Les groupes, sadressant à des journalistes, alors que la Commission des Nations Unies sur les Droits de lHomme tient sa session annuelle à Genève, ont dit que lensemble des 53 états-membres ne devaient pas ignorer les violations ayant lieu dans un pays accueillant un cinquième de la population mondiale.
Les inquiétudes sur la performance de la Chine ont glissé de lagenda global, dépassé par les événements en Afghanistan et au Moyen-Orient. Comme les Etats-Unis sont réduits cette année au statut dobservateur, leur sortie ayant été votée lannée passée, aucun autre pays ne sest avancé et na annoncé quil voulait proposer une résolution sur la Chine.
Mais les représentants du groupe spirituel interdit Falun Gong, ceux de la région autonome du Tibet, ceux des Musulmans Ouighours et les groupes de Droits de lHomme en Chine basés aux Etats-Unis, ont dit que les violations navaient pas cessé simplement parce que lattention sétait affaiblie.
« Il y a une détérioration rapide et générale de la situation des Droits de lHomme en Chine à chaque niveau », a déclaré Nicolas Becquelin, un haut-chercheur des Droits de lHomme en Chine (HRIC).
« Ici, à la 58ème session de la Commission sur les Droits de lHomme, il est absolument impératif de pousser en avant une résolution traitant la situation des Droits de lHomme en Chine », a-t-il dit.
Chhime Chhoekyapa, le représentant à Genève du Dalai Lama en exil, [ ] a dit quil fallait parler de la Chine sur un pied dégalité avec les autres pays.
« Certains (à la Commission des Droits de lHomme) ont lair déviter de parler des Droits de lHomme en Chine », a-t-il dit.
« Pour aider la communauté internationale à empêcher des violations flagrantes des Droits de lHomme, il est très important de parler sur un pied dégalité, pas de manière sélective. Jespère que de nombreux gouvernements auront le courage de parler librement et franchement. »
Un représentant du Falun Gong a fait un récit poignant sur comment plus de 15 000 personnes ont été arrêtées, envoyées dans des camps de travaux forcés ou dans des hôpitaux psychiatriques sans jugement, depuis que le groupe a été interdit [ ] en juillet 1999.
Zhang Erping, le Président de Falun Gong International, a déclaré quau moins 390 personnes sont mortes en prison et que des femmes avaient été torturées, enlevées et forcées à avorter à huit mois de grossesse pour tenter de les faire renoncer au Falun Gong.
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http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/4/6/20657.html
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