Le bureau "610" de Wuhan City, Province de Hubei met en place un camp de concentration pour enfermer les pratiquants de Falun Gong

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Sur les rives du fleuve Changjiang à Yujiatou, le bureau "610" de Wuhan, district de Wuchang, utilise la classe de lavage de cerveau pour détenir illégalement les pratiquants de Falun Gong. Le mur qui entoure l’immeuble est couvert de barbelés et toutes les fenêtres et les entrées sont renforcées avec des barreaux métalliques. La porte de l’entrée principale est toujours fermée.

C’est un camp de concentration. La soi-disant rhétorique "uni – éduque- sauve" ne peut pas cacher la perversité des classes de lavage de cerveau. Les barreaux aux fenêtres et aux portes ne cachent pas la mise en évidence de la cruelle persécution.

1) Ici les pratiquants sont enfermés dans des cellules étroites sans voir la lumière du jour ou pouvoir faire de l’exercice à l’extérieur. La cellule est si petite qu’elle est pire que la cellule de la prison. Dans les prisons on a 2 heures d’exercice à l’extérieur tandis qu’ici les pratiquants de Falun Gong ne peuvent voir la lumière du jour. Quelques uns d’entre eux (y compris des grands mères dans la soixantaine) n’ont pas vu la lumière du soleil pendant tout l’hiver, c’est à dire pendant plus de six mois.

2) Les pratiquants sont enfermés seuls dans des cellules, séparés les uns des autres et n’ont pas le droit de parler entre eux à travers les murs. Même l’équipe administrative de la prison a reçu l’ordre de ne pas parler aux pratiquants. Le traitement est pire que celui des condamnés à mort.

3) Des pratiquants subissent des tabassages sévères. Pendant la Saison du Festival du Printemps 2002, parce qu’un pratiquant parlait avec un autre pratiquant, la police a dit qu’il avait créé des problèmes. Ils l’ont fait taire et l’ont cruellement battu dans une cellule fermée, ils lui ont mis les menottes pour plusieurs heures. Le lendemain, il continuait à protester contre le mauvais traitement du gardien. 3 gardiens et 3 employés administratifs ont fermé toutes les fenêtres et toutes les portes et ont menotté une de ses mains. Et puis 2 gardiens ont commencé à le battre. Des pratiquants des cellules voisines ont entendu les coups et ont crié, "Arrêtez de battre les gens!" Le gardien a répondu, " (juron), Je le fais sans avoir peur d’être puni soit par les chefs de gang soit pour le gouvernement. Je vous battrai à mort aussi." Le lendemain, la pratiquant a demandé un médecin mais on lui a répondu qu’un médecin ne pouvait pas l’aider. Environ une semaine plus tard, le pratiquant est tombé malade. Le personnel a pris sa pression sanguine qui était à 40/200. Tard dans la nuit, aux environ de 23h, ils ont eu peur que le pratiquant ne meurt ; ils l’ont envoyé à l’hôpital et l’ont remis en détention. Quelque jours plus tard, le personnel administratif qui avait été témoin de ce qui était arrivé était limogé. Le gardien responsable du tabassage se promène librement jusqu’à aujourd’hui

4) Les pratiquants ne mangent que les restes et ne reçoivent pas les vivres apportés par leur parenté. Les pratiquants masculins souffrent souvent de la faim. Le personnel dit aux parents en visite "Ils mangent la même nourriture que nous."

5) Les pratiquants et les pratiquantes sont arrêtés ensemble. Il leur est interdit de faire les exercices ou d’éteindre les lumières lorsqu’ils dorment. Les fenêtres ne doivent pas être couvertes afin que les gardiens masculins puissent espionner les cellules des femmes.

6) Le bureau “610” donne l’ordre "Pas de compromis. Pas de limite pour la détention." Il y a couramment plus de 20 pratiquants incarcérés ici. Certains sont ici depuis plus de 18 mois déjà. Parmi eux, certains ont été amenés de force après avoir terminé leur condamnation illégale en camp de réforme par le travail parce qu’ils refusaient de renoncer à pratiquer le Falun Gong, c’est le cas de Zhou Yufen (femme), Yu Ganghai, Yang Chen, Chen Yanwen (femme), et d’autres. (Zhou Yufen est ici depuis plus de 8 mois. Elle a été amenée de force ici du camp de travail sous la condition d’un programme de "surveillance vivante" bien que la loi chinoise stipule que 6 mois, c’est le maximum pour ce programme de "surveillance vivante.") Certains ont été arrêtés illégalement puis relâchés pour être "surveillés" ici (comme Liu Hong, femme). Certains sont kidnappés à la maison comme Wang Qinglian, Ji Dechong, etc. Peng Weisheng (père de Peng Min, qui fut torturé à mort) a été transféré ici en janvier après avoir été relâché à la fin de sa détention illégale.

7) Ici, il n’y a pas d’humanité, mais qu’une persécution cruelle. Le pratiquant Zhou Beichun gagnait sa vie avec un tri-cycle. Le Falun Gong lui avait apporté beaucoup. A trois reprise, il a fait appel et fut incarcéré une année illégalement. A la fin de sa peine, il a été transféré directement ici, où il se trouve depuis plus de 5 mois. Il a une mère dans la septantaine et une fille de 14 ans, à l’école. Il est le soutien financier de toute la famille. Liu Hong a été arrêtée illégalement chez elle par des agents du poste de police de Baisha sans aucune raison ni procès. Elle a été incarcérée ici alors que sa fille n’a qu’un an. La mère et l’enfant sont séparées. Où est la considération humaine?

8) Punition pour un rapport sur un traitement illégal de pratiquants. A la fin avril, un fonctionnaire du département de la police municipale a inspecté la "situation" en cours ici. Un pratiquant a donné un compte- rendu des abus commis par les officiers dans l’application des règlements, et la violation des droits humains élémentaires des pratiquants. Le fonctionnaire s’est montré embarrassé et est parti fâché. En représailles, les gardiens ont interdit au pratiquant de voir ses proches qui lui rendaient visite.

9) Liu Hong a été placée en cellule renforcée pour avoir stoppé les tentatives de coups des gardes. Le 26 avril, Hu du bureau "610" a demandé de parler à quelques pratiquants. Le pratiquant Zhou Beichun lui a dit que la détention des pratiquants était illégale et qu’il était faut que la police batte des gens. Hu a crié que les pratiquants méritaient d’être battus et Zhou lui en a fait le reproche. Hu s’est mis en colère, puis un groupe de voyous ont essayé de tuer Zhou mais Liu Hong les a stoppé. Hu en colère, a trouvé Liu et l’a insultée. Plus tard Liu a été mise sous "surveillance stricte", suspendue par des menottes toute l’après midi sans nourriture comme punition.

10) Les pratiquants ont à payer des sommes épouvantables pour être relâchés. Précédemment, à Hongxia, dans la classe de lavage de cerveau, le bureau "610" a extorqué des pratiquants 2000 yuans par mois; c’est 900 yuans par mois couramment ici, ou 300 à 500 yuans si le pratiquant a des difficultés financières. Si aucune somme n’est payée, aucune visite de parenté n’est autorisée. De nos jours, il y a tant de licenciements. Et le salaire moyen par personne est de 500 yuans. Personne n’a les moyens d’un tel chantage.

Tels sont les faits du bureau "610" qui persécute les pratiquants de Falun Gong sous le contrôle serré du régime des malfaiteurs de Jiang. L’ évidence est trop nette pour être déniée.

Posté le : 5/30/2002
Article original date du: 5/29/2002
Catégorie: Témoignages visuels
Traduit le 5/21/2002
Version Chinoise http://minghui.ca/mh/articles/2002/5/19/30410.html http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/5/30/22570.html


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