CIFD : L’ambassade chinoise fait pression sur la police thaïlandaise pour arrêter huit réfugiés des Nations Unies pratiquant le Falun Gong

Parmi les détenus, il y a une petite fille de 5 ans, dont la maman a été tuée en détention par la police chinoise; les pratiquants font une grève de la faim.
 
Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Le 16 décembre 2005


Des policiers en uniforme et en civil transportent un pratiquant de Falun Gong à Bangkok. Les pratiquants méditaient dans une protestation silencieuse de l’autre coté de la rue de l'ambassade chinoise.
BANGKOK (CIFD) - Trois hommes, deux femmes et trois de leurs enfants âgés de 5, 6 et 14 ans -- tous réfugiés chinois avec des documents de protection de réfugiés des Nations Unies -- ont été arrêtés aujourd'hui alors qu’ils étaient en méditation en face de l'ambassade chinoise à Bangkok. Les adultes ont été officiellement accusés. Excepté pour une fille de 14 ans qui a été libérée, ils sont tous actuellement détenus au Centre de détention d'immigration de Bangkok.

Wikorn Jarupruch, un enquêteur de l'immigration thaïlandaise qui a interviewé les pratiquants en détention, leur a dit que l'ambassade chinoise qui avait donné des directives à la police pour arrêter les protestations.

Les huit faisaient partie d’une dizaine de pratiquants de Falun Gong venus s’asseoir ce matin sur le trottoir en face de l'ambassade chinoise. Ils protestent à cet endroit quotidiennement depuis le 6 décembre, attirant l’attention sur le double viol des pratiquantes de Falun Gong par un policier chinois et les six ans de persécution du Falun Gong.

Ces derniers jours, la police thaïlandaise a fouillé les pratiquants et confisqué leurs banderoles Lors d’un des incidents, on a vu les policiers thaïlandais entrer et sortir de l'ambassade chinoise avant de traverser la rue pour empêcher la protestation silencieuse des pratiquants.

Le 14 décembre, les pratiquants ont rencontré la police thaïlandaise. Pendant trois heures ils ont expliqué pourquoi il était si important qu’ils révèlent la persécution du Falun Gong en Chine et les autres crimes répugnants du parti communiste chinois. Les fonctionnaires semblaient comprendre et ont sympathisé avec les victimes d'une telle injustice.

Cependant, jeudi matin, peu de temps après 11h00, près de 20 policiers thaïlandais se sont approchés des pratiquants. Certains ont été soulevés avec leurs jambes encore croisées en position de méditation.

La raison officielle, donnée par l'officier Pithipan Krisdakorn, pour arrêter les cinq adultes, est qu'ils n'ont pas montré de preuve d'entrée légale en Thaïlande. Mais comme de nombreux réfugiés, les pratiquants arrêtés n'ont pas de passeports mais des lettres officielles de statut de protection du bureau du haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).

Parmi ceux arrêtés par la force, se trouvent Huang Guohua et sa fille Kaixin de 5 ans. Luo Zhixiang, la mère de Kaixin, a été tuée en détention par la police chinoise, en l’an 2002 alors qu’elle était enceinte de trois mois. Kaixin a vécu avec ses grands parents en Chine jusqu'au mois de décembre dernier lorsqu’elle a retrouvé son père à Bangkok. Il s'était enfui en Thaïlande plus tôt après avoir été lui-même également arrêté et torturé en Chine.

Certains des pratiquants détenus font la grève de la faim pour protester contre leur détention.

Source :
http://faluninfo.net/displayAnArticle.asp?ID=9317

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.