Un membre du premier groupe d’enquêteurs de la " Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine " (CIPFG) a demandé un visa pour la Chine au Consulat chinois à Sydney en Australie. La demande a été rejetée.
À environ 10h00 (heure locale en Australie) le 29 avril 2006, la journaliste de la radio Son de l’Espoir Linda Xu est allée au Consulat général de Chine à Sydney pour soumettre sa demande de visa d’entrée en Chine.
Madame Xu, détentrice d’un passeport australien, s’est entendue dire par une fonctionnaire consulaire que les journalistes ont besoin d’une invitation du Ministre des Affaires Étrangères Chinoises s’ils veulent entrer en Chine.
Linda Xu a expliqué qu’en tant que journaliste pour la radio Son de l’Espoir, elle souhaitait entrer en Chine en même temps que d’autres représentants du CIPFG afin de mener une enquête indépendante sur les camps de travaux forcés, sur les prisons, sur les hôpitaux et autres lieux où sont détenus les pratiquants du Falun Gong. Qin Gang, porte-parole du Ministre des Affaires Étrangères, a invité les membres des médias à une conférence de presse le 28 mars.
Quand la fonctionnaire a entendu qu’elle voulait aller en Chine pour enquêter sur la vérité au sujet de la persécution du Falun Gong, elle a immédiatement dit : " Alors, allez trouver Qin Gang vous-même pour recevoir une invitation "
Linda Xu a continué d’expliquer, en disant : " Je suis une journaliste et je devrais avoir le droit de faire une demande pour un visa. Vous devez accepter mes documents de demande "
La fonctionnaire a répété : " C’est impossible, impossible..." tout en repoussant au loin les documents que Linda Xu déposait.
A ce moment, plusieurs personnes dans la salle de demande de visa se sont retournées à leur conversation. Face à une foule de personnes qui avaient l’air perplexe, Linda Xu a expliqué : " Je suis une journaliste, comme le Ministre Chinois des affaires étrangères a déclaré qu’il invitait les journalistes de l’étranger à venir en Chine continentale pour enquêter sur la situation des camps de concentration où les pratiquants du Falun Gong sont détenus, aujourd’hui, je viens ici pour faire une demande de visa, pour me préparer à me joindre à un groupe d’enquêteurs pour aller en Chine pour enquêter sur tous les camps de travaux forcés, les prisons et tous les autres sites où des pratiquants du Falun Gong sont illégalement détenus, mais ils ont déraisonnablement rejeté ma demande de visa... "
Quelqu’un du consulat a appelé la police fédérale qui n’était pas au clair avec la situation. Ils ont escorté Linda Xu et son compagnon à l’extérieur de la salle de demande de visa.
Après que Linda Xu ait expliqué à la police fédérale son identité et son intention de faire une demande de visa, le policier a réalisé ce qui se passait. Il a dit : " Vous êtes une journaliste ! C’est complètement différent de ce qu’ils (le personnel du consulat) nous ont dit. "
Le 18 avril, la veille du jour où elle est allée au Consulat chinois, Linda Xu a rendu visite à un membre du parlement de Sydney, et lui a parlé de son projet d’aller en Chine pour enquêter sur la persécution du Falun Gong. Le MP a dit : " Bonne chance " et il a dit qu’une fois que Linda Xu aurait avec succès son visa, le parlement provincial allait émettre une lettre pour exprimer son soutien, et exhorter les autorités chinoises à garantir la sécurité de cette citoyenne australienne.
Pendant que Linda Xu allait faire sa demande pour un visa, la CIPFG tenait une conférence de presse en face du Consulat général de Chine à Sydney, annonçant les buts du CIPFG et que le premier groupe d’enquêteurs avait commencé à faire des demandes de visa pour se préparer à entrer en China.
La station de radio australienne SDS et d’autres médias ont interviewé Sherry Zhang le porte-parole du CIPFG.
Traduit de l’anglais au Canada le 20 avril 2006
Version chinoise disponible sur :
http://minghui.org/mh/articles/2006/4/19/125637.html
Version anglaise disponible sur :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/19/72188.html
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