Mme Wang Xia, née en 1974, était une résidente de la ville de Linhe, en Mongolie intérieure. Parce qu’elle cultivait diligemment Falun Dafa, elle a été soumise à l’arrestation et à la détention de nombreuses fois depuis 1999. La dernière fois qu’elle a été arrêtée, elle a été condamnée à 7 ans de prison. Lors de sa détention à la Première prison pour femmes de Mongolie intérieure, elle a été soumise à une torture brutale. De plus, elle a été une fois envoyée dans un hôpital pour malades mentaux pour y être torturée davantage, ce qui a eu pour conséquence qu’elle a perdu la mémoire.
En novembre 1999, Wang Xia a été envoyée au Camp de travail pour femmes de Mongolie intérieure. Elle a été la première pratiquante de Dafa en Mongolie intérieure envoyée dans un camp de travail. Elle y a été détenue jusqu’en août 2000, elle était alors enceinte de 8 à 9 mois. En février 2002, elle a été arrêtée de nouveau et envoyée au Centre de détention de Hohhot. En mars 2002, Wang Xia a fait une grève de la faim mais après 29 jours de grève de la faim, elle a été renvoyée chez elle parce que le Centre de détention ne voulait pas avoir à prendre la responsabilité de sa possible mort dans le camp. Cependant, ils ont continué à la surveiller après qu’elle soit retournée chez elle. Le troisième jour de son retour, afin d’éviter de futurs harcèlements, elle s’est échappée en grimpant par dessus le mur de la cour, mais son dos et son visage ont été blessés. Ayant découvert qu’elle s’était échappée, la police a émis un mandat d’arrêt et a commencé à la chercher partout. Le 21 mai 2002, elle a été capturée à Baotou, en Mongolie intérieure et envoyée au Centre de détention de Baotou. Le 23 mai, Wang Xia a commencé une grève de la faim, pour laquelle elle a été battue et brutalement gavée de force. Le 28 juillet 2002, elle a été transférée au Centre de détention de Hohhot, où elle s’est jointe à d’autres pratiquants détenus dans une grève de la faim collective. En août 2002, elle a été condamnée à 7 ans de prison et envoyée dans la Première prison pour femmes de Mongolie intérieure.
Pendant sa detention, Wang Xia a recommencé une grève de la faim. En décembre 2002, elle a été envoyée au second hôpital de Hohhot, où elle était surveillée de près par quatre détenus, y compris Li Xuemei, Liu Xiaojie, Gu Mo, et Liu Xiaoyuant. Chaque jour, ces personnes trouvaient davantage de façons de la torturer. L’hôpital ne lui a prêté aucune attention. Une fois qu’il la gavait personnellement de force Wang Xia, le chef de l’hôpital a eu tout son corps tâché par le lait qui est sorti de la bouche de Wang Xia.
Wang Xia a été battue quasiment chaque jour, ajoutant de nouvelles plaies sur son corps avant même que les précédentes ne soient guéries. Les quatre personnes qui la surveillaient ont utilisé des méthodes inhumaines pour la torturer. Par exemple, ils ont fendu en deux le manche d’un balais et entouré les deux parties avec du tissus. Puis ils les ont utilisées pour battre Wang Xia. Le plus horrible est qu’ils ont enfoncé le manche du balais dans son vagin. Une fois, Wang Xia n’a pas obéi à un ordre, alors ils l’ont attrapée par les cheveux et l’ont traînée depuis le troisième étage jusqu’en bas. Ils lui ont infligée un sérieux passage à tabac dans la cour. Puis ils ont inséré des épingles de sûreté dans ses doigts et les ont chauffées avec un briquet. D’autres fois, ils l’ont ligotée pendant qu’ils jouaient aux cartes. Pendant la détention, la police a également fait venir son père, son mari et son bébé pour qu’ils fassent pression sur elle pour qu’elle renonce à la cultivation. Pendant l’été, elle était attachée à un lit tout le jour durant, avec un tube d’alimentation inséré dans son nez et elle était incapable de faire le moindre mouvement.
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Plusieurs personnes qui l’ont surveillée ont dit : “mieux vaut qu’elle ne se souvienne de rien. Sinon, elle pourrait révéler ce que nous lui avons fait au monde extérieur. »
Une semaine après qu’elle soit retournée chez elle, le père de Wang Xia a appelé la prison leur disant qu’elle avait survécu. Puis la police est venu la chercher pour la ramener en prison.
Wang Xia ne se souvient plus de rien à présent. En prison, elle mange ce qu’on lui donne à manger, si personne ne lui donne à manger, elle ne réclame rien.
Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2005/9/18/110644.html
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