Le 6 juin 2006, la Cour Suprême d’Espagne a accepté une procès intenté par plusieurs pratiquants de Falun Gong, accusant Jia Qinglin un haut fonctionnaire chinois de génocide et déterminé que l’Audiencia Nacional, une haute cour d’Espagne, pouvait enquêter et mener le procès.
Le 13 juin, à la question d’un journaliste, Jiang Wu, porte-parole du Ministre chinois des Affaires étrangères a appelé le procès " une campagne de calomnie " et l’a qualifié de " politiquement motivé. " Jiang a dit que les lois internationales et les relations de protocole internationales suggèrent que l’Espagne n’a aucun droit d’accepter où d’enquêter un tel cas. Jiang a dit aussi qu’un tel procès pourrait détériorer les relations entre la Chine et l’Espagne, et que " le gouvernement espagnol devrait traiter cela de manière appropriée. "
Les mots du porte parole du gouvernement chinois montrent en fait que le procès des pratiquants de Falun Gong a des bases légales. La Cour espagnole déterminera si le procès était une " campagne de calomnie" et une "diffamation ". Si le gouvernement chinois n’avait rien à cacher, pourquoi essaierait il d’empêcher la cour espagnole d’accepter et de mener le procès ?
L’”avertissement” apparemment sévère du porte parole du gouvernement chinois est une tentative d’imposer sa dictature de style chinois à un pays démocratique occidental. Lorsque la Cour suprême d’Espagne a pour la première fois considéré l’affaire, le régime communiste chinois a résisté de façon similaire, demandant au gouvernement espagnol d’interférer. Le Vice-Premier d’Espagne a été clair en répondant que l’Espagne est un pays démocratique avec une branche judiciaire indépendante; le gouvernement n’a aucun droit d’interférer avec les décisions judiciaires.
L’autre raison que le gouvernement chinois a donnée pour dissuader la Cour Suprême d’Espagne d’accepter l’affaire sont les lois internationales et les relations de protocole internationales. Ceci a été encore plus ridicule. En fait c’est sur la base des principes de la justice internationale que l’Espagne a accepté le procès. Selon l’Avertiser, journal basé en Australie, le 7 juin, l’Audiencia Nacional a rejeté le procès sur la base qu’il n’avait pas été établi que Jia Qingling était en Espagne. Cependant, la Cour Suprême a déterminé que le procès était en fait sous la juridiction des cours espagnoles, car l’Espagne a accepté les principes de compétence universelle en octobre 2005, signifiant que les cours espagnoles sont compétentes pour accepter les poursuites de génocide et crimes contre l’humanité, quel que soit l’endroit du crime et la nationalité du prévenu.
Ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité menacent la race humaine et la civilisation toute entière. Chaque pays a le droit et la responsabilité de les juger. C’est un principe largement accepté. Ces sept dernières années, qui a violé les lois internationales, en utilisant les organes et les ressources d’un gouvernement pour commettre le génocide contre les standards humains et moraux ?
L’avocat des droits de l’homme Carlos Iglesias, qui représente les pratiquants de Falun Gong dans ce procès, a dit : “Puisque la Chine n’a pas de système judiciaire indépendant, le gouvernement chinois empêchera tout procès contre des criminels au sein du système du gouvernement. Nous ne pouvons pas traduire ces personnes en justice sans utiliser les organisations judiciaires internationales."
Iglesias a dit qu’en juillet 1999, l’ancien Président chinois Jiang Zemin a ordonné de réprimer et d’exterminer des millions de pratiquants de Falun Gong, et spécialement formé le
Depuis mars 2006, des témoins et de sources ont confirmé qu’en Chine, le régime communiste chinois utilise les camps de travail et 36 camps de concentration secrets pour récolter les organes de pratiquants de Falun Gong vivants pour le profit. Les corps sont ensuite détruits pour éliminer les preuves.
Récemment, les Nations Unies ont demandé au gouvernement chinois de mettre fin à la détention sans fondement de Mme Qiu Minghua. Ceci montre que la persécution à l’encontre du Falun Gong par le gouvernement chinois est illégale et foule aux pieds les droits de l’homme. Sur la base des lois internationales, le Groupe de Travail sur la détention arbitraire des Nations Unies a considéré la détention des pratiquants de Falun Gong comme étant " arbitraire ", " contrevenant à l’article 9 et à l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme " et demandé que le gouvernement chinois " prenne les mesures nécessaires pour remédier à la situation de Mme Qiu. " (http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2006/6/13/74404.html) (en anglais)
Citons pour conclure l’avocat des plaignants. Iglesias a dit : " Sans aucun doute, c’est un grand pas en avant pour les organisations judiciaires internationales. C’est aussi une victoire pour les victimes de l’épouvantable génocide. Cette étape historique a un but extrêmement important pour mettre fin aux terribles crimes commis avec la sanction du Parti communiste chinois. " Iglesias a dit : " J’espère que cela marque le début de la fin de ce génocide. Tous les auteurs des crimes devront sans aucun doute faire face à la justice sous les lois internationales."
Date de l'article original : 6/19/2006
Version Chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/6/16/130616.html
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