Le 18 avril 2006, la "Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine " (CIPFG) a tenu une conférence de presse au club de presse national à Washington DC demandant qu’une enquête complète soit menée dans tous les camps de travaux forcés, les prisons, les centres de détention, les hôpitaux, les hôpitaux psychiatriques et les institutions connexes où les pratiquants de Falun Gong ont été incarcérés au cours des sept dernières années. Le CIPFG a aussi invité les organisations internationales et les gouvernements à se joindre à cette organisation indépendante pour travailler ensemble et mener une réelle enquête complète sur les crimes du PCC.
L’éditeur en chef de The Epoch Times a passé l’enregistrement du témoignage de Annie.
Le témoin, Annie, a dit " C’est atroce de se souvenir du passé. Les organes retirés de gens vivants valaient bien plus que ceux provenant d’un corps mort. Après que les organes vivants aient été retirés, certains pratiquants de Falun Gong étaient encore en vie, mais certains étaient directement jetés dans le four crématoire. Il ne reste aucune trace de leurs corps. Parfois les chirurgiens recousaient les plaies et demandaient à leur famille ou aux représentant de leur famille de signer un accord pour que leur corps soit incinéré. Certaine famille n’avaient aucune idée du fait que les organes avaient été retirés. De plus certains pratiquants transférés depuis des prisons étaient en très bonne santé. Mais on leur injectait des drogues psychiatriques qui endommageaient gravement leur système nerveux central. Puis ils étaient transférés dans le camp d’extermination de Sujiatun pour des tortures supplémentaires jusqu’à ce que leurs organes soient retirés et que leur corps soit incinéré."
Elle a aussi révélé qu’une note dans le journal intime de son mari révélait " Lorsqu’une patiente a perdu connaissance il a coupé ses vêtements avec une paire de ciseaux. Un paquet est tombé de sa poche. Mon mari l’a ouvert et a découvert une petite boite à l’intérieur. Dans la petite boite il y avait une petite amulette destinée à porter chance avec des symboles du Falun Gong et une note disant : " Maman, Bon Anniversaire ! " Mon mari en a été complètement bouleversé. "
Voici, ci-dessous, la retranscription du témoignage
Je m’appelle Annie. Je travaillais dans le centre de traitement de thrombose de la province de Liaoning de médecine intégrée chinoise et occidentale. J’ai révélé l’existence d’un camp de concentration caché à l’intérieur de l’hôpital. Mon travail consistait à faire des statistiques. Mon ex-mari était un chirurgien dans cet hôpital. Je suis désolée du fait que je ne pourrais pas participer à la conférence de presse aujourd’hui. J’ai échappé au danger d’être assassinée au cours de ces dernières années. Lorsque mon ex-mari a décidé d’arrêter de prélever des organes de pratiquants de Falun Gong, il a failli être assassiné par une organisation en Chine.
Mon ex-mari et moi avons travaillé dans cet hôpital de 1999 à 2004. Il prélevait des organes de pratiquants de Falun Gong. Il était neurochirurgien et était responsable de retirer la cornée des pratiquants de Falun Gong, y compris des pratiquants vivants.
J’ai révélé la nouvelle choquante que cet hôpital prélevait des organes tels que, des foies et des cornées d’un grand nombre de pratiquants de Falun Gong vivants. Certains pratiquants respiraient encore après que les organes aient été retirés contre leur volonté, mais ils étaient de toute manière jetés dans le four crématoire. L’incinérateur de l’hôpital, installé dans la chaufferie, était aussi utilisé comme four crématoire. Certains des pratiquants étaient frêles, d’autres étaient en très bonne santé et robustes. Comme la police avait kidnappé ces pratiquants de Falun Gong sans aucun mandat d’arrêt, ils n’avaient pas de pièce d’identification avec eux. Jusqu’à ce jour aucun pratiquant de Falun Gong n’en est sorti vivant. Un grand nombre de reins, cornée et de peau a été retirée de nombreux pratiquants de Falun Gong là-bas et leur corps a été exterminé pour détruire les preuves.
Le centre de traitement de Thrombose de Liaoning de la médecine intégrée chinoise et occidentale est situé au numéro 49 de la route de Xuesong, à Sujiatun dans la ville de Shenyang, de la province du Liaoning. C’est le premier hôpital général se spécialisant dans les traitements de coeur et les maladies cérébrovasculaire en Chine. Cet hôpital est constitué par l’hôpital d’enseignement de la médecine traditionnelle et par le centre de traitement de thrombose de Shenyang. Il a seulement....
Une partie des employés de l’hôpital étaient au courant, mais ils... Un grand nombre de chirurgiens ont participé au prélèvement des organes en secret. Certains autres membres n’ont pas osé révéler le secret même lorsqu’ils étaient au courant. Ils ont évité d’en parler parce qu’ils ne voulaient pas être tués. La majorité des pratiquants de Falun Gong étaient transférés depuis la prison de Dabei, le camp de travaux forcés de Masanjia et d’autres prisons de Shenyang. Certains ont été kidnappés de parcs ou de leur domicile. Ils ont été kidnappés parce qu’ils refusaient d’abandonner leur croyance dans le Falun Gong. La police n’avait pas de mandat d’arrêt et leur famille n’était pas au courant lorsqu’ils ont été arrêtés. Comme la politique du gouvernement chinois communiste autorise le meurtre de pratiquants de Falun Gong sans qu’il n’y ait aucune conséquence légale, la mort des pratiquants de Falun Gong ne représente rien pour le système pénal chinois.
Pendant qu’il tue les pratiquants de Falun Gong, le parti communiste chinois dit aux employés impliqués que ces pratiquants de Falun Gong étaient au seuil de la mort parce qu’ils avaient été attaqués, qu’ils étaient exécutés pour des crimes ou qu’ils étaient devenus fous à cause de la pratique du Falun Gong.
C’est atroce de se souvenir du passé. Les organes retirés de gens vivants valaient bien plus que ceux d’un provenant d’un corps mort. Après que les organes vivants aient été retirés, certains pratiquants de Falun Gong étaient encore en vie, mais certains étaient directement jetés dans le four crématoire. Il ne reste aucune trace de leur corps. Parfois les chirurgiens recousaient les plaies et demandaient à leur famille ou aux représentant de leur famille de signer un accord pour que leur corps soit incinéré. Certaine famille n’avaient aucune idée du fait que les organes avaient été retirés. De plus certains pratiquants transférés depuis des prisons étaient en très bonne santé. Mais on leur injectait des drogues psychiatriques qui endommageaient gravement leur système nerveux central. Puis ils étaient transférés dans le camp d’extermination de Sujiatun pour des tortures supplémentaires jusqu’à ce que leurs organes soient retirés et que leur corps soit incinéré. Certains des pratiquants étaient très frêles et d’autres étaient en pleine forme et forts. Au cours de ces dernières années, un grand nombre d’entre eux ont été kidnappés sans aucun mandant d’arrêt. Ils n’avaient pas d’identification sur eux. Ils étaient réellement malheureux.
J’ai eu connaissance de cela à la fin de l’année 2003. A ce moment mon mari avait des absences et était comme dans un état de transe. Il l’avait fait pendant des années, mais il ne m’en avait jamais parlé. Il l’avait gardé comme un secret. Il avait souvent de terribles cauchemars pendant la nuit et se réveillait en hurlant, terrifié. Il fixait la TV d’une manière absente. Lorsque le petit ou moi le touchions, il hurlait. J’ai eu l’impression qu’il devenait anormal. Pendant cette période, j’ai entendu des collègues parler de cela parce que dans notre bureau de la santé il y avait un grand nombre de personnes qui travaillaient ensemble et nos amis avaient aussi des amis dans ce groupe.
C’était déjà l’année 2003. Cela faisait déjà deux années de 2001 à 2003. Cela m’a pris deux années pour découvrir que l’homme qui dormait à côté de moi était une personne si monstrueuse. Je ne peux vraiment pas le tolérer. Je lui ai fait quitter son travail et il était d’accord. Toutefois quitter le travail l’a mis en danger de mort. Ma famille a décidé de s’enfuir de tout cela en partant vivre à l’étranger. Mon mari m’a dit « Tu n’as aucune idée de ma souffrance. Ces pratiquants de Falun Gong étaient vivants. Cela aurait été si nous avions prélevé des organes sur des corps morts, mais ces personnes étaient réellement vivantes. Ces choses ont été faites en secret. Les chirurgiens impliqués dans notre hôpital étaient en fait tous des internes qui avaient été transférés depuis d’autres hôpitaux. Comme le gouvernement ne protège par la vie des pratiquants de Falun Gong, il considère leurs vies comme ne valant rien du tout. Les docteurs internes utilisaient le corps des pratiquants de Falun Gong pour des expérimentations. Il y avait un grand nombre de transferts venant et partant de notre hôpital. Certains docteurs ont eu très mal après avoir agi de la sorte. D’autres ont été transférés ailleurs. Certains ont changé leur nom et sont partis ailleurs. Certains sont partis à l’étranger. Certains ont été tués pour éliminer les preuves. »
Les employés dans notre hôpital ont secrètement appelé la chaufferie « le four crématoire. » Vraiment, cela me fait tellement mal lorsque j’y repense. C’est terriblement cruel. La mission d’un docteur est de sauver les gens de la mort et de traiter les blessés, mais là...
Mon ex-mari avait pour habitude de tenir un journal intime. Il y a un passage qui raconte que lorsqu’une patiente a perdu conscience il a coupé ses vêtements avec une paire de ciseaux. Un paquet est tombé de sa poche. Mon mari l’a ouvert et a découvert une petite boite à l’intérieur. Dans la petite boite il y avait une petite amulette porte bonheur avec des symboles du Falun Gong et une note disant : « Maman, Bon Anniversaire ! »
Il y a un grand nombre d’hôpitaux en Chine qui agissent de la sorte. Ils retirent les organes d’un grand nombre de pratiquants de Falun Gong en secret. Il n’y a pas autant de pratiquants de Falun Gong détenus à Sujiatun maintenant, mais je pense que les crimes continuent encore. Les employés travaillant dans la chaufferie de notre hôpital étaient à la rue lorsqu’ils sont arrivés. Après un certain temps, ils ont stocké un grand nombre de montres, de colliers et de bagues. Ils retiraient ces bijoux des pratiquants de Falun Gong avant de les jeter dans le four crématoire. Selon les employés de notre hôpital, certains pratiquants étaient jetés dans le four crématoire avant d’être morts. Ces pauvres pratiquants de Falun Gong...
Je suis désolée. Chaque jour j’ai vécu dans la douleur de la culpabilité. Si seulement j’avais pu persuader ma famille de parler plus tôt, peut-être qu’un grand nombre de pratiquants auraient survécu. Je sais qu’il y a un grand nombre de pratiquants de Falun Gong emprisonnés dans un grand nombre d’hôpitaux en Chine. J’espère que les crimes seront révélés dans la société internationale aussi vite que possible de telle sorte que les pratiquants de Falun Gong survivants seront secourus. De plus, j’espère que ma famille et mes proches seront capables d’entendre mon témoignage.
J’ai divorcé de mon mari parce que je ne pouvais pas accepter le fait que mon mari retirait des organes de pratiquants de Falun Gong. J’ai moi-même été gravement traumatisée et bouleversée. Si mon ex-mari ne m’avait pas dit qu’il avait retiré des organes de pratiquants de Falun Gong vivants, je ne l’aurais pas cru. Je ne suis pas une pratiquante de Falun Gong. Je ne parle pas ici avec le même niveau de moralité élevé qu’un pratiquant de Falun Gong. Mais ces dernières années j’ai réellement ressenti la culpabilité en tant que chinoise qui possède une conscience.
J’ai pensé révéler ceci en Chine, mais un grand nombre de personnes dans le bureau de la santé qui étaient au courant n’étaient pas d’accord. Ils m’ont dit que si j’exposais cela, ma famille et moi-même serions tous tués.
C’est un crime d’état. Je sais que c’est l’état qui commet ses crimes, je sais que seule je ne parviendrais pas à changer cela, mais je sais qu’un grand nombre de docteurs feront un pas en avant. J’espère sincèrement que ces docteurs, après avoir entendu mon témoignage venant du coeur, agiront selon leur conscience. J’espère aussi que ceci sera résolu rapidement. Je ne critique pas la Chine. Je n’ai pas pour intention de critiquer la Chine du tout, mais c’est le gouvernement chinois qui a provoqué cette situation. J’espère qu’ils donneront réellement une réponse à ces personnes sans conscience. Merci.
Traduit de l’anglais le 23 avril 2006 en Suisse
Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/20/72231.html
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