Le territoire de la Guadeloupe se compose de 6 îles : la Guadeloupe, la Désirade, Marie-Galante, les Saintes, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, (photo de l’Archipel).
Le Falun Dafa étant déjà connu sur l’île de la Guadeloupe, au mois d’août 2004, des pratiquantes sont allées à la Désirade, à Marie-Galante et aux Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) afin de présenter le Falun Dafa et clarifier la vérité aux autorités locales et à la population. En octobre nous avons continué avec les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Malgré le fait que nous n’ayons pas pris rendez-vous, les Maires ou leur Adjoint nous ont bien reçues et ont posé beaucoup de questions très pertinentes. Ils étaient touchés que nous nous soyons déplacées depuis la Guadeloupe pour venir leur apporter les informations relatives au Falun Dafa. Ils ont apprécié de pouvoir en discuter de vive voix et nous ont dit que le dossier que nous leur avions remis serait lu dans la journée et qu’ils iraient sur Internet pour en savoir plus.
Deux questions revenaient souvent lorsque nous entrions en contact avec le bureau de l’accueil ou le secrétariat de la Mairie : « Vous êtes une association et vous ne demandez pas d’argent, pourquoi donc voulez-vous voir le Maire ? », ce à quoi nous répondions que nous voulions simplement lui présenter le Falun Dafa et lui parler de la persécution de cette pratique en Chine.
Lors de notre visite à la Mairie de Terre-de-Haut (Les Saintes) une jeune femme qui était à l’accueil nous a longuement interrogées sur le Falun Dafa et sur la persécution en Chine.
Après un long moment, elle resta pensive puis nous dit : « Ceux qui sont contre votre pratique en Chine n’ont finalement rien compris. » Surprises, nous lui avons demandé de préciser sa pensée. Elle nous répondit d’un ton affirmatif : « Ils parlent de XX mais ils se trompent. » Nous lui répondîmes : « Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? ». Elle nous dit alors : « N’importe qui ne peut entrer dans votre Falun Dafa . En effet, il faut avoir une forte personnalité pour déjà accepter de vouloir se regarder soi-même et prendre en compte ses défauts, ses insuffisances… Ensuite, effectuer la démarche de vouloir se corriger. Puis d’entamer cette démarche et de tenir bon. Je vous avouerai que moi je ne m’en sens pas encore le courage. Par contre, dans une secte ce sont plutôt des gens de faible caractère qui sont acceptés car ils sont plus faciles à manipuler ».
La seconde question posée par les Maires et la population était : « mais votre pratique a l’air de quelque chose de très bien, expliquez-moi donc pourquoi elle est persécutée en Chine, je ne comprends pas ? ».
Le Maire de Grand-Bourg de Marie-Galante nous a demandé à propos de la persécution pourquoi nous ne parlions que de celle du Falun Dafa en Chine alors qu’il y en avait tant d’autres. Nous lui avons répondu qu’effectivement il y en avait d’autres mais que cette persécution visait des gens qui ne voulaient que deux choses pouvoir faire les cinq exercices de la pratique en paix et devenir de meilleures personnes en appliquant « Vérité, Bonté, Patience » et que si le fait de se comporter suivant ces trois principes n’était pas correct ce sont tous les pays du monde qui seraient en danger. Il a marqué quelques secondes de réflexion et nous a dit : « Vous avez raison ! », (photo).
Par ailleurs, beaucoup de gens nous ont remerciées pour notre démarche et un Monsieur a dit : « Vous venez jusqu’à Marie-Galante faire tout cela pour nous gratuitement et bénévolement : Dieu vous le rendra ».
L’étonnement des Maires ou de leur Adjoint était perceptible lorsque nous leur proposions, si cela intéressait leurs administrés, de venir pendant quelques jours dans leur commune montrer gratuitement la pratique et que de plus nous ne leur demandions ni hébergement ni quoi que ce soit d’autre. A propos de la pratique, l’Adjoint au Maire qui nous a reçu à Terre-de-Bas, après une conversation soutenue pendant laquelle il nous a posé beaucoup de questions, intrigué par celle-là, nous a demandé de lui faire une démonstration pour qu’il ait une idée de ce que c’est afin qu’il puisse en parler lors de son compte rendu au Maire et au Conseil municipal de notre visite. Ce qui a été fait, (photo).
Tous les Maires ou leur Adjoint nous ont donné leur accord pour distribuer les brochures à la population ou pour montrer la pratique. Le Maire de la Désirade nous faisant remarquer que dans son île les gens sont très croyants et qu’ils risquaient de mal interpréter notre démarche, si nous étions victimes de quelque agression que ce soit, il nous donnait sa protection et nous invitait à revenir à la mairie lui en faire part. Sentant que ce n’était pas des paroles en l’air, nous l’avons rassuré en lui disant que nous n’avions jamais eu ce genre de réaction de la part des gens et de ne pas s’inquiéter.
Certains Maires ou leur Adjoint nous ont demandé de garder le contact avec eux et d’autres qu’ils nous contacteront. En effet, dans certaines îles ils avaient des manifestations annuelles auxquelles ils souhaitaient nous inviter, (photo Adjoint au Maire de Capesterre de Marie-Galante). Ils nous ont tous interrogées sur ce qu’ils pouvaient faire pour nous aider afin d’arrêter cette persécution.
Toujours sans rendez-vous, nous avons pu passer à l’antenne de Radio Basses à Marie-Galante où l’animateur nous a fort bien reçues. Nous avons pu expliquer en quoi consistait le Falun Dafa ou Falun Gong et sa situation dans le monde et clarifier la vérité au sujet de la persécution en Chine (photo). Une dizaine de minutes après l’émission, une auditrice de Saint-François, sur l’île de la Guadeloupe, nous appelait pour nous demander où elle pourrait pratiquer. Le samedi suivant cette auditrice se rendait au point de pratique le plus proche de son domicile.
Après une distribution de prospectus, nous regagnions notre gîte lorsqu’une voiture qui nous dépassait s’est brusquement arrêtée et a fait marche arrière pour venir à notre niveau. La conductrice nous a appelées, s’est excusée de nous avoir interpellées et nous a posé des questions plus précises sur le Falun Dafa. Elle a surtout voulu que nous lui indiquions clairement où elle pourrait pratiquer, car elle se déplaçait souvent entre son île, la Guadeloupe et la Métropole, et où elle pourrait acheter les livres.
Deux des pratiquantes qui ont parcouru la Désirade et les Saintes, avant d’être rejointes par deux autres pratiquantes pour Marie-Galante, n’avaient jamais fait ce type de démarches seules et ont donc surmonté ce handicap avec dans leur cœur la phrase de Maître Li : « La Loi est sans limites » donc se répétait-elles, inutile de créer soi-même des barrages et des limites car ceux-ci ne seront que le reflet de nos attachements, insuffisances et lacunes ; or la clarification est aussi un processus qui doit justement nous permettre de prendre conscience de tout cela et de les éliminer au fur et à mesure !
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