Avocat international des droits de l'homme, Me David Matas |
Le Groupe demande une investigation indépendante sans le contrôle du PCC
Le 2 juin, MM. Kilgour et Matas ont écrit à l’Ambassade chinoise. Ils disaient dans la lettre qu'ils espéraient visiter la Chine en juin pour enquêter sur les prélèvements d’organes vivants de pratiquants de Falun Gong par le PCC, ce qui a eut pour conséquence le décès de nombreux pratiquants.
Ils ont déclaré qu'il était approprié de demander une réunion avec l'Ambassadeur chinois et d'autres fonctionnaires du gouvernement chinois avant qu'ils ne sollicitent des visas pour leur visite en Chine. Lors de leur réunion, ils souhaitaient discuter avec l'Ambassadeur au sujet de cette visite et des conditions de leur enquête en Chine.
M. Matas a souligné qu'ils demandaient une investigation indépendante exempte des manipulations du PCC. M. Matas a indiqué que l’enquête serait sans signification si le PCC devait décider qui ils devaient renontrer et à qui ils pouvaient parler.
M. Matas espérait qu'une fois en Chine, ils auront toute liberté pour étudier les problèmes directement, au lieu de recevoir des preuves fournies par le PCC.
Le coordinateur de la "Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine (CIPFG) " au Canada, M. Yang Kaiwen a indiqué lors d'un entretien qu’afin de dissimuler la vérité de la persécution et tromper la communauté internationale, le PCC fait toujours des arrangements préalables avant que les groupes d’enquêteurs n'arrivent. Le PCC arrange les itinéraires et les interviewés pour le groupe. Le PCC force également les interviewés à répondre aux questions d'une manière qu'il a préalablement arrangée.
Selon le site Internet de Minghui, le 9 janvier 2004, l'Organisation internationale du travail de l'ONU a visité le camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin pour une enquête. Comme s’ils devaient faire face à un ennemi formidable, les autorités du camp ont pris tous les pratiquants de Falun Gong emprisonnés à l'intérieur et les ont enfermés dans un seul secteur. Ils n'ont pas permis aux pratiquants ni d'aller dehors ni de faire le travail exigé. Pour mettre fin un soi-disant "entretien libre " pour l'équipe internationale d'enquête, le Groupe No.3 s’est assuré que Pan Jun, un diplômé de l'Université de Droit, et M. Mu Yuan un diplômé de l’Université de Technologie de Pékin répondent aux questions des visiteurs. Ces deux pratiquants avaient été soumis au lavage de cerveau et avaient fait nombre de répétitions au préalable.. On les a également avertis qu'ils devraient" en prendre la responsabilité " s'ils s'exprimaient hors du cadre établi.
Les pratiquants de Falun Gong Zhao Ming et Chen Gang qui ont été illégalement emprisonnés au camp de travail de Tuanhe, ont témoigné que les gardiens dans le camp de travail de Tuanhe forçaient les pratiquants de Falun Gong à se tenir debout, s’asseoir sans bouger ou rester courbés pendant de longues périodes de temps et à courir dans la cour. Ils attachent également les pratiquants sur un lit pendant longtemps ou les enferment à clef dans des pièces où les gens font bouillir de l'eau, en plein été. Le but de toutes les tortures n’est que de briser la volonté des pratiquants, ils emploient donc des méthodes extrêmes. Les pratiquants de Falun Gong qui ont été battus ou privés de sommeil ou menacés ont souvent avec le temps les cheveux blancs, une perte de poids, souffrent de douleurs musculaires, de dysfonctionnement des organes, de pertes de mémoire. Mais bien que la douleur physique due à la torture diminue souvent avec le temps, les dommages mentaux et spirituels influenceront la vie du pratiquant pendant longtemps..
M. Yang Kaiwen s’est servi de l’enquête du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, M. Manfred Nowak comme exemple. Il a dit que le PCC a beaucoup interféré avec l’enquête. Ils ont espionné et surveillé les enquêteurs . Ils sont également intervenus dans leurs plans. D’ailleurs, ils ont menacé les interviewés et les témoins et les membres de leurs famille. Ainsi, il est très important que les groupes d'investigation puissent mener une enquête indépendante sans interférence du PCC.
La publication du rapport d'enquête est la première étape de l'investigation complète
En se basant sur des entretiens avec des témoins en dehors de la Chine, et beaucoup de preuves recueillies, deux enquêteurs travaillent sur un rapport d'enquête. M. Matas a indiqué que, que leur demande soit approuvée ou non, ils continueront à faire leur travail et achèveront le rapport.
M. Yang Kaiwen a indiqué que la recherche par les deux enquêteurs est indépendante. Ils tireront leurs propres conclusions basées sur les preuves qu'ils rassemblent. Selon les preuves que nous avons réunies, il est indéniable que le PCC prélève les organes de pratiquants de Falun Gong vivants dans les camps de travaux forcés et les camps de concentration secrets. . Mais parce qu'il est difficile de mener une recherche complète et indépendante en Chine, nous ne connaissons pas exactement le niveau et l’ampleur de la persécution.
M. Yang a indiqué que la publication du rapport d'enquête est la première étape dans l'enquête complète. Les prochaines étapes incluent la coordination avec d'autres groupes d'enquête, telle que la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine (CIPFG), la demande de visite en Chine et mener une enquête complète sur tous les camps de travail et centres de détention en Chine où les pratiquants de Falun Gong sont illégalement emprisonnés
Traduit de l'anglais au Canada le 14 juin 2006
Version anglaise disponible :
http://en.clearharmony.net/articles/200606/33681.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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