Nous n’arrêtons que des bonnes personnes, au lieu des mauvaises

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo
Le camp de travaux forcés de Wujiabaozi dans la ville de Fushun, Province de Liaoning, a reçu le prix 2001 du régime de Jiang pour sa persécution brutale des pratiquants de Falun Dafa. Depuis 1999, environ 3 000 pratiquants y ont été torturés ; au moins d’eux d’entre eux ont été torturés à mort, et plusieurs autres sont handicapés à vie.
1. Grèves de la faim
Les pratiquants de Dafa n’ont jamais cessé leurs grèves de la faim afin de protester contre la persécution. Avant le Nouvel An Chinois 2002, des douzaines de pratiquantes ont fait une grève de la faim pour protester contre la torture du pratiquant Zou Guirong. Les autorités de la prison ont alors envoyé des détenus criminels pour les nourrir par la force. On a dit publiquement à ces prisonniers qu’ils étaient « libres de toucher les corps des pratiquantes ». Ils ont envoyé des pratiquants blessés et dans un état critique à l’hôpital n° 2 pour continuer à les y torturer. De cette façon, toute mort peut être due à l’erreur médicale.
Le 4 février 2002, vingt-cinq pratiquants ont entamé une grève de la faim en soutien des femmes pratiquantes. Maintenant, 51 jours après, Yao Yanhui, Wang Zhongyuan, et Wang Dejun persistent encore. Ils sont sévèrement traumatisés, à la fois mentalement et physiquement, et leur condition est très critique. Chaque jour, on les nourrit de force avec de la soupe de maïs. Les gardiens de prison les enferment dans un dépôt sombre et froid, où il n’y a pas de chauffage.

2. Des peines de détention indéfinies
Parmi ces pratiquants détenus, trente-six furent arrêtés et détenus sans explication. Plusieurs d’entre eux ont été détenus jusqu’à six mois, alors que les autres ont été détenus pendant 3 à 4 mois. Les officiels du gouvernement au « bureau 610 » ont les pleins pouvoirs pour arrêter n’importe qui n’importe quand sans mandat d’arrêt et avec une totale liberté d’action. Lorsqu’il a été questionné par des pratiquants de Dafa, le secrétaire du comité de sécurité et du district politique de Shuncheng, M. Wang, a répondu : « Les lois du Parti sont flexibles et nous pouvons les utiliser à notre façon ». ."
Le commissaire divisionnaire adjoint du commissariat de police de Yongtoushan, comté de Quingyuan, a vicieusement déclaré. « Nous n’arrêtons que les bonnes gens, à la place des mauvais. »
The Political and Security Committee's "610 office" ordered the illegal arrest and detention of the thirty-six practitioners to long terms without due cause.
Le comité de la politique et de la sécurité du « bureau 610 » a ordonné l’arrestation illégale et la détention des trente-six pratiquants pour de longues peines, sans donner de raison.

3. Des traitements inhumains
L’équipe n° 9 est comme l’enfer pour un pratiquant de Dafa. Lorsqu’ils rentrent pour la première fois dans la cellule, les pratiquants de Dafa sont attaqués par les détenus criminels. Les voyous utilisent plusieurs méthodes de torture, telles que « sauté de foie » (frapper la gorge) et « écraser le frein » (marcher sur la tête et pousser contre le mur). Ils jettent aussi de l’eau froide sur les pratiquants pendant l’hiver. Leur objectif est de les forcer à abandonner leur foi. Après le « sauté de foie », les pratiquants Jiang Weijie (47 ans) et Zhao Minggui (59 ans), ont souffert de graves lésions aux cordes vocales. Trois mois plus tard, ils parlent toujours avec une voix rauque.
Les prisonniers responsables de crimes ont le droit d’envoyer et de recevoir du courrier, mais les pratiquants n’y sont pas autorisés. Les détenus peuvent voir leur famille régulièrement, une fois par mois, mais les pratiquants, non. Les membres des familles sont obligés de maudire Dafa et le Maître avant une visite. S’ils refusent de le faire, ils n’ont pas le droit de visiter les leurs.
Notre nourriture est principalement de la soupe et des légumes salés. On nous donne une ration de riz par jour. Le reste est composé de pain de maïs de mauvaise qualité. Ils n’utilisent pas d’huile pour nos repas. La qualité se détériore de jour en jour, mais le coût pour les pratiquants s’élève de 300 à 800 Yuan par mois [le revenu mensuel moyen en Chine urbaine s’élève à 400 Yuan].
Le temps de pause est limité à moins de 20 minutes par jour. Depuis le 5 avril, les pauses ne sont même plus autorisées. Les pratiquants ont l’obligation de s’asseoir dans leur cellule toute la journée. Leurs visages sont pâles, dû au manque de lumière.
Les gardes de police malfaisants abusent souvent de nous de façon physique et verbale. Ils n’emploient pas de mots décents pour les pratiquants. Lors des réunions, le directeur de camp commence à nous maudire dès qu’il ouvre la bouche. Une fois, le pratiquant Wang Zengli (52 ans) était assis sur son lit. Le gardien de prison Wang Lixin déclara qu’il a vu Wang Zengli joindre ses mains (une posture de méditation) par la caméra de surveillance. Il accourut à la cellule et punit Wang Zengli en le frappant et en lui donnant des coups de pied.
Lorsqu’il a été promu Chef de Département pour la première fois, Wang Jun a interdit aux pratiquants l’accès aux toilettes pendant la nuit.

4. Pas de complaisance avec la persécution
Meng Chonghe, un homme âgé de 32 ans, est natif de la ville de Tieling. Au début mars, il a sévèrement battu le pratiquant Cui Yuqing, âgé de 53 ans. A ce moment-là, Cui avait entamé une grève de la faim depuis de nombreux jours et était très affaibli. Rendu fou, Meng a tellement battu le vieil homme que celui-ci a eu besoin de 6 points de suture à la tête. Les autorités de la prison ont essayé de couvrir l’histoire, mais tous les hommes qui étaient pratiquants ont aussitôt entamé une grève de la faim pour faire procéder à des actions disciplinaires contre Meng. Sous la pression, la prison a rajouté 3 mois à la peine de Meng. Mais ils ont aussi ajouté 2 mois à la peine de la victime Cui, assumant que Cui avait médité. Cui s’opposa à la décision et continua sa grève de la faim.
Les autorités de la prison ont affiché des photos aux murs appelant à diffamer le Falun Gong et nous ont forcés à les regarder. Nous avons refusé et protesté avec force. Ils ont du abandonner cela.

Avec l’aide et l’encouragement mutuel, ceux qui ont subi des lavages de cerveau reviennent vers Dafa. De moins en moins d’individus restent sur le mauvais chemin. De plus en plus sont engagés pour le Fa [les enseignements du Falun Gong]. Parmi les 44 hommes qui sont pratiquants, seulement sept ont succombé. Des 29 femmes qui sont pratiquantes, aucune d’entre elles n’a cédé. Dans tout le camp de travaux forcés, parmi les 80 personnes que je connais, seuls cinq ont compromis leurs principes. Ceux qui ont succombé sont devenus totalement isolés. Il y a un an, le camp a déclaré aux média, « Nous sommes capables de convaincre 98% des gens d’ abandonner le Falun Gong ». Un an après, la preuve a porté un coup dur à tous ces mensonges.
Un pratiquant de Dafa, le 27 mars 2002

Mise à jour
Le 30 mars 2002, environ 120 femmes pratiquantes ont orchestré une grève de la faim pour protester contre la décision du camp de transférer les pratiquants de la région de Zhangdang pour plus de persécution. A la date du jour (3 avril 2002), nous entamons notre cinquième jour de grève de la faim.
Le 1er avril, Wang Zhongyuan était affaibli et pâle à cause de sa grève de la faim qui a duré plus de 40 jours. Lorsqu’il a refusé d’être nourri par la force, l’adjoint de la division Wang Jun a torturé Wang Zhongyuan. Ils ont utilisé des bâtons électriques sur son cou, ses mains et le bas de son dos. Ils l’ont aussi forcé à se pencher et à étendre les bras comme un avion. Après le refus de Wang Zhongyuan, ils ont intensifié leurs coups inhumains. Le même jour, les brutes ont aussi torturé Yao Yanhui, qui était en grève de la faim depuis deux mois.
Le 3 avril 2002

Source: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/4/23/21253.html

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.