(The Epoch Times) |
"Sur la base de récentes discussions [avec les Nations-Unies.] nous espérons la libération des pratiquants d’ici une semaine. Toutefois, cela dépend du gouvernement ThaÏlandais. Nous avons entendu parler de libération [des détenus] mais jusque là pas d’action concrète, » a dit un défenseur thaïlandais s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Les pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés le 15 décembre, après avoir mené des protestations pacifiques quotidiennes devant l’Ambassade chinoise à Bangkok. La manifestation d’une semaine entendait condamner le viol d’une pratiquante de Falun Gong par un policier chinois de la province de Hebei, en Chine. Des défenseurs des détenus disent que les arrestations contreviennent à la constitution thaïlandaise et aux droits de l’homme fondamentaux et ont été exécutées sur ordre de l’ambassade chinoise. Les cinq pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés au Centre de détention de l’immigration de Bangkok depuis presque quatre semaines.
Tous les cinq ont des statuts officiels de réfugiés de la Haute Commission aux Réfugiés des Nations Unies (UNHCR). M. li Jianhui, arrivé de Chine en Thaïlande à pieds avec sa femme pour échapper à la sévère persécution là-bas, est le dernier à avoir reçu la pleine protection de l’UNHCR, le 6 janvier 2006. Avant le début de la répression de Pékin sur le Falun Gong en 1999, M. Li était un homme d’affaires influent en Chine. Il a été un des premiers à être arrêté après que le régime ait interdit le Falun Gong. Les autorités en ont apparemment fait une exemple pour prouver que personne impliqué dans la pratique n’échapperait à la persécution.
L’UNHCR a interviewé les cinq détenus le 6 janvier afin de préparer leurs dossiers d’implantion dans un pays tiers, malgré que les procédures d’implantation puissent prendre des années. Mme Liu Ying et M. Wang Yajun ont lancé des appels formels pour que leurs visas Thaïlandais soient rétablis. Après consultation avec un avocat, tous les deux soutiennent que les annulations de leur visa et les arrestations étaient illégales. Leurs fille de 14 ans, Wang Anqi, qui n’est pas en détention a dit qu’il n’était pas sûr que les autorités thaïlandaises autoriseraient la prolongation de son visa, mais qu’elle essaierait.
Le 6 janvier, les pratiquants de Falun Gong ont de nouveau protesté devant l’ambassade chinoise à Bangkok. Approximativement 15 pratiquants étaient présents, tandis que la police et les autres autorités gouvernementales en ont dénombré une trentaine.
Selon le site Internet du Falun Gong Clearwisdom.net, la manifestation entendait : « dénoncer la pression du régime communiste chinois sur le gouvernement thaïlandais amenant la police thaïlandaise à arrêter cinq pratiquants de Falun Gong réfugiés sur le sol thaïlandais. »
Les thaïlandais doivent se renseigner davantage sur les extrêmes violations des droits de l’homme de sa population par le régime chinois, a commenté Paisal Suriyawongpaisa, un spécialiste thaïlandais de la Chine et pratiquant de Falun Gong présent à la manifestation. Il a dit qu’aider ce processus est encore une motivation pour manifester à proximité de l’ambassade, et ajouté que les manifestations allaient continuer au moins pendant une semaine.
Source :
http://theepochtimes.com/news/6-1-11/36807.html
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