Le camp de travaux forcé de Qingdao dans la province de Shandong persécute les pratiquants depuis le 20 juillet 1999. Une unité spéciale qui a pour seul but de torturer les pratiquants a été mise sur pied. Ils regroupent les pratiquants et les envoient dans des classes de lavage de cerveau. Un gardien de prison a dit à un pratiquant : « Je peux te tuer de la manière qu’il me plaira et déclarer ta mort comme un suicide »
Le 20 janvier 2002, Meng Yong, gardien de prison a ordonné aux collaborateurs, Gong Chuiai, Liang Guiai et d’autres de torturer Shao Chengluo, pratiquant, pendant huit jours. Quand leurs méthodes n’ont pas donné les effets escomptés, par frustration, ils l’on frappé et lui ont donné des coups sur son visage pendant toute la nuit. Le matin venu, le visage de Saho Chengluo était défiguré et méconnaissable.
En juin 2002, les gardiens de prison et les collaborateurs ont brutalement torturé M. Wang Dehong, âgé de 60 ans, pendants 20 jours jusqu’à ce qu’il soit complètement épuisé. Chaque nuit, des bruits de pleurs, de coups et de maltraitances verbales empêchaient les gens de dormir toute la nuit. Lorsque Shao Chengluo a demandé pourquoi ils frappaient illégalement Wang Dehong, Wang Bin a répondu qu’ils « étaient en train de l’aider. »
Plus tard, ils ont aussi torturé Shao Chengluo. Les gardiens de prison ont demandé aux collaborateurs de torturer mais de ne pas tuer les pratiquants. Pendant plus d’un mois ils ont torturé Shao Chengluo et lui ont provoqué des déboîtements du nez et de la colonne vertébrale. Ses hanches étaient recouvertes de contusions. Parfois, ils étaient plus d’une douzaine de personne à le battre. Lorsqu’il s’effondrait à même le sol, ils le piétinaient. Lorsqu’il s’évanouissait, il versait de l’eau sur lui afin qu’il revienne à lui, puis ils recommençaient à le battre. Le chef du groupe, Wang Fangyuan, a observé à maintes reprises la scène et a dit sans honte « je vous remercie tous au nom du gouvernement. »
Shao Chengluo a, à de nombreuse reprises, demandé à Wang Bin pourquoi ils battaient les pratiquants. Wang Bin a dit « Ne vous en faites pas, nous ne vous tuerons pas. Nous sommes juste en train d’élimer du karma pour vous. »
En janvier 2003, Shao Chengluo a protesté contre les coups. Wang Bin a dit en face de tout le monde « Vous êtes trop têtu. A vrai dire ils sont trop tendres avec vous. » Cette nuit, Wang Bin a ordonné à Liang Guiai et Tang Junwei de frapper Saho Chengluo et ils ont frappé sa tête et son visage avec leurs chaussures. Ils ne se sont arrêtés que lorsqu’ils ont été trop fatigués pour continuer. Les oreilles et les yeux de Shao saignaient. Les traces des blessures sont encore visibles à ce jour.
Le 28 mai 2003, Wang Bin a électrocuté Shoa Chenglou avec une matraque électrique parce que Shao essayait de demander à quelqu’un d’envoyer une lettre à sa famille – les pratiquants ne sont pas autorisés à envoyer des lettres à leurs proches. Wang a nommé cette torture le « traitement électrique. » Il a ordonné à Tang Junwei d’attacher les deux mains Saho Chengluo à l’aide d’une corde. Puis M. Saho a été battu, surveillé de prêt et forcé à dormir à même le sol pendant plus de trois mois. Ils ont aussi prolongé sa sentence de trois mois.
Le camp de travaux forcés de Qungdao a torturé de manière inhumaine le pratiquant Wang Hui de Laixi. En conséquence, Wang Hui a souffert d’un effondrement mental. Il est devenu dépressif et ne pouvait plus manger ou dormir. Il ne pouvait pas participer au travail physique du camp. Les gardiens ont profité de cette excuse pour le torturer d’avantage. Ils l’ont frappé, électrocuté avec des matraques électriques et l’ont gavé de force. Le gardien Li Bing a dit que Wang Hui prétendait être malade. Puis il l’a insulté et l’a frappé devant d’autres personnes. Les gardiens Lui Tongxian, Gao Yong, les gardiens assistants Liu Xiangyang, Xu Tonglai, Ma Jun et d’autres ont tous pris part aux coups donnés à Wang Hui à un moment ou à un autre. Ils l’ont aussi électrocuté à l’aide d’une matraque électrique pour le forcer à manger. Les plus odieux étaient les collaborateurs Liang Guifi, Liang Guian et Tang Junwei qui ont battu Wang Hui avec des semelles de chaussons souples, des semelles durs et des botes en cuir. Ils ne se sont arrêtés que lorsqu’ils étaient trop fatigués pour continuer. Wang Hui a au début crié sous la douleur, mais plus tard il était tellement épuisé qu’il n’émettait même plus de son.
Wang Hui ne pouvait pas manger quoi que ce soit, car il vomissait tout aussitôt après l’avoir avalé. Les gardiens ont utilisé ce prétexte pour le torturer d’avantage, transformant les repas en des sessions de torture. Tang Juwei l’a frappé avec des bottes en cuir et lui donnait constamment des coups. Ils frappaient à répétition et donnaient de violentes claques sur son visage. Wang Hui était souvent battu jusqu’à ce que le sang coule de sa bouche et de son nez. Chaque jour, ils frappaient son tibia avec des bottes en cuir, lui donnait des coups de genoux dans le bas de son dos et frappait son nez avec leurs coudes.
Shao Chengluo a protesté à de maintes reprises, mais les gardiens de prison disaient que Wang Hui simulait. Vers la fin de sa peine, les gardiens de prison ont pris conscience de la gravité de son état de santé. Ils savaient à quel point la situation était grave, mais ils ont continué à le torturer. Plus tard, Saho Chengluo a entamé une grève de la faim pour aider Wang et cela s’est terminé par des coups. Pour cacher leurs actes pervers et éviter d’être exposé, ils ont finalement appliqués sur Wang Hui de simples traitements.
A ce moment là, Wang Hui était très faible, maigre et mentalement instable. La maltraitance physique à long terme le faisait s’enfuir en courrant à chaque fois qu’il voyait Tan Junwei tenir une botte en cuir ou même changer de chaussure. Cela lui a demandé du temps pour récupérer physiquement et émotionnellement après être rentré chez lui. Wang Hui n’a pas pu prendre soin de lui-même pendant longtemps.
Wang Bingwen, pratiquante de Qingdao, refusait d’être transformée. Les gardiens de prison ont appliqué des méthodes variées telles que donner des coups, des privations de sommeil et beaucoup d’autres formes de punitions. En 2003, ils ont amené quelques collaboratrices d’un camp de travaux forcés provincial pour les aider à laver le cerveau des pratiquantes. Selon l’assistant de prison qui a été témoin de la scène, ils ont enfermé Wang Bingwen dans une pièce et la collaboratrice s’est mise au travail. Wang Bingwen a refusé de coopérer et a été battue par le gardien de prison.
Après que le lavage de cerveau ait échoué ils ont torturé Wang Bingwen pendant 16 jours. Plus tard, les gardiens de prison ont ordonné à Tang Junwei et Liang Guian de battre Wang Bingwen. Le gardien assistant Shang Jungguohad était lui-même allé dans un camp de travaux forcés et avait appris toutes sortes de méthodes de tortures. Sous les ordres du chef Xu Changcun, différentes méthodes de tortures ont été appliquées contre Wang Binwen telles que ; brûler les main et le visage avec des briquets, donner des coups contre les paupières avec une aiguille, l’exposer à des températures glaciales en hiver, lui verser de l’eau glaciale sur tout le corps. Si Wang Binweng abandonne le Falun Gong, la peine de prison de Shang Jingguo sera réduite de moitié et Xu Changcun pourrait être promu vice directeur du camp de travaux forcés. A ce jour ils sont encore en train de torturer Wang Bingwen et sa condition actuelle n’est pas connue.
L’unité spéciale pour persécuter les pratiquants a été démantelée et ils envoyé environ 24 pratiquants dans des groupes divers pour les faire souffrir d’avantages de maltraitances physiques. Le camp de travaux forcés a commencé une nouvelle série de tortures contre les pratiquants diligents. Ils n’autorisent aucune visite de famille avant le nouvel an chinois, intensifient les travaux forcés et exigent plus d’heures de travail.
Le 10 janvier 2005
Traduit de l’anglais au français le 16/04/2005
Glossaire : http://www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.ca/mh/articles/2005/1/11/93260.html
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/3/29/58972.html
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