The Epoch Times en Australie
Le 1er février 2006
L'avocat des droits de l'homme, Bernard Collaery, a dit à la Cour suprême ACT que le fait de restreindre les droits des pratiquants de Falun Gong à manifester pacifiquement devant l'ambassade chinoise de Canberra affecte le droit à manifester de tous les australiens.
Deux pratiquants de Falun Gong entament une action en justice contre le Ministre des Affaires Etrangères, Alexander Downer, qui a interdit aux pratiquants d'utiliser des haut-parleurs, des inscriptions sur les véhicules et des bannières devant l'ambassade chinoise. L'interdiction est émise par des certificats mensuels, dont le premier a été signé en mars 2002, le jour précédant la visite du Ministre chinois des Affaires Etrangères Tang Jiaxuan.
Les manifestations actuelles devant l'ambassade critiquent la campagne de six ans du Parti communiste chinois contre les pratiquants de la pratique de méditation Falun Gong, campagne qui a engendré des milliers de morts suite à la torture et aux violations en détention policière.
Lors de l'audience du lundi 30 janvier, la cour a appris que M. Downer ne s'est jamais soumis aux ordres de la cour de fournir des preuves, retardant ainsi le procès pendant plus de quatre mois.
"Comme j'en ai informé la cour, c'est maintenant un test concernant la volonté du système judiciaire contre la violation claire, de mon point de vue, du processus et des procédés judiciaires, exercée par ce ministre des Affaires Etrangères," a dit M. Collaery devant la cour.
"Il ne s'est pas soumis à la cour, il traite celle-ci avec mépris."
M. Collaery a comparé les certificats de M. Downer à une interdiction de manifester contre la peine de mort. "M. Downer adopte le point de vue que vous ne pouvez pas offenser la dignité de l'ambassade chinoise. Que se passerait-il si vous vous déplaciez vers une autre ambassade sur la question de la peine de mort. M. Downer va-t-il toujours émettre un ordre et ainsi chercher à gagner du temps pendant des semaines et des semaines pendant qu'on lieu des exécutions "
"C'est un problème pour les australiens, mais si j'ai un enfant, ou quelqu'un qui m'est cher, faisant face à une peine de mort, j'aimerais être sûr, si je le voulais, de pouvoir me tenir devant l'ambassade et de plaider pour la vie de mon enfant. C'est ce dont il est question."
La porte-parole du Falun Gong, Kay Rubacek, a dit que les pratiquants de Falun Gong continueront avec la poursuite judiciaire aussi longtemps qu'il le faudra, mais que le retard provoquait la détresse des plaignants.
"[Ces retards] provoquent la détresse chez les plaignants, qui ont personnellement vécu l'emprisonnement et la torture dans les laogaï chinois, les camps de rééducation par le travail, simplement parce qu'ils pratiquent le Falun Gong."
La prochaine audience est programmée pour le 3 avril devant la Cour Suprême de l'ACT.
Actuellement, il y a quatre différentes poursuites judiciaires entamées par les pratiquants de Falun Gong en Australie. Deux d'entre elles sont initiées par des citoyens australiens contre les fonctionnaires du gouvernement chinois suite à la torture qu'ils ont vécu lorsqu'ils étaient en détention en Chine, et une autre poursuite en diffamation est lancée contre le journal "2ac Chinese Daily" pour avoir publié un article basé sur de fausses informations fournies par un fonctionnaire du Consulat général chinois de Sydney.
Source :
http://www.theepochtimes.com/news/6-2-1/37626.html
date d'envoi : 2/2/2006
date de l'article original : 2/2/2006
Version anglaise disponible à :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2006/2/2/69570p.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.