TOKYO – Hao Fengjun, un ancien agent spécial au service du Bureau de la Sécurité Publique de la Chine qui fait actuellement une demande d'asile politique en Australie, a divulgué dans une émission spéciale de la Chaîne 9 "Derrière les murs chinois" qu’il y a au Japon une forte concentration d'agents secrets chinois du bureau 610*. Avec les Etats-Unis, le Canada et l'Australie, le Japon est le centre d'un vaste réseau d'espionnage ayant pour but de surveiller directement ceux qui pratiquent le Falun Gong.
*Le "Bureau 610" est un organisme spécialement créé pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur tous les niveaux de l'administration dans le Parti et sur les autres systèmes politiques et judiciaires.
Hao, âgé de 32 ans, a récemment donné une interview par téléphone à Epoch Times au Japon. Il a parlé du plan 6-26-3, lequel a été rédigé par le Parti communiste chinois (PCC) et qui est un rapport détaillé de l'intention du PCC de surveiller les actions des pratiquants de Falun Gong outremer.
Trop d'agents
Quand on lui demande s'il fera une demande d'asile au Japon si l'Australie la lui refuse, Hao répond qu'il y a trop d'agents secrets au Japon; que cela ne serait pas sûr pour lui là-bas. Se référant encore au Plan 6-26-3, Hao a dit, "Le Japon, avec l'Amérique du Nord, l'Australie et certains autres pays, a été désigné pour surveiller de manière intensive les activités du Falun Gong, spécialement dans les villes côtières."
Bien qu'en tant qu'agent secret, il n'ait été actif qu'en Australie, Hao avait connaissance d'un grand nombre d'informations sur le réseau d'espionnage des autres régions, y compris au Japon.
Une stratégie de surveillance totale
D'après Hao, lors de la réunion du 26 juin 2002 du Ministère de la Sécurité publique de Chine à Taijin, la décision a été prise de déplacer l'attention du vaste réseau d'espionnage du PCC sur la surveillance des pratiquants de Falun Gong. Un projet complet a été mis en place qui exigeait que les agents secrets de toutes les principales villes à travers le monde aient un système complet de surveillance en oeuvre en l'espace de trois ans. Le plan a été référencé sous le nom de "Plan 6-26-3".
On a demandé à tous les agents d'établir un profil détaillé de chaque pratiquant de Falun Gong, y compris une liste exhaustive des contacts personnels en Chine Continentale. Les personnes associées au Falun Gong étaient visées peu importait leur niveau réel d'implication ou s'ils avaient jamais fait appel au PCC pour qu'il cesse sa persécution du Falun Gong.
Une stratégie de surveillance totale
D'après Hao, lors de la réunion du 26 juin 2002 du Ministère de la Sécurité publique de Chine à Taijin, la décision a été prise de déplacer l'attention du vaste réseau d'espionnage du PCC sur la surveillance des pratiquants de Falun Gong. Un projet complet a été mis en place qui exigeait que les agents secrets de toutes les principales villes à travers le monde aient un système complet de surveillance en oeuvre en l'espace de trois ans. Le plan a été référencé sous le nom de "Plan 6-26-3".
On a demandé à tous les agents d'établir un profil détaillé de chaque pratiquant de Falun Gong, y compris une liste exhaustive des contacts personnels en Chine Continentale. Les personnes associées au Falun Gong étaient visées peu importait leur niveau réel d'implication ou s'ils avaient jamais fait appel au PCC pour qu'il cesse sa persécution du Falun Gong.
Hao a cité en exemple les cas de certains pratiquants japonais: Ils ont été suivis et détenus par le Bureau de la Sécurité Publique local au moment d'entrer en Chine pour rendre visite à leurs familles. En fait, au moment où les pratiquants atterrissaient en Chine, le Bureau de la Sécurité Publique local avait déjà reçu beaucoup de renseignements sur chaque individu, renseignements qui avaient tous été collectés par les agents du PCC au Japon.
L'information remontait alors jusqu'au Ministère des Affaires étrangères et, entre autres choses, était utilisée pour créer une "liste noire" destinée à être distribuée à tous les consulats.
Les douaniers sont informés via un lien informatique des voyageurs entrants, lesquels sont alors détenus et remis entre les mains des officiers de la Sécurité publique (bureau 610). Une fois entre les mains du bureau 610, ces pratiquants font face à l'intimidation et à la torture.
Hao dit qu'il est écrit un protocole pour les activités d'espionnage, et qu'il est mis à exécution dans toutes les villes comme détaillée dans le Plan 6-26-3. Chaque endroit s'organise lui-même en fonction de ce plan. Les agents secrets au Japon et dans les autres pays sont envoyés en tant qu'hommes d'affaires, à la tête de fausses entreprises.
Beaucoup d'agents exécutent ce sale travail de mascarade en tant qu'hommes d'affaires, car cela leur donne un maximum de statuts et l'avantage de pouvoir se déplacer dans les pays étrangers.
Beaucoup attendent seulement de déserter
Hao sait qu'il y en a beaucoup d'autres comme lui dans les rangs du bureau 610 qui attendent simplement une opportunité de déserter. Il croit fermement que beaucoup d'entre eux verront son exemple et trouveront le courage de faire de même.
Il a insisté sur le fait qu'ils sont nombreux à partager la même idée que lui, et que les autres attendent que la bonne occasion se présente où ils déserteront certainement.
Hao leur rappelle qu'il y a un numéro d'urgence de désertion aux Etats-Unis: le 1-818-309-4529-, que quiconque voulant déserter peut appeler pour obtenir des conseils et de l'assistance. Il semble que l'objectif est de faire que les chinois soient conscients qu'un tel soutien existe et qu'ils ne sont pas seuls.
Il a souligné que dû aux blocages Internet, 90% des chinois n'avaient pas entendu parlé de la vague de démissions massives du PCC. La plupart ne peuvent pas avoir accès aux sites de démissions mis en place et soutenus par Epoch Times. La seule raison qui fasse qu'il ait été conscient du mouvement était qu'il possédait une autorisation et pouvait avoir accès à de tels sites Internet.
Hao encourage les gens à redoubler leurs efforts pour rassembler des informations au sujet des démissions des chinois du PCC. Il a connaissance du danger auquel font face tous les chinois en Chine continentale qui publient une déclaration de renoncement en utilisant leur propre nom; ils seront sûrement emprisonnés et envoyés dans des camps de "rééducation" par le travail. Malgré le danger, il encourage les gens à continuer, et appelle les sympathisants outremer à accroître leurs efforts pour briser le blocus des informations en Chine.
Source:
http://theepochtimes.com/news/5-7-28/30720.html
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