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| Plus de dix pratiquants ont entamé une grève de la faim de 72 heures devant le Capitol Hill au Canada afin de condamner les atrocités |
Après que les faits au sujet du camp de concentration secret à Sujiatun, ainsi que la tuerie en masse de pratiquants de Falun Gong aient été révélés, douze pratiquants de Toronto se sont rendus au Capitol Hill à Ottawa pour entamer une grève de la faim de 72 heures du 15 au 17 mars. Six ou sept d'entre eux ont plus de 65 ans et tous sont bénévoles. Voici leur histoire:
Zhang Yuming: 67 ans
J'ai personnellement vécu la persécution perverse du régime communiste chinois contre les pratiquants. En décembre 2000, je suis allé sur la Place Tienanmen pour demander justice en faveur du Falun Gong et on m'a mis dans des classes de lavage de cerveau. Depuis lors, ma famille n'a plus eu la paix. En octobre 2002, ils ont voulu m'emmener encore une fois dans une classe de lavage de cerveau, aussi j'ai été obligé de devenir un sans-abri pour éviter davantage de persécution. Les atrocités commises à Sujiatun sont quelque chose sur lequel vous ne pouvez pas garder le silence à partir du moment où vous êtes conscients. Je voulais vraiment le crier dans les rues la première fois que j'en ai entendu parler, afin de permettre à tout le monde de savoir.
J'ai commencé à me sentir fatigué au troisième jour de la grève, et j'ai eu très faim dans l'après-midi. Je ne pouvais même plus bouger mes jambes quand je distribuais les documents, et j'ai commencé à me sentir mal au bout de 70 heures. A 72 heures, j'ai vomi un peu lorsque j'ai essayé de manger, mais nous avons assez bien fait dans tout le processus.
Nous étions supposés être de retour le vendredi (17 mars). Nous avons entendu dire qu'il y aurait un défilé à Montréal le 19 mars. Nous avons décidé de rester un jour de plus le samedi, mais nous avons fini par distribuer les matériaux d'information du Falun Gong le 18 mars dans le Chinatown d'Ottawa, et nous avons distribué des prospectus à Capito e Hill l'après-midi, nous avons également participé à la grande parade pour la St. Patrick à 9h du matin le 19 à Montréal. D'autres pratiquants et moi-même avons tenu une énorme bannière ou on pouvait lire: "Falun Dafa est Bon." Cela a bien marché. Les gens criaient, applaudissaient et les réactions ont été très positives.
Tian Meiling, 70 ans
Quand j'étais en Chine, la police m'a souvent téléphonée pour me harceler et me menacer. Quelquefois ils appelaient pendant la nuit me menaçant comme la mafia. J'étais également sous surveillance autour de l'immeuble. En 2001, des voisins de ma fille, une famille de pratiquants, ont eu leur maison pillée. Les gens ont été mis dehors, le fils a disparu et personne ne sait où il se trouve depuis lors.
J'ai vraiment senti que l'incident de Sujiatun était grave. En pensant à mes compagnons de pratique ayant trouvé la mort, de quoi est-ce que je devrais avoir peur? Je ne m'inquiète pas de la faim non plus. Une personne saine et en bonne santé a été tuée pour ses organes. Quel genre de comportement est-ce là ? Le deuxième des trois jours de grève de la faim, J'ai transpiré pendant un moment, alors je me suis senti mieux après avoir bu un peu d'eau et avoir fait la méditation assise.
Huang Yunqin, 73 ans
Je suis au Canada depuis neuf ans, et je pratique Falun Gong depuis huit ans. J'ai pleuré la première fois que j'aie entendu parler de Sujiatun. J'ai des frères et des sœurs en Chine qui pratiquent également Falun Gong. J'ai aussi des compagnons de pratique en Chine qui me manquent aussi. Certain d'entre eux ont du être tués à Sujiatun. C'est si cruel. Le régime le plus brutal du monde ne pourrait être aussi pervers que les communistes! Je n'avais même pas envie de manger. Beaucoup de gens ont voulu participer à la grève de la faim pour protester, et je l'ai fait aussi.
Avec le soutien des compagnons de pratique, rien ne peut vraiment nous empêcher de faire n'importe quelle chose. Je pense que je peux le faire. Beaucoup de touristes et de journalistes sont venus nous poser des questions. Ils ont tous été peinés en voyant nos affiches. Tous ils nous soutiennent, et leur soutien bienveillant et amical nous a profondément touchés.
Huang Xiuzhen, 56 ans
Je pense que je me dois d’ expliquer les faits et de révéler la persécution contre mes compagnons de pratique à tous. Il a fait très froid devant Capitol Hill. Mes jambes ont vraiment souffert quand j'ai fait la méditation assise. Par ce temps froid, la position en lotus a été réellement difficile pour moi, mais les pratiquants plus âgés à côté de moi l'ont gardée. Ils sont merveilleux. Il faisait si froid et ils ne savaient même pas parler anglais, mais tout le monde a travaillé ensemble et a très bien fait.
Qiao Shiyue, 66 ans
Je suis au Canada depuis trois ans, et je pratique Falun Gong depuis presque dix ans. Je viens de Tianjin en Chine, j'ai été condamnée à trois ans de travail forcé en 2001, mais en fait ils m'ont détenue pendant une année.
Je me suis sentie si mal quand j'ai appris pour Sujiatun, j'ai pensé que je devais faire quelque chose, essayer de faire de mon mieux pour sauver les pratiquants et révéler la perversité, et faire que les gens et les médias le sachent. Il a fait si froid ces trois derniers jours. En fait je ne me suis pas sentis très bien le deuxième jour. J'avais mal à la tête et de la fièvre, mais en pensant aux gens trompés par la propagande du régime communiste chinois, j'ai pris les difficultés comme si ce n'était rien. Nous sommes pour la plupart les plus âgés des pratiquants. Nous travaillons ensemble, et nous essayons de faire de notre mieux pour exposer les faits.
Wang Yanying, 63 ans
Lorsque j'ai entendu pour la première fois parler de l'incident de Sujiatun, j'ai commencé à penser à combien nos compagnons de pratique avaient souffert sous une telle persécution, et combien le Parti communiste chinois était barbare. Nous ressentions tous que si tous les autres pays ne parlaient pas et ne s'avançaient pas pour les arrêter, nous devrions alors entreprendre une action pour attirer l'attention du gouvernement et des médias canadiens pour arrêter ces atrocités. A partir de là, j'ai participé à la grève de la faim.
Nous avons tous été devant Capitol Hill durant les trois jours de grève de la faim. Il faisait très froid, mais en comparaison aux épreuves que les pratiquants en Chine traversent, je pense que ce n'était pas une grosse affaire. Il y a beaucoup de touristes de la Chine qui ont vu notre grève de la faim et nos affiches de clarification de la vérité du Falun Gong. Ils ont commencé par ne pas regarder ni nous écouter, mais après que nous leur ayons expliqué les faits, ils ont finalement accepté nos documents. Il y a même eu un chinois qui nous a écoutés et a manifesté de la sympathie envers nous, et qui nous a soutenu. Je l'ai aidé à démissionner du Parti communiste chinois et j'ai réellement ressenti que les gens se réveillaient.
Zhao Yu, 66 ans
Je ne savais rien de la grève de la faim avant que je ne parte pour l'activité, et je n'y étais pas préparée. Je n'ai jamais fait ce genre de choses. Il est difficile de sortir de Chine continentale. J'ai eu une pensée—si je peux en sortir, je ferais davantage de travail en rapport avec Dafa. Aussi, j'ai décidé de prendre part à la grève de la faim de 72 H. Je n'ai pas du tout bu de tout le premier jour. Puis le second jour j'ai distribué des prospectus, et ensuite je suis allée à un défilé le cinquième jour. J'ai distribué beaucoup de prospectus dans la rue bondée de monde. J'ai presque oublié de rejoindre l'équipe. De nombreuses personnes m'ont demandée des documents, voulant savoir ce qui se passait. Après cela, je me suis senti très heureuse de pouvoir faire ces choses afin de permettre aux gens d'apprendre les faits.
Je n'avais pas réellement songé à combien les 72 H de grève de la faim pouvaient être dures. Après être arrivée au Canada, j'ai réalisé que les pratiquants ici avaient fait beaucoup. J'ai pensé que si les pratiquants en Chine pouvaient savoir cela, cela les encouragerait à mieux faire et à être plus déterminés.
Guo Shuyu, 64 ans
Je suis de Beijing et je suis venu au Canada il y a plus de quatre ans. J'ai commencé la pratique en 1993. D'une personne très malade, j'ai changé pour une personne en bonne santé. Le régime communiste chinois a commencé à réprimer et persécuter le Falun Dafa, et en tant que pratiquant, j'ai été illégalement arrêté et détenu de nombreuses fois pour avoir dit la vérité au gouvernement chinois par bienveillance, ainsi que pour ma persistance dans ma croyance en "Vérité-Bonté-Patience." Dans le but d'éviter le harcèlement de la police perverse, je suis même devenu un sans abri pendant six mois. J'ai été choqué quand j'ai appris l'incident de Sujiatun. J'ai été furieux de la brutalité et de l'inhumanité du régime communiste chinois. Dans le même temps je me suis inquiété de la situation des pratiquants en Chine. Je connaissais des pratiquants qui avaient été torturés à mort par la police alors que j'étais en Chine, et d'autres avec qui j'ai perdu tout contact ou bien je ne savais où ils se trouvaient. Afin de protester contre la tuerie sauvage des pratiquants de Falun Gong par le régime communiste chinois, j'ai entamé une grève de la faim. Maintenant, j'appelle le gouvernement canadien à aider à arrêter les atrocités que le régime communiste chinois est en train de commettre. J'appelle la communauté internationale et tous les personnes de conscience à tendre une main secourable, à dépister les criminels au camp de la mort de Sujiatun et à aider à mettre fin à la persécution des pratiquants pacifiques qui dure depuis plus de six ans.
Wang Hongmin, 47 ans
Nous avons été bouleversés par l'incident de Sujiatun, aussi nous lançons un appel au gouvernement canadien pour qu'il nous soutienne. Je ne me suis pas sentie à l'aise durant les trois jours de grève de la faim. Il faisait très froid, même le stylo pour signer les pétitions était gelé. Je ne me suis pas sentie bien après les trois jours. Mais en pensant aux souffrances que les pratiquants en Chine ont endurées, nous avons utilisé notre corps pour appeler à plus de droiture et de conscience.
Je peux ressentir que davantage de personnes s’éveillent et s’opposent à la persécution de nos jours. Mon mari m'a dit: "Ne va pas travailler ces jours-ci, s'il te plaît, va faire appel. Je travaillerais pour toi, ainsi tu feras appel pour moi, pour accomplir un de mes vœux." Je peux ressentir cette voix qui émerge dans le monde. Nous l'avons fait, je me suis sentie bien.
Li Yue'e, 58 ans
Je viens de la ville de Jilin dans la province de Jilin, j'ai commencé à pratiquer en 1997, et j'ai bénéficié du Falun Gong, aussi je ne peux garder le silence face à cette monstruosité. J'ai fait la grève de la faim parce que je souhaiterais faire appel à toutes les personnes de conscience au Canada afin qu'ils tendent une main secourable. Ne restez plus silencieux face aux atrocités qui se sont produites au cours des six dernières années.
Wang Jinju, 54 ans
J'ai été choquée lorsque j'ai lu l'article sur les atrocités commises contre les pratiquants de Falun Gong à Sujiatun qui a été publié le 11 mars sur le site Minghui.org (version chinoise de Cleawisdom.net). Je pouvais difficilement croire que c'était vrai. Je peux entendre une voix qui fait écho dans mes oreilles: "à l'aide, aidez-moi !......" Je ne pouvais plus rester silencieuse. Je veux faire appel au gouvernement canadien par le biais de cette grève de la faim, faire appel à tous les canadiens de conscience afin qu'ils aident à stopper la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois. Je fais appel aux médias canadiens pour qu'ils mettent l'accent sur le camp de concentration de Sujiatun, pour le dénoncer au monde entier! Comme je suis le plus jeune membre du groupe de grève de la faim, je pense que je dois prendre soin des plus vieux pratiquants autour de moi, mais ils ont très bien fait! Ils ont réussi à faire les 72 heures. Je suis touchée.
Il y a eu un grand défilé à Montréal juste après la grève de la faim de 72 heures, et ces vieux pratiquants ont immédiatement décidé d'y aller. Ils n'ont même pas pris un temps de repos le jour suivant la grève de la faim. Au lieu de cela, ils sont allés à Chinatown et au Capitol Hill pour distribuer des brochures, et ils sont allés à la parade le jour d'après. Ils ont 60 ans, et même 70 ans pour certains, et après trois jours de grève de la faim, ils ne se sont même pas reposés. N'est-ce pas un miracle que le Falun Dafa a créé?
[Note du traducteur : il est difficile de déterminer d'après les noms chinois lesquels sont des hommes ou des femmes]
Version chinoise :
http://www.yuanming.net/articles/200603/50601.html
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