Pendant les quelques derniers mois au camp de travail forcé de Xinhua dans la province de Sichuan, quelques pratiquants de Falun Gong qui ont cédé à la persécution ont fait publiquement des déclarations solennelles publiquement, soit par écrit ou oralement et ils ont recommencé leur pratique du Falun Gong. Ces pratiquants ont saisi l’opportunité de
Le 2 décembre 2005 au matin, à la réunion d’entraînement d’hiver, le directeur adjoint du camp de travail Zhao Zeyong a annoncé des mesures violentes de persécution contre les pratiquants de Falun Gong. Pendant la réunion, les gardes ont pris à part plusieurs pratiquants dont Luo Qingsheng, Wu Xingdong, Mi Tao, Lu Chunshan, Zhou Guoping, Li Wenquan et Meng Hualong. Ces pratiquants ont crié : " Falun Dafa est bon", leurs voix faisant écho dans chaque coin de la salle de réunion. Luo Qingsheng, Wu Xingdong, Mi Tao et Lu Chunshan ont été mis dans des cellules isolées et leurs peines initiales dans le camp de travail ont été arbitrairement prolongées. Les autres, parmi lesquels Zhou Guoping, Li Wenquan et Meng Hualong ont été placés sous les soi-disant " stricte surveillance et entraînement" et leurs peines ont également été prolongées.
Pendant les 6 derniers mois, la persécution des pratiquants du Falun Gong a été vraiment perverse. Le deuxième escadron de la 6 ème brigade est le soi disant "escadron strictement discipliné" pour les pratiquants de Falun Gong. Dans le deuxième escadron, il y a un garde nommé Piao Jing qui s’est une fois vanté : "Go me poursuit en justice. Après que vous me poursuiviez en justice je serai promu et recevrais une augmentation. " La police a privé les pratiquants Lu Chunshan, Tian Xu, Wu Zitai et Zeng Yongru de sommeil et les a forcés à rester assis sans bouger pendant longtemps. Les pratiquants Lu Zhiyong et Luo Qingsheng n’avaient pas la permission de faire des pauses et ils ont été punis en étant forcé de se tenir dans des positions d’entraînement militaire. Les pratiquants Huang Changdong, Zhang Qizhong, Liang Zhonglun, Yang Ju, Zhang Pingan et Li Wenquan n’avaient pas la permission d’utiliser les toilettes. La police a dit que ça leur était égal si les pratiquants devaient déféquer dans leurs pantalons. Le pratiquant Li Wenquan avait des excréments sur son corps et sur ses habits plusieurs fois. Les gardes ont pris avantage de cela pour l’humilier, le cataloguant comme une personne sale et d'inciter les détenus à le battre et lui donner des coups de pied. Ils ont forcé Li Wenquan à prendre les positions d’entraînement militaires pendant plus de 10 heures et prolongé sa peine au camp de travail de 20 jours..
Dans le camp de travail, les prisonniers doivent passer des examens écrits. Pour trouver des excuses pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, la police du camp pose intentionnellement des questions qui attaquent et calomnient le Falun Gong dans ces examens écrits. Les pratiquants qui refusent ces examens écrits sont envoyés dans un escadron strictement discipliné où leurs peines de camp de travail sont prolongées. Pour les pratiquants qui ont été mis dans un escadron strictement discipliné ou ceux nouvellement arrêtés qui ont été envoyés au camp, les gardes ont percé leurs visages et leurs cous avec des clous et des stylos à bille, ils les forcent à se mettre à genoux sur des chaises, ils leur crachent dessus, ils les giflent, leur donnent des coups de pied et brûlent leur peau avec des cigarettes. Ironiquement, les murs du camp de travail sont couverts de slogans disant qu’aucune punition physique n' est permise et que l’environnement " humanitaire " est créé pour " influencer" les pratiquants de Falun Gong. Alors que les autorités du camp de travail essaient de montrer qu’ils sont des personnes ayant bon cœur, ils commettent secrètement des actions sans cœur et inhumaines. Ils ont sélectionné quelques détenus qui étaient des consommateurs de drogue et des voleurs pour agir comme le "personnel fixe " (personnes qui surveillent de près les pratiquants de Falun Gong et qui utilisent toutes sortes de traitements inhumains contre les pratiquants afin de les forcer à abandonner de pratiquer le Falun Gong). Ces détenus qui se sont acharnés pour torturer les pratiquants ont eu leurs peines de camp de travail réduites. Ceux qui ont été influencés par les pratiquants et qui sont devenus leurs amis ont soit été soumis à la discipline stricte, reçu une prolongation de leurs peines ou ont été transférés dans d’autres brigades où ils ont eu davantage de travail manuel.
Le matin, les gardes ont habituellement des réunions où ils parlent de comment persécuter les pratiquants de Falun Gong. La nuit ils réunissent les détenus et ils leurs donnent des instructions sur la façon de persécuter les pratiquants. La police du camp de travail Piao Jing et Shen Rui ont annoncé pendant les réunions d’entraînement des détenus : "Lorsque vous traitez les pratiquants de Falun Gong, vous devez décharger sur eux toute la haine que vous avez ressenti lorsque vous avez été battus quand on vous a attrapés à voler. "
Les gardes abhorraient vraiment ces pratiquants déterminés, cependant en même temps ils avaient assez peur d’eux. Le pratiquant Lu Zhiyong, qui travaillait comme policier forestier dans la province de Shandong, était grand et avait une forte charpente. Il n’a pas coopéré avec les persécuteurs. Il a refusé de répondre à l’appel, de porter l’uniforme de la prison, de chanter les chansons du camp de travail ou de passer les examens écrits. Il a donc été puni de nombreuses fois. La police du camp a encouragé les détenus à le le frapper et le traîner dans un endroit secret pour une persécution spéciale. 15 jours plus tard, à la suite d'une annonce à la réunion sur les mesures de la persécution violente, les gardes ont utilisé un anesthésiant sur lui. Puis une douzaine de gardes et de détenus l’ont enveloppé dans un drap et sorti de la brigade. A ce jour, personne ne sait où il est.
En avril 2005, le pratiquant Luo Qingsheng n’apas coopéré avec la perversité et il a refusé d’effectuer l’assignation demandée par la police . Par conséquent, sa peine a été prolongée. Pendant sa période de sa prolongation de peine, alors que les autres détenus regardaient, Luo Qingsheng a détruit le panneau d’un slogan diffamant le Falun Gong qui était suspendu à l’entrée du portail de l’escadrille. Après l’avoir découvert, les gardes et les détenus l’ont immédiatement menotté, attaché avec des cordes, l’ont battu avec des matraques cloutées et ils l’ont électrocuté avec des matraques électriques jusqu'à ce qu’il perde conscience. Alors qu’il avait perdu conscience suite à la torture, les gardes ont ordonné aux détenus de lui marcher dessus et de le ranimer avec de l’eau froide.
Les actes de persécution exécutés par les gardes du camp de travail de Xinhua de la province de Sichuan sont difficiles a raconter ou à décrire. Depuis que des mesures violentes de persécution ont été publiquement annoncées le 12 décembre 2005, la police du camp de travail n’a rien épargné pour violemment persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ils ont convoqué des pratiquants dans leur bureau prétendant vouloir discuter avec eux mais au lieu de ça ils les ont violement persécutés, qu'il fasse jour ou nuit . A l’heure actuelle, personne ne sait où de nombreux pratiquants qui ont été envoyés dans des cellules isolées se trouvent.
Information sur les auteurs de tels actes :
Le capitaine de la 6 ème brigade: Huang Ming (Numéro de badge 5160208)
Le 2 ème escadron de la 6 ème brigade: Zhang Xiaogang (Numéro du badge 5160043)
Un policier du 2 ème escadron de la 6 ème brigade: Piao Jing (Numéro de badge 5160031)
Un policier du 2 ème escadron de la 6 ème brigade : Shen Rui (Numéro de badge 5160005
Le numéro de téléphone du 2 ème escadron de la 6 ème brigade: 86-816-2830769, code postal: 621000
Directeur ajdoint du camp : Zhao Zeyong
date de l'article original : 2/12/2006
Traduit le 1/23/2006
Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2006/1/24/119344.html
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