A 11h le 9 mai 2005, la cour secondaire du District Sud de Jakarta en Indonésie a tenu un autre procès contre six pratiquants de Falun Gong.
Le 6 mai 2005, les pratiquants indonésiens ont demandé au Parti Communiste Chinois d’arrêter la persécution cruelle des pratiquants du Falun Gong. Ils se sont tenus sur la grande place de l’autre coté de la rue de l'ambassade chinoise de Jakarta. Avec deux bannières, ils ont lancé un appel paisible et raisonnable pendant environ 15 minutes. Pendant l'appel, l'atmosphère était tranquille et calme. Ils n'ont pas parlé fort ou n'ont pas crié de slogans. À la fin de l'activité, après que tous les pratiquants se soient éloignés de 20 à 30 mètres, un groupe de policiers les a soudainement pourchassés et a emmené les pratiquants avec les t-shirts jaunes dans la voiture de police.
Dans cette situation, nous nous sommes sentis comme les pratiquants chinois illégalement arrêtés parce qu’ils font paisiblement appel pour le Falun Dafa sur la place Tian an men. Les six pratiquants ont été emmenés au commissariat où ils ont été détenus pendant la nuit après avoir déposé leurs déclarations. Lors de cet incident, la police et les juges indonésiens ont inconsciemment agi en tant que complices du PCC.
Les pratiquants ont fourni au juge la preuve suivante pour leur défense: La pelouse derrière le trottoir n'appartient pas au secteur régi par les autorités municipales; l'appel paisible était tranquille et calme; seuls quelques pratiquants tenaient les bannières et ne pouvaient probablement pas être un obstacle au passage des piétons; de plus, la demande d'appel paisible avait été dûment soumise au commissariat de police. Cependant, le juge a interrompu leur déclaration à plusieurs reprises, comme s’il voulait empêcher la mise à jour de la vérité.
Finalement, le juge les a trouvé en violation de la 11ème loi locale de 1988, "Occupant l'espace dans un secteur pour la croissance des arbres." Le juge a condamné trois des pratiquants à six mois d'emprisonnement et leur a donné deux mois de sursis. Le juge a condamné les trois autres pratiquants, qui avaient déjà été détenus à deux reprises, à 15 jours additionnels d'emprisonnement en plus de la peine mentionnée ci dessus.
Selon la 9ème loi de 1998, chaque citoyen d'Indonésie est assuré du droit à la liberté de parole en public. Basé sur ceci, les pratiquants ont refusé d'accepter le verdict peu raisonnable et ont demandé d'être libéré sans conditions, manifestant leur intention de faire appel immédiatement auprès d’une cour plus élevée.
Nous demandons ardemment aux autorités indonésiennes: Ne vous alliez pas avec le PCC pour des avantages provisoires.
Le 14 mai 2005
Traduit de l’anglais au Canada le 25 mai 2005
Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2005/5/15/101789.html
Version anglaise disponible à http://en.clearharmony.net/articles/200505/26767.html
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