Le 14 décembre, lors d'une protestation pacifique contre la visite de Luo Gan, un fonctionnaire chinois, devant le Congrès argentin, les pratiquants de Dafa ont été assaillis par des voyous engagés par l'ambassade chinoise. Les assaillants se sont également emparés des bannières et affiches de photos qui clarifiaient les faits de la persécution en Chine. Lors de l'incident, la police argentine était tout près et n'a rien fait pour arrêter la violence. Le 16 décembre, les pratiquants victimes de l'agression ont engagé l’avocat Alejandro Cowes pour poursuivre les agresseurs et les policiers qui ont refusé de protéger les pratiquants.
Amnesty International d'Argentine a tenu une conférence de presse: à gauche: Pablo Marsal, président de A.I; au milieu, l’avocat Aalejandro Cowes, à droite: une pratiquante locale |
Les voyous du PCC attaquent les pratiquants en Argentine
Depuis 1999, les pratiquants de Falun Gong ont été brutalement persécutés en Chine continentale. Luo Gan, un membre du Comité du Politburo communiste chinois, est l’un des perpétrateurs en chef de la persécution. Le 13 décembre 2005, alors que Luo Gan visitait l'Argentine, les pratiquants de Falun Gong en Argentine ont enregistré une poursuite judiciaire contre Luo à la cour fédérale, au nom de tous les pratiquants de Falun Gong qui ont subi la persécution en Chine, l'accusant des crimes de génocide et de torture pendant cette campagne de persécution. Le jour suivant, les pratiquants ont été attaqués à l’extérieur du Congrès de l'Argentine par des voyous engagés par l'ambassade chinoise.
Lorsque l'assaut s'est produit, Luo Gan se préparait à aller au congrès rencontrer le vice-président de l'Argentine. Les pratiquants avaient déployé des banderoles pour protester contre la persécution et en particulier, contre les crimes de Luo. Ils distribuaient aussi de l’information sur le procès contre Luo et les preuves de ses crimes aux membres du congrès. Tout à coup, des Chinois sont apparus et ont saisi violemment les bannières, les dépliants et les biens personnels des pratiquants. Ils ont également attaqué les pratiquants, devant les médias. Quelques Argentins ont tenté d'arrêter la violence; cependant, ils ont aussi été assaillis et certains ont été blessés.
Quelques Argentins ont tenté d'arrêter la violence; cependant, ils ont aussi été assaillis et certains ont été blessés. (Photo: Carlos Carbone) |
Ce qui est étonnant est que les policiers sur place n'ont rien fait pour arrêter la violence. Apparemment, ils avaient reçu l’ordre des hautes autorités de ne pas arrêter les assaillants.
Tandis que l'ambassade chinoise en Argentine et les assaillants étaient les exécuteurs directs de l'assaut, le vrai coupable dans les coulisses était Luo Gan.
Luo Gan, en tant que secrétaire du Comité des affaires politiques et législatives du Comité central du Parti Communiste Chinois (PCC) et en tant que chef du bureau 610, a directement planifié, déployé et dirigé la persécution contre le Falun Gong. Afin de gagner un capital politique personnel, il a arbitrairement assassiné des pratiquants de Falun Gong, a impliqué, contraint et menacé des millions de familles et a créé d’innombrables tragédies familiales et arrestations injustes. Il a manoeuvré le système politique et judiciaire et s'est servi de la machine de propagande nationale pour répandre des mensonges dans le monde entier afin de déformer et démoniser les pratiquants de Falun Gong pour tromper le public. Il a également arrêté et détenu sans raisons les pratiquants de Falun Gong sur une grande échelle à travers le pays pour les persécuter inhumainement et impitoyablement.
Après que Jiang se soit retiré, Luo Gan a continué à pousser la persécution du Falun Gong afin de forcer les nouveaux dirigeants à prendre la responsabilité. Cette année, il a mené une nouvelle ronde d’arrestations des pratiquants de Falun Gong, qui a causé des cas fréquents de torture et de mort. De nombreux cas extrêmement ignobles se sont produits. De plus, il amène la persécution et l'injustice partout où il va.
Amnesty International soutient le Falun Gong
Au début, les médias argentins étaient confus au sujet de cet incident. Certains ont dit que l'assaut était une lutte entre deux groupes de Chinois avec des avis différents. Du à cette cette confusion, Amnesty Internationale (AI) a tenu une conférence de presse pour clarifier les faits de l'incident l'après-midi du 16 décembre. Le représentant de AI a dit que AI ne peut pas tolérer le fait qu'un criminel coupable de génocide soit venu en Argentine et ait mené des voyous à attaquer les pratiquants de Dafa. Citant un témoin oculaire, un porte-parole a dit: "c'est l'Argentine, pas la Chine communiste."
Dans une déclaration faite à la conférence de presse, M. Pablo Marsal, président de A.I en Argentine a dit "Amnesty International a toujours soutenu Falun Dafa. Ce n'est également pas la première fois que ce groupe a été agressé dans notre pays. Les rapports annuels d’Amnesty International, qui sont bien connus dans le monde, rapportent les violations des droits de l'homme en Chine contre différents groupes spirituels et sociaux. Le fait le plus saisissant dans notre pays est que, pour la deuxième fois, nous voyons qu'un certain groupe lié aux fonctionnaires du gouvernement chinois, attaque avec impunité, sur le sol de l’Argentine, devant le Congrès de la nation, un groupe paisible qui est connu partout dans le monde en tant que groupe spirituel. C’est totalement incompréhensible.
Nous voulons vraiment que les autorités de l'Argentine enquêtent sur cet incident. L' incident a attiré l'attention des organismes des droits de l'homme.
Après le dernier incident, Falun Dafa a protesté auprès de la police. Ils ont enregistré une poursuite judiciaire qui n'a mené nulle part. Ils ont maintenant enregistré une autre poursuite contre ces agresseurs. Les fonctionnaires d'un autre pays violent notre souveraineté Argentine dans notre pays. C'est quelque chose qui ne peut pas continuer. Naturellement c’est vrai ce qui se produit en Chine et, apparemment, la persécution a commencé à s'étendre à un pays comme le nôtre, l'Argentine, un pays qui est fier de défendre les droits de l'homme."
La lutte désespérée des perpétrateurs n'empêchera pas leur désintégration
L'agression de pratiquants en Argentine et la violence de la police en Thaïlande incité par le PCC ont souligné la nature sans scrupules du PCC et sa lutte désespérée avant sa désintégration. Le complot des persécuteurs du PCC qui incluent Luo Gan, Zeng Qinghong et d'autres ne peut plus nuire au Falun Gong. Au contraire, tout ce qu'ils font permet seulement à plus de gens d’identifier la nature malveillante du PCC et leur fait abandonner le parti.
Les pratiquants ont dit que la persécution des Chinois innocents par le PCC, particulièrement la persécution brutale du Falun Gong, est reconnue par de plus en plus de personnes à travers le monde. La vague irrésistible de démissions du PCC indique que celui-ci s'effondrera. Les pratiquants espèrent que le gouvernement de l'Argentine sauvegardera les droits de l'homme et la justice pour le bien de son propre peuple et ne se laissera pas confondre par les mensonges du PCC. Les pratiquants demandent au gouvernement de juger les agresseurs et d’enquêter sur les coupables dans les coulisses.
Les pratiquants poursuivent les assaillants pour assaut physique et menaces verbales de mort. En même temps, ils poursuivent également la police fédérale pour ne pas avoir rempli son devoir de protéger les citoyens.
http://en.clearharmony.net/articles/200512/30472.html
Traduit de l’anglais au Canada le 19 décembre 2005
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