J’ai commencé à apprendre le Falun Dafa au début de l’an 2000. Depuis, j’ai validé la Loi essentiellement en écrivant des articles. Quand j’étais étudiant, je n’étais vraiment pas doué pour l’écriture, j’étais même le plus mauvais de ma classe. Ce n’est que quelques années avant d’obtenir la Loi que j’ai commencé à saisir quelques techniques d’écriture. Pendant une formation sur le tas, j’ai participé à une compétition d’écriture. A ma grande surprise, j’ai gagné le 1er prix devant de nombreux participants venant de tous les collèges de Taiwan. Après cette victoire, j’étais très confiant sur ma capacité à écrire. Cela a posé une fondation pour ma validation de la Loi à travers l’écriture d’articles par la suite. Je crois que tout cela n’est pas arrivé accidentellement! J’aimerais partager mes expériences avec mes compagnons de pratique et mes compréhensions sur mes quelques dernières années d’écriture. S’il vous plaît indiquez-moi gentiment ce qu’il peut y avoir d’erroné..
1. Ecrire est un processus qui me permet de me corriger continuellement et d’enlever mes attachements
Lors d’une conversation ou d’un partage impromptu lors de l’ étude de la Loi, on doit réagir vite et décider rapidement de quoi l’on veut parler. Donc nos attachements sont souvent exposés. Cependant, quand on écrit, on peut arrêter ou réécrire l’article si on n’y arrive pas du premier coup. Donc les éléments impurs peuvent être enlevés au travers des corrections successives et des modifications. De plus, dans le processus d’écrire des articles, et quand on étudie la Loi, il est probable que les Buddhas, les Taos et les Dieux, qui existent à des niveaux différents, nous donne des indices. Par conséquent, quand je termine un article, il est souvent d’une très grande qualité. Pendant ce processus, mon xinxing s’élève également.
Des compagnons pratiquants m’ont indiqué que mes articles étaient bien écrits. C’est le résultat de corrections continues et du nettoyage de ces articles.
2. Mes attachements sont exposés pendant mon écriture
En voyant que les Neufs Commentaires sur le Parti Communiste Chinois s’étaient propagés avec force, j’ai pensé que je devais aussi faire une contribution. J’ai écrit cinq articles et révélé systématiquement les crimes du Parti communiste chinois (PCC), en utilisant les Neufs Commentaires et d’autres articles pertinents comme références. Pendant le processus d’écriture, j’ai mis toute mon énergie dans ce travail. Je n’ai pas assez dormi et j’ai négligé la pratique des exercices. J’ai passé presque deux mois à écrire ces cinq articles. Je pensais que ces articles étaient très bien écrits.
J’étais confiant et pensais que les articles seraient certainement publiés. Cependant, après avoir envoyé les articles à différents sites internet, je n’ai reçu aucune réponse, comme s’ils ne les avaient jamais reçus. J’avais passé tellement de temps et fait d’efforts pour ce projet et ça n’avait rien donné. Je me suis immédiatement senti découragé. Je ne voulais même plus prendre mon stylo et écrire, ni même me rendre aux activités de groupe. Je savais que cet état n’était pas juste, mais j’étais incapable de le changer.
Plus tard, après avoir cherché en moi-même, j’ai réalisé que ces cinq articles n’étaient pas si bons que cela. La plupart du contenu provenait des Neufs Commentaires et d’autres articles de pratiquants. Tout ce que j’avais fait était de les avoir réorganisés. Je ne suis pas allé en Chine continentale, par conséquent je n’ai pas une profonde compréhension du PCC. J’ai écrit certains passages simplement en me servant de mon imagination. Donc il était prévisible que ces articles ne soient pas acceptés.
Grâce à cet incident, j’ai vu mes attachements. Je n’avais pas un esprit clair et pur en écrivant ces articles. J’ai aussi développé du ressentiment quand mes articles n’ont pas été acceptés. J’étais loin des standards d’un pratiquant de Dafa !
3. Les projets de validation de la Loi nécessitent une aide factuelle et un véritable engagement
Pendant un partage d’opinion, j’ai fait quelques remarques critiques et donné des suggestions concernant le travail des pratiquants dans les medias. Après m’avoir écouté, un compagnon de pratique m’a dit d’un ton froid : « Les compagnons de pratique travaillant sur les projets de médias ont beaucoup souffert. N’ajoute pas à leur fardeau. Après avoir fait une suggestion, tu dois l’exécuter toi-même ». Après avoir entendu cette réponse, ma réaction immédiate a été, « quelle sorte de logique est-ce donc ? » Le but de partager est de laisser chacun exprimer ce qui le préoccupe. C’est la seule façon pour les pratiquants de s’améliorer comme un seul corps. Est-ce encore un partage si on n’est pas autorisé à faire des suggestions ? La logique selon laquelle quelqu’un ne peut pas demander aux autres de faire bien si lui-même n’y arrive pas, n’est-ce pas une notion déviée que le groupe pervers… »
De retour à la maison, j’ai pensé aux mots du pratiquant et j’ai trouvé qu’ils n’étaient pas si déraisonnables. Le travail médiatique sert à valider la Loi et nous devons à coup sûr aider et nous impliquer. Puisqu’un pratiquant de Dafa ne rencontre rien d’accidentel, avoir entendu ce genre de réponse n’était certainement pas un hasard !
Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’ai presque arrêté d’écrire des articles qui ne sont pas liés à la validation de la Loi. J’ai assumé le travail d’écrire des articles pour nos médias qui servent les gens ordinaires. Ces articles sont destinés à être lus par beaucoup de gens pour qu’ils améliorent leur compréhension. Après tout, si chaque pratiquant de Dafa écrit seulement des articles liés à la cultivation pratique ou à la validation de la Loi, il va être très difficile pour nos médias de fonctionner dans la société.
4. Ne pas décevoir la grande confiance placée en moi par le cosmos
Maître a dit :
« Si on autorise à tel ou tel disciple de Dafa de cultiver avec ses pouvoirs de gong, il y a certainement une raison, c’est assurément pour établir quelque chose pour les êtres de l’avenir, car les disciples de Dafa ont en effet une responsabilité aussi grande, vous endossez une mission si importante. S’il y a beaucoup de choses que je ne vous ai pas dites, que je ne veux pas expliquer à fond, c’est par crainte que vous engendriez des attachements de tout genre.
Si ceux qui cultivent et pratiquent avec leurs pouvoirs de gong ne peuvent pas bien assurer leurs pas sur leurs chemins, si aujourd’hui ils sont perturbés, demain ils comprennent dans le sens de la perversité et le surlendemain encore ils sont excités par on ne sait quelle interférence et perdent le nord, je vous le dis, là vous n’avez pas bien assuré vos pas sur ce chemin qu’on vous a arrangé. Si on vous a arrangé ce chemin, c’est parce que dans l’univers il y a ce genre de facteurs et on vous en a doté, pour que vous vous engagiez de cette façon. Avez-vous compris ce que j’ai dit ? (Applaudissements) Mais il y a de rares élèves ayant des pouvoirs de Gong qui n’ont pas satisfait à cette mission importante, qui n’ont pas bien assuré leurs pas, ils pensent qu’ils ont un peu de capacité, ils se contentent de cela, il s’agit non seulement du problème de vouloir se faire remarquer, mais ils ont aussi fait un grand détour, certains même comprennent dans le sens de la perversité, ils ne s’éveillent toujours pas ! Vous avez trahi l’immense confiance que cet univers place en vous, ce n’est pas une chose insignifiante. » (Enseignement de la Loi à Chicago en 2004)
Il y a quelque temps, un compagnon de pratique m’a demandé d’écrire quelque chose pour un projet. Comme j’étais très occupé et avais beaucoup de choses à faire à ce moment-là et que je croyais que ce n’était pas encore le moment d’écrire sur ce sujet, j’ai refusé sa demande d’un ton froid. Après que ma femme ait entendu cela, elle n’était pas d’accord avec moi. Elle m’indiqua : « tu dis tout le temps que tu as des dons extraordinaires. » Les mots de ma femme me frappèrent comme un éveil par le bâton. Elle avait raison. Juste parce que j’avais ce petit talent, je me croyais supérieur à mes compagnons de pratique et les regardais même de haut. Si je laisse cette tendance continuer, un jour je vais penser que je suis un Bouddha.
Des compagnons de pratique qui savent comment réparer et entretenir les ordinateurs vont souvent aider les pratiquants qui ont des problèmes avec le leur. Parfois, ils sont déjà très fatigués, mais ils ont toujours la patience de répéter les explications sur les procédures à opérer aux pratiquants âgés. Ils valident la Loi et ne se plaignent pas. Pensez-y. Comme je suis loin derrière ces pratiquants !
On ne peut pas nier que les pratiquants qui ont des capacités particulières ou des talents, ont en surface souffert plus de tribulations et supporté plus de travail de Dafa. Cependant, n’est-il pas juste que la quantité correspondante de vertu majestueuse leur a aussi été donnée ? Si on ne supporte pas les difficultés de faire un peu plus de travail de Dafa, ou si nous parlons souvent à nos compagnons de pratique d’un ton froid, ou si nous leur faisons ressentir plus de pression, d’inquiétude, et même les faire se sentir intimidés quand ils nous demandent de l’aide, sommes-nous digne de la grande confiance placée en nous par le cosmos ?
D’un autre côté, assumons le fait que nous traversons aussi des difficultés et avons besoin d’aide durant notre validation de la Loi. Si nous savons qu’un certain pratiquant peut nous aider mais que nous avons été en conflit avec lui auparavant et avons peur de son attitude inamicale, et qu’alors nous préférons laisser le travail de validation de la Loi être affecté et même interrompu. Si c’était vraiment le cas, nous serions seulement en train de nous valider nous-mêmes. Serions-nous encore en train de valider la Loi ? Nos pensées ne seraient-elles pas basées sur nos propres considérations égoïstes ?
5. Laisser les articles de clarification de la vérité déployer leurs pouvoirs
J’ai écrit des documents de clarification de la vérité sur internet. Ces documents contiennent beaucoup de petits articles clarifiant la vérité, qui peuvent être utilisés non seulement pour chatter sur internet, mais aussi, après quelques ajustements, pour l’envoi de courrier, de faxes, et l’affichage sur des forums internets, ou pour passer des coups de téléphone. Plus tard, j’ai trouvé qu’ils pouvaient aussi servir à clarifier la vérité directement aux gens.
Récemment, j’ai changé de travail et suis arrivé sur un nouveau lieu de travail. Il y avait plus de dix personnes qui n’avaient pas une compréhension juste de Dafa. Ils me demandaient souvent pourquoi le PCC persécutait le Falun Gong, pourquoi autant de gens pratiquaient le Falun Gong, et quels bénéfices apportait la pratique du Falun Gong, etc. Je n’étais pas capable de répondre à toutes les questions clairement et brièvement. Certaines personnes posaient des questions sans vouloir vraiment de réponse, donc ils partaient avant même que j’ai fini mes explications. Plus tard, à chaque fois que je rencontrais une telle situation, je trouvais les réponses et les faits pertinents que les gens voulaient connaître, dans les documents de clarification de la vérité que j’avais préparé. J’ai imprimé des documents et leur ai montrés. A la suite de cela, tous les employés sur mon lieu de travail ont eu une compréhension juste de la Loi. De plus, plus de la moitié d’entre eux ont lu Zhuan Falun et certains ont même essayé de pratiquer les exercices.
Il y a plusieurs mois, j’ai écrit un article de clarification de la vérité. Grâce à l’aide de compagnons de pratique, j’ai pu en envoyer à plus de 600 adresses internet que j’avais collecté. J’ai aussi collé les articles sur plusieurs panneaux d’affichage dans mon voisinage. Ces efforts se sont révélés très efficaces.
Tout au long de ces années d’écriture, peu importe combien de difficultés j’ai endurées et combien j’ai été occupé, je me suis toujours assuré de la qualité de mes articles. Mon expérience m’a montré que si les articles n’atteignaient pas la qualité requise, leur rôle de valider la Loi ne se manifestait pas pleinement. Je crois qu’écrire un article est comme créer une œuvre d’art. L’article doit être travaillé et perfectionné au maximum pour que le plus de gens possibles le lisent et soient émus.
En conclusion, j’aimerais partager avec mes compagnons de pratique un paragraphe de la Loi enseignée par le Maître dans « Enseignement de la Loi dans la ville de Chicago » et vous dire : « servons-nous de la Loi pour nous encourager mutuellement » :
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