Une histoire ancienne
Le 27 décembre 2000, je suis allée place Tiananmen pour valider la Loi (Fa). La police m'a arrêtée et j'ai été détenue au centre de détention du commissariat de police du district du Haidian. Comme j'ai refusé de dire mon nom aux bourreaux, ils m'ont appelé "D22." Dix jours après, j'ai fait une grève de la faim, j'ai été mise dans un véhicule avec 7 autres pratiquantes. Une des pratiquantes qui ne pouvait pas marcher en raison de la torture qu'elle avait subie, a été portée jusqu’au véhicule. J'ai entendu le dialogue suivant entre deux policiers dans le véhicule:
Policier A: Et on va où de toute façon? Avec tant de neige sur la route, il est difficile de conduire.
Policier B: On va en direction d’un hôpital dans la capitale de la province pour des examens physiques.
Policier A: Ces pratiquantes ont fait une grève de la faim pendant tellement de jours et certaines d'entre
elles ne peuvent même pas marcher ou parler. Ça sert à quoi de leur faire des examens physiques?
Policier B: Jiang Zemin a donné l’ordre de faire ces examens -- des pratiquantes qui ont été envoyées pour des examens il y a plusieurs jours ne sont pas encore rentrées.
Quand est venu mon tour pour l'examen physique, les docteurs ne pouvaient trouver aucune tension artérielle et ma fréquence cardiaque était de plus de 150 par minute. Ils ne pouvaient pas faire de prise de sang après plusieurs essais. Ils ont finalement pu en prendre un peu dans mon artère fémorale. Comme j'avais fait une grève de la faim pendant de nombreux jours, il était difficile d’avoir un échantillon d'urine. J’ai fini par pouvoir donner une urine rouge foncé. Après l'examen, les bourreaux m'ont envoyée de nouveau au centre de détention et m'ont mis une intra veineuse. Quand la personne qui a pris soin de moi a interrogé le docteur du centre de détention au sujet de ma situation, le docteur a répondu, « On lui a diagnostiqué une défaillance rénale et elle a 70% de chance de mourir. Deux jours plus tard, ils m'ont envoyée au bureau de liaison de la ville du Nanyang à Beijing, où j'ai attendu que les membres de ma famille viennent me chercher.
Quelles étaient les raisons des examens physiques dans le camp de travaux forcés pour femmes de Sanshui?
(Écrit par Li Huagui, une pratiquante de Falun Dafa aux États-Unis.)
En 2001, j'ai été illégalement emprisonnée dans le camp de travail pour femmes de Sanshui, dans la province du Guangdong, pendant 8 mois, pour avoir seulement
Mais d'autres détenues n'ont pas été examinées. Cela m’a étonnée, parce que le camp de travail ne traitait pas les pratiquantes comme des êtres humains. Récemment, les crimes du Parti communiste chinois sur le prélèvement des organes sur les personnes encore vivantes ont été révélés. Cela m'a rappelé la tentative du camp de travail à faire des examens physiques. Quelles étaient les raisons des bourreaux derrière ces examens physiques?
L'analyse de sang dans le camp de travaux forcés de Baimalong
Selon les pratiquants qui ont été libérés du camp de travaux forcés de Baimalong (dans la ville de Zhuzhou, province du Hunan), le camp de travaux forcés a fait des analyses de sang sur tous les pratiquants détenus.
Traduit de l’anglais au Canada le 20 mai 2006
Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/5/19/73494.html
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