France - Guadeloupe : Offrir des fleurs de lotus et un message de vérité aux jeunes artistes du cirque de Pékin

Le 16 décembre 2005, à l'occasion de la venue du cirque de Pékin en Guadeloupe, les pratiquants de Falun Gong de Guadeloupe ont décidé de saisir cette opportunité pour clarifier les faits concernant le Falun Gong et la persécution à l'équipe du cirque.

Des pratiquants avaient fabriqué des fleurs de lotus qui remplissaient tout un panier et nous nous sommes rendus au Hall des Sports de Pointe à Pitre, lieu où se déroulait la représentation. Après être arrivés sur place et renseignements pris auprès d'un gardien de la sécurité, nous avons convenu d'attendre les artistes près du bus qui se trouvait à l'intérieur de l'enceinte du Hall des Sports et qui devait les ramener à leur hôtel après le spectacle. Après environ un quart d'heure, l'organisateur responsable de la manifestation est venu nous trouver et nous a demandé ce que nous voulions et pourquoi nous étions là. L'un d'entre nous lui a gentiment expliqué que nous faisions partie d'une association en rapport avec la Chine et que nous voulions juste souhaiter la bienvenue à la troupe du cirque et leur offrir des fleurs de lotus. Puis nous lui avons expliqué les faits à propos du Falun Gong et offert une fleur de lotus.

A ce moment là le responsable nous a expliqué que le cirque s'était auparavant produit en Martinique (l'île sœur) et que déjà là-bas, ils avaient eu un contact avec les pratiquants martiniquais. Il nous a dit aussi que les personnes du cirque n'étaient pas intéressées par cette méthode et que donc il était inutile que nous restions là. Son ton était calme et courtois et nous ne ressentions aucune agressivité de sa part mais plutôt de la franchise. Personne d'entre nous à ce moment là n'a essayé d'insister ou de faire quoique ce soit d'autre, et un petit silence s'est installé. Soudain, contre toute attente, le responsable nous a dit: "Bon, écoutez, vous n'avez qu'à aller les voir à l'intérieur du bâtiment, venez, suivez-moi" ....

Nous avons pu expliqué notre raison d'être là au manager du groupe qui parlait le français et nous avons distribué les fleurs de lotus ainsi que des documents en chinois à presque toute l'équipe, seules une ou deux personnes ont refusé de prendre nos fleurs. Certains avaient l'air surpris, d'autres nous souriaient. Nous sommes restés très peu de temps avec la troupe, conscients de la faveur qui nous avait été accordée et aussi de la fatigue visible de ces tous jeunes artistes.

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