Sculpture: “La torture de la petite cage ”, 90 centimètres de haut , 2004, par Zhang Kunlun |
Le Professeur Kunlun Zhang est un pratiquant de Falun Gong qui a été à maintes reprises incarcéré dans les prisons et les camps de travail chinois à cause de sa croyance en Falun Gong, avant d’être secouru et avoir pu émigré au Canada. Sa sculpture « torture de la petite cage » est son témoignage sur l’une des innombrables méthodes de torture dont il a été le témoin pendant qu’il était emprisonné en Chine.. La sculpture qui est une fidèle représentation de " torture de la petite cage" est en même temps une métaphore de la perte de liberté des pratiquants de Falun Gong chinois. En sculptant un pratiquant de Falun Gong enfermé dans une cage, Professeur Zhang lance un message montrant que les pratiquants de Falun Gong en Chine sont privés de leurs droits et liberté fondamentaux, leur droit de croyance et de parole, ainsi que de leur droit à la réunion et de voyage. Ils sont aussi privés de leur travail, de leur maison et même de leur vie.
La plupart de pratiquants de Falun Gong qui ont été en prison et dans les camps de travail ont subi la "torture de la petite cage" ou une de ses variations. Ils sont forcés à s’asseoir immobiles et silencieux, les genoux rapprochés, les deux mains posées à plat sur les genoux du matin jusqu’au soir. Au fur et à mesure que les heures passent, ils commencent à souffrir du dos et perdent toute sensation dans les jambes et les pieds. Au fur et à mesure que les jours passent ils ont les fesses qui saignent et qui suppurent. La chaire de leurs fesses qui suppurent reste collée à leur pantalon et se déchire chaque fois qu’ils essaient d’enlever leur pantalon. Pourtant ceci n’est qu’une des méthodes parmi les centaines de méthodes que le régime chinois utilise sur les pratiquants de Falun Gong.
Même les pratiquants de Falun Gong qui ne sont pas dans les prisons ou dans des camps de travail n’ont pas de liberté de croyance ou de parole, ni même de liberté de réunion ou de voyage. Ils sont constamment surveillés par la police ou assignés à résidence pour des raisons pratiques. Leurs téléphones sont sur écoute. Ils sont sous surveillance où qu’ils soient. Leur accès à Internet est bloqué. Ils sont susceptibles d’être arrêtés, battus et jetés en prison à n’importe quel moment par la police chinoise. Pour les pratiquants de Falun Gong en Chine, la Chine est une cage virtuelle géante où ils n’ont aucune place pour étirer les bras ou les jambes à l’image de l’homme sur la sculpture.
Traduit de : http://www.zhengjian.org/zj/articles/2004/12/9/30250.html
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