Un appel pour libérer M. Ni Guobin, un pratiquant de Falun Dafa emprisonné dans la province de Hubei

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Dû à sa pratique de Falun Gong, le pratiquant M. Ni Guobin a été emprisonné pendant trois ans avant d'être finalement libéré l'année dernière. Le 13 juillet 2004, quelques personnes non identifiées qui affirmaient être des fonctionnaires du Bureau de la Sécurité Nationale, du Département de la Police de Wuhan, l'ont à nouveau kidnappé. Dix jours plus tard, ils ont renvoyé M. Ni chez lui alors qu'il était mourant suite aux tortures cruelles. Le 7 décembre 2004, après que M. Ni ait finalement recouvré la santé, les autorités l'ont kidnappé une fois de plus chez lui. Il a été plus tard confirmé par un policier qu'ils étaient vraiment du Bureau la sécurité nationale.

L'année dernière, lorsque les fonctionnaires ont arrêté et torturé M. Ni, sa femme allaitait encore leur bébé de trois mois, tandis que sa mère s'était déjà effondrée et était clouée au lit dû au stress de voir son fils constamment persécuté. Voici les détails.

M. Ni vit à Wuhan. Le matin du 7 décembre 2004, il était en route vers son bureau quand quatre hommes corpulents l'ont soudainement jeté par terre et l'ont battu. Pieds et poings liés, ils l'ont embarqué dans une voiture et sont partis.

Pendant que M. Ni criait à l'aide en disant qu'il était enlevé par des gangsters, des témoins ont appelé le "110" (équivalent du "999" au Royaume-Uni) afin de rapporter le délit et ainsi tenter de l'arrêter. Cependant, un policier du "110" est arrivé et n'a rien fait, car ceux qui enlevaient M. Ni étaient des fonctionnaires du Bureau de la Sécurité Nationale du Département de Police de Wuhan.

Bien avant que cet incident n'arrive, un autre groupe de gens est entré dans la maison de M. Ni utilisant une copie illégale de sa clef. Ceci s'est produit le 13 juillet 2004 alors que la femme de M. Ni, âgée de 37 ans, était enceinte de sept mois. Après presque huit heures de lutte pour les empêcher de pénétrer chez lui, la femme de M. Ni a finalement abandonné. Le groupe a cherché à enlever M. Ni, fouillant la maison, et ont emporté tout le matériel de bureau et les équipements de M. Ni, dont un ordinateur, un fax et une imprimante. Affirmant qu'ils étaient du Bureau National de la Sécurité sans montrer aucune identités, mandats d'arrêt ou autres documents, ils ont emmené M. Ni et l'ont emprisonné au Centre de Détention n°2 de Wuhan, où ils l'ont torturé, gavé de force et attaché au "Lit de la Mort" (1). Effrayé que M. Ni ne meure au centre de détention après dix jours de torture, ils l'ont renvoyé chez lui.

M. Ni Guobin a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Il a suivi les principes de "Vérité-Compassion-Tolérance" à son travail et dans la vie de tous les jours. Grâce à son attitude responsable dans le travail et à la compassion qu'il montrait envers les autres, il était considéré comme une excellente personne et un bon chef. En 1999, quand l'attaque calomnieuse contre le Falun Gong a été largement répandue, dû à la campagne de Jiang pour éradiquer le Falun Gong, M. Ni est allé à Beijing faire appel pour le Falun Gong. Cependant les autorités l'ont emprisonné pour trois ans dans la prison Fanjiatai de Shayang dans la province de Hubei. Là-bas, il a subi des tortures cruelles et a presque perdu la vie.

Au jour d'aujourd'hui, tout ce que sait la famille de M. Ni, c'est qu'il a été kidnappé par les fonctionnaires du Bureau de la Sécurité Nationale du Département de Police de Wuhan, et que M. Ni est actuellement emprisonné au Camp de Travail Hewan de Wuhan. Personne d'autre ni aucune organisation n'a revendiqué la responsabilité de son enlèvement, et personne n'a délivré de mandat d'arrêt ou autre documents juridiques à la famille de M. Ni.

Manifestement, l'arrestation de M. Ni a enfreint les lois (clause 57 de la Constitution). En faisant cela, les autorités ont illégalement privé un citoyen chinois de ses "droits physiques" (clauses 37, 38, 39 et 40 de la Constitution); ils ont illégalement privé des citoyens chinois de leur droit de regard (clause 41 de la Constitution); ils ont commis les crimes de blesser les autres intentionnellement (clause 234 de la Loi Criminelle), de détention illégale (clause 238, Loi Criminelle), de kidnapping (clause 239, Loi Criminelle), de fouille illégale (clause 245, Loi Criminelle), de pénétration illégale dans une résidence privée (clause 245, Loi Criminelle), extorquer des aveux sous la torture (clause 247, Loi Criminelle), d'humiliation et de diffamation (clause 246, Loi Criminelle), de vol (clause 267, Loi Criminelle) et d'abus de pouvoir (clause 397, Loi Criminelle).

(1) Torture du "Lit de la Mort": Un pratiquant est attaché à un lit avec ses mains menottées au-dessus de sa tête aux barreaux du lit, et ses jambes attachées avec une fine corde en nylon. La corde est ensuite entourée autour du corps du pratiquant et le lit, des jambes jusqu'à la poitrine. La corde est si étroitement serrée que le pratiquant a des difficultés à respirer et finalement perd conscience.

Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2005/1/17/93662.html

Version anglaise disponible sur
www.clearharmony.net/articles/200502/24685.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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