Le 26 octobre 2005, l'Indépendant Business Weekly , hebdomadaire indépendant de la Nouvelle Zélande, a publié un article écrit par Kelly Sinoski. L'article déclare qu’à la demande de Chris Laurent, l'avocat des pratiquants de Falun Gong, la cour a réexaminé un procès civil intenté par les pratiquants au mois d’octobre passé, accusant Jiang Zemin, l'ancien dirigeant chinois, Li Lanqing, premier ministre adjoint et Luo Gan de torture, de conspiration et d'autres crimes. Le juge Priestley a dit que sous réserve des ressources juridiques, le cas justifait une audition complète avec deux juges.
L'article déclare également qu'onze immigrés chinois qui pratiquent le Falun Gong pourraient avoir une chance de porter des accusations de torture contre des fonctionnaires du parti communiste chinois. Les onze ont déclaré qu’ils ont été torturés en Chine et poursuivent trois haut fonctionnaires chinois, parmi lesquels Jiang Zemin, l'ancien dirigeant chinois.
Le juge John Priestley a annulé un jugement antérieur de la Cour Suprême d' Auckland qui avait interdit aux pratiquants de présenter une déclaration de revendication et un avis de démarches à l’extérieur de la Nouvelle-Zélande.
Chris Laurent, l'avocat des pratiquants à Auckland, a dit que statuer les questions concernant le procès était d'une" importance énorme." Une demi-journée de révisions de la décision a été accordée à sa demande.
La révision concerne un procès civil intenté par des pratiquants de Falun Gong en octobre dernier, accusant Jiang Zemin, l'ancien dirigeant chinois, Li Lanqing, le premier ministre adjoint et Luo Gan d'arrestation injustifiée, d’emprisonnement erroné, de coups et blessures, de mauvaise gestion de leur mandat public, de torture et de conspiration.
Chacun des onze plaignants est un résident permanent, citoyen ou réfugié de la Nouvelle-Zélande. Ils demandent des compensations spéciales ainsi que des compensations générales pour la somme de $250.000 ajoutées à la somme de $10.000 pour chaque arrestation injustifiée, $5.000 pour chaque jour d'emprisonnement illégal, $10.000 pour chaque acte de torture et des compensations exemplaires de $250.000.
Le juge Priestley a dit qu'aucune des actions prétendues ne s'est produite en Nouvelle-Zélande, mais les pratiquants de Falun Gong n'ont pas accès à la justice en Chine et si l'un d'eux devait retourner en Chine pour une poursuite, leurs situations "pourraient bien être sinistres."
Il a également noté que Lawrence, un ancien commissaire auprés de la Commission des droits de l'homme de la NZ, était disponible pour faire des soumissions à l'audition antérieure mais n'en avait pas eu l'opportunité.
Le juge a dit, “Au cœur du problème réside l'incapacité des citoyens et des résidants permanents de la Nouvelle-Zélande d'accéder aux Tribunaux de la République Populaire de la Chine pour réparation."
La poursuite allègue que les fonctionnaires du PCC sont responsable des actions de leurs subalternes en persécutant les plaignants
Dans la déclaration de réclamation, les pratiquants de Falun Gong allèguent que les trois fonctionnaires chinois ont été "indirectement responsables des actions de leurs subalternes en persécutant les plaignants."
La réclamation maintient que Jiang Zemin a établi la politique et la campagne nationale pour supprimer le Falun Gong et ses pratiquants et a déclaré le Falun Gong [mots calomnieux omis].
La réclamation dit que le Li Lanqing "a conçu et surveillé l'exécution de nombreux aspects de la campagne contre le Falun Gong," y compris la rééducation par les travaux forcés, le lavage de cerveau, la détention et la torture illégale, tandis qu’apparemment Luo Gan participait directement dans la conception des politiques pour intensifier la persécution du Falun Gong.
Les pratiquants déclarent qu’ils ont été emprisonnés, forcés d'observer des films calomniant le Falun Gong, menacés de peines de travaux forcés et torturés. Plusieurs ont été emprisonnés dans des cellules sans eau chaude même si la température à l'extérieur était au-dessous de zéro.
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Traduit de l’anglais au Canada le 15 novembre 2005
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