaoning, Chine. S’il vous plait, voyez pour exemple, www.theepochtimes.com/news/6-3-15/39359.html et http://www.theepochtimes.com/news/6-3-11/39169.html
Je suis sure que vous partagerez mon horreur en apprenant le commerce d' organes humains sur des prisonniers, à l’échelle apparente de l’opération menée dans le camp de Sujiatun. Je crois que vous soulèverez cette question avec les autorités chinoises comme étant une question de la plus haute importance. Je serai aussi heureuse d’apprendre ce que la commission a fait pour exposer et mettre fin au commerce mondial des organes, et quelles mesures sont mises en place pour s’assurer que les sociétés européennes ne sont pas impliquées.
Merci pour votre temps
Sincérement votre
Caroline Lucas, euro- députée du parti des verts pour l’Angleterre du Sud Est
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