Un survivant d'un camp de travail : Ce que je sais sur les camps de concentration et les prélèvements d'organes sur des personnes encore en vie.

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J'ai été choqué mais non surpris par les récentes informations sur le camp de concentration et le four crématoire de Sujiatun de la ville de Shenyang en Chine.

Je n'ai pas été surpris pour une raison. Il y a six ans, j'ai été détenu au camp de travail de Sanshui. En dépit de l'ampleur frénétique de la persécution d'alors, le Parti pervers se dépeignait lui-même sans scrupules comme un "sauveur" ou comme "le printemps qui amène la pluie." Un certain nombre de pratiquants, dupés par l'hypocrisie de la police et ceux qui s'étaient retournés contre Dafa, ont été amenés à croire par le lavage de cerveau que le PCC voulait vraiment le meilleur pour les gens. Mais de la bouche d'un nouveau prisonnier, J'ai appris le nom d'un endroit effroyable -- l'Hôpital de Jianning.

Cet hôpital se trouve quelque part dans la ville de Zengcheng dans la Province de Guangdong, pas très loin de la ville de Guangzhou. À l'origine un hôpital psychiatrique, il a été transformé en un endroit de détention pour les vagabonds sans foyer et les petits voleurs . Les personnes détenues là n'avaient souvent pas d'amis ou de famille qui auraient pu payer une caution pour les faire libérer. Ils étaient le plus souvent de l'extérieur de la ville, leur famille ne connaissait souvent même pas leur situation. Ces jeunes hommes et femmes étaient parfaitement capables et normaux, pourtant ils étaient détenus dans un hôpital psychiatrique, et là-dedans, c'etait un paquet de gangsters qui s'occupaient d'eux. Après quelque temps, les autorités essayaient de trouver quelqu'un, proches ou amis, pour payer leur caution. Chacun devait payer de 500 à 1000 yuan (entre 60 et 120 euros approximativement ). En même temps ils devaient endurer les brimades et le chantage des voyous. Ceux qui n'avaient personne pour venir les voir faisaient face à un sort malheureux. Je parle de cela parce que j'ai entendu la même histoire d'au moins cinq personnes différentes ces dernières années.

Les gangsters attachaient les détenus, et les docteurs du PCC leur faisaient une piqûre. Ils appelaient çà une " injection de folie. " Peu après l'injection, le détenu devenait comme un véritable malade mental, les yeux éteints et la bouche dégoulinant de salive. Inerte, il faisait tout ce qu'on lui demandait. A ce moment là, tout le monde savait qu'il était sur le point de mourir. J'ai entendu une histoire encore plus horrible. Le docteur, chacun connaissait son nom, prélevait les organes des détenus alors que ceux-ci étaient encore en vie, et les expédiait à Beijing ou à d'autres endroits afin qu'ils soient utilisés pour des transplantations pour des fonctionnaires de haut rang. Il devait aussi vendre les organes au marché noir. L'hôpital portait une attention toute particulière aux jeunes gens qui avaient aux alentours de vingt ans. Ces jeunes gens étaient facilement émotionnels et se bagarraient. Dès qu'ils commençaient à se battre, ils recevaient une "injection de folie" et leurs organes étaient récupérés. Leurs organes étaient prélevés comme les meilleurs puisqu'ils étaient jeunes et sains. J'ai appris que le docteur était bien connecté parce qu'il avait envoyé beaucoup d'organes de bonne qualité à des fonctionnaires de haut rang.

A ce moment là, la Province de Guangdong avait la concentration la plus élevée de vagabonds sans domicile de la nation. Si ces demandeurs d'emploi ne portaient pas leur identification provisoire avec eux, ils étaient arrêtés et détenus à n'importe quel moment. La cruauté et la barbarie dans les structures de détention sont au delà de n'importe quelle imagination. Pouvant commettre des crimes si horribles contre des citoyens ordinaires, épargneraient-ils des pratiquants de Falun Gong?

Au Camp de Travail de Sanshui, les gardes m'ont laissé entendre une fois que le régime du PCC n'attendrait pas toujours les pratiquants qui refusaient " d'être reformés. " Ces pratiquants seraient pas détenus indéfiniment, isolés des autres. Les gardiens ont dit que les pratiquants mourraient ici. A leur ton, j'ai senti qu'ils ne bluffaient pas. Lu Jinhu, un infâme fonctionnaire brutal dans la persécution des disciples de Dafa, a dit une fois: "A l'avenir, les pratiquants de Falun Gong ne seront plus détenus dans les camps de travail forcé. Les éléments purs et durs seront détenus ailleurs, indépendamment de tous les autres prisonniers. " Il semble donc que le Parti a depuis longtemps planifié d'établir des camps de concentration!

Je souhaite que les disciples de Dafa et les personnes de conscience exposeront la perversité et fourniront plus d'informations au sujet des camps de concentration afin d'amener ces atrocités à leur fin.

Le 12 mars 2006

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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