Les actions en justice intentées en dehors de Chine contre de hauts fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) sont devenues un aspect important des efforts des pratiquants pour résister à la persécution.
En juin 2005, quarante sept telles actions en justices avaient été intentées. Les prévenus sont des dizaines de fonctionnaires du PCC parmi lesquels Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing, Zhou Yongkang, Zeng Qinghong, et Li Lanqing. Trente cinq avocats de vingt neuf pays représentent ou conseillent les plaignants, en faisant le plus grand groupe de procès planétaires sur les abus des droits de l’homme depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Certains peuvent se demander : “Dès que vous intentez une action en justice, ils rentrent précipitamment en Chine. Que pouvez vous leur faire, quel est l’intérêt de les poursuivre ? »
Lorsque Hu Jintao a visité les Etats-Unis et le Canada en 2005, le Ministre chinois du commerce Bo Xilai prévoyait au départ de venir en tant que membre d’une délégation. Cependant, parce que Bo a été poursuivi aux Etats-Unis voici un an alors qu’il accompagnait le Vice premier Wu Yi aux Etats-Unis, les pratiquants de Falun Gong ont appelé à ce que Bo se voit interdire l’entrée aux Etats-Unis. Finalement Bo n’est pas venu avec Hu. Qui voudrait amener avec lui quelqu’un qui est l’objet de poursuites criminelles lors de sa visite à d’autres pays ? Quel Président d’un pays voudrait se faire voler l’attention médiatique par un fonctionnaire de sa délégation ? En tant que Ministre du commerce, si Bo ne peut plus voyager hors de Chine pour négocier des affaires, bien qu’il soit encore jeune, a-t-il un quelconque avenir politique ?
Les actions en justice hors de Chine ont manifestement un fort impact de restriction sur les fonctionnaires du PCC qui ne connaissaient pas de limite à la persécution. En fait, les fonctionnaires du PCC qui ont suivi Jiang Zemin et son gang dans la persécution ne se soucient que de leur rang, de promotion, d’intérêts personnels, de richesse, de leurs enfants, d’aller à l’étranger, et de leur futur quand ils prendront leur retraite. Ils rêvent de transférer leurs richesses à l’étranger, et ils font tout ce qu’ils peuvent pour envoyer leurs enfants dans les pays étrangers où ils pourront déménager dans le futur. Ces fonctionnaires souhaitent vraiment cette opportunité d’aller eux-mêmes à l’étranger. A part le tourisme, ils peuvent aussi faire de l’argent et utiliser l’expérience pour redorer leur carrière politique.
Toutefois, avec les poursuites pour torture, génocide et crimes contre l’humanité, ces fonctionnaires n’osent plus quitter la Chine. Leurs futurs politiques sont limités. Bien qu’ils soient protégés à présent par le groupe de Jiang, la situation est vouée à changer. Pour les fonctionnaires faisant face à des poursuites, leur futur politique est en train de capoter et ils ne pourront plus transférer leurs richesses à l’étranger. C’est le meilleur avertissement pour ceux qui ont participé à la persécution pour obtenir un capital politique.
Zhao Zhifei, directeur adjoint du bureau de la police dans la province de Hubei, et Bo Xilai, Ministre du commerce, ont tous les deux personnellement reçu des assignations lors de leur visite aux Etats-Unis.
La remise d’une citation à comparaître à Jiang a été plus dramatique. Jiang a été poursuivi lorsqu’il a visité Chicago en octobre 2002. Pourtant le PCC a publiquement nié que c’était arrivé. L’avocat des plaignants a alors utilisé la FedEx pour remettre la citation à la Chine. C’est le Ministre des Affaires étrangères qui l’a reçue le premier. La nature spéciale du document a placé le Ministre des Affaires étrangères face à un dilemme. Ils ne peuvent pas dire qu’ « il n’y a pas une telle personne, » mais il ne peuvent pas non plus signer et l’accepter. Ils ont transmis le document au Bureau de Jiang Zemin à Zhongnanhai. T. Huang avec le bureau de Jiang ont signé le reçu, ce qui est devenu une preuve importante de la remise de la citation.
La réaction des prévenus a démontré le pouvoir de ces actions en justice.
Jiang a utilisé des voies diplomatiques pour dire aux Etats-Unis et aux autres gouvernements qu’ils étaient “prêts à faire des compromis sur toute autre chose pour empêcher l’action en justice de se poursuivre » Lorsque Zhao Zhifei a reçu la citation à son hôtel à Manhattan, il a immédiatement changé ses plans et est rentré en Chine. Chen Zhili, ancienne ministre de l’Education et complice dévouée de Jiang, était en visite en Tanzanie lorsqu’elle a reçu la citation. Elle n’a trouvé aucune excuse pour s’enfuir et est devenue la première personne à apparaître devant la justice pour son implication dans la persécution. Su Rong ancien Secrétaire adjoint du PCC de la province de Jilin, a reçu une citation alors qu’il visitait la Zambie avec Wu Bangguo. Après presque dix jours de cavale et à se cacher alors qu’il était recherché par la police il s’est échappé pour l’Afrique du sud et finalement pour la Chine après bien des difficultés.
Chaque action en justice est comme un coup donné sur la tête des prévenus. C’est un semonce pour les collaborateurs des prévenus. C’est un baquet d’eau versé sur les flammes brûlantes de la persécution.
Le PCC, qui est habitué à tuer et à persécuter les gens comme bon lui semble, pensait que rien ne pouvait le contrôler. Mais alors que les valeurs universelles de l’humanité deviennent largement acceptées, que de plus en plus d’échanges ont cours entre pays, la population chinoise a appris à utiliser la justice et les lois internationales comme un puissant outil pour restreindre la tyrannie du PCC.
Une annonce publiée par l’Association de Falun Dafa le 9 octobre 2005 déclare : “Ceux qui refusent de faire la juste chose et continuent à suivre les politiques de persécution du régime de crapules de Jiang seront sévèrement punis comme les auteurs de crimes impardonnables. » A ce moment critique de l’histoire, l’Association de Falun Dafa a fait une annonce spéciale : « A compter d’aujourd’hui, les pratiquants de Falun Gong outremer intenteront des poursuites civiles ou criminelles contre tout gouvernement important ou fonctionnaire du PCC qui participent ou continuent à appliquer la persécution du Falun Gong, et ajoutent en conséquence de nouveaux crimes à ceux qu’ils ont déjà perpétrés contre le Falun Gong. »
Le but ultime des actions en justice des pratiquants du Falun Gong est de stopper la persécution. D’un côté, les procès servent à placer cette persécution clandestine à long terme sous l’attention de la communauté internationale, utilisant les pouvoirs de la communauté internationale pour restreindre la brutalité du PCC et punir les criminels en utilisant les lois internationales. De l’autre, les procès envoient un avertissement aux fonctionnaires qui ont participé à la persécution, leur donnant une opportunité de se racheter et de compenser pour leurs fautes, tout en encourageant les personnes bienveillantes qui croient en la justice.
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