Les New Yorkais d’habitude imperturbables ont récemment été secoués par les scènes de simulation de la persécution religieuse qui se déroule en Chine et quia été exposée dans des endroits affairés de New York comme Times Square et le Grand Central Station.
Le pratiquants et les amis du mouvement Falun Gong, qui ne fait qu’enseigner les méthodes traditionnelles chinoises pour améliorer le bien être physique et psychique par des exercices, la méditation et le développement du xinxing – ou qualité morale – ont simulé des scènes décrivant la brutale répression du mouvement par Beijing. Ils ont reproduit les chambres de tortures qui sont supposées être utilisées en Chine pour punir les membres du Falun Gong qui ne veulent pas renoncer à leur croyance et à la pratique.
Des acteurs amateurs habillés en gardiens de prisons faisaient semblant de donner des chocs électriques à des pratiquantes de Falun Gong enchaînées, le visage contorsionné de douleur et le corps couverts de marques de torture. Une autre scène montre une prisonnière enchaînée dans une « cage d’oiseau » étroite. "Eeeek !" s’écrit une passante en voyant cette cage et son occupante ensanglantée et pleine de bleus. "Ne me dites pas que cela se passe vraiment en Chine ? " Des expositions anti-torture similaires et des pétitions ainsi que des campagnes d’envoi de lettres ont été menées dans des villes et des campus universitaires à travers le monde depuis le mois de novembre. Le dégoût et l’horreur exprimés par les spectateurs de telles scènes que ce soit à New York, à Munich, à Taipei ou à Lima sont une preuve qu’une image vaut mille mots.
Selon les chiffres avancés par les Amis du Falun Gong plus de 1 600 pratiquants ont été torturés à mort en Chine, alors que des centaines de milliers continuent à croupir en prison sans aucune forme de recours légal. Plus de 100 000 ont été envoyés dans des camps de travail et un autre millier ont été torturés dans des hôpitaux psychiatriques.
Un soutien mondial pour le Falun Gong pourra être mis en place seulement si l’équipe dirigeante du Parti Communiste Chinois (PCC) persiste dans ses réactions instinctives même à l’encontre de groupes peu organisés qu’ils perçoivent comme une menace à leur autorité. Déjà virtuellement toute la communauté démocratique du monde critique Beijing pour sa violation des droits de l’homme à grande échelle. Il est connu pour sa répression des groupes religieux, sa complicité dans le délogement des fermiers de chez eux, sa rétraction pour permettre légalement à Hong Kong de fonctionner en tant qu’une entité libre et autonome, ou son annihilation calculée de la culture et de l’héritage linguistique du peuple tibétain.
Les Ambassades et les Consulats chinois à travers le monde sont régulièrement bombardés de pétitions demandant le respect des pratiquants du Falun Gong, des Tibétains et d’autres groupes religieux, ethniques ou sociaux..
De son côté le Congrès américain a exprimé une objection énergique contre les traitements que fait subir le gouvernement chinois aux membres du Falun Gong. Le 24 juillet 2002, par un vote de 420-0, la Chambre des Représentants a adopté unanimement la Résolution H.R.188, demandant aux autorités de Beijing de mettre fin à la persécution.
La résolution stipule “La campagne de persécution contre le Falun Gong a été menée par les fonctionnaires du gouvernement à tous les niveaux et a touché chaque couche de la société et chaque niveau du gouvernement de la République Populaire de Chine.” Une affaire qui inquiète particulièrement les politiciens USA est le sort d’un citoyen américain d’origine chinoise Charles Li, qui croupit dans une prison de Nanjing et qui selon les sources du Falun Gong, est battu et subit un lavage de cerveau parce qu’il est associé à l’organisation. Quand il a refusé d’aller à une classe de lavage de cerveau en juillet, il est dit que sous ordre des gardiens de prison un détenu à fait tomber à terre Li en lui donnant des coups et il l’a traîné jusqu’en bas des escaliers.
Selon les membres du Falun Gong qui prennent part à l’exposition anti-torture, Li a fait une grève de la faim et il est confiné à la clinique de la prison. Il est dit que quand un fonctionnaire du Consulat des USA s’est déplacé de Shanghai à Nanjing pour lui rendre visite, les fonctionnaires de police lui ont refusé l’entrée.
Les autorités de Beijing ont catégoriquement nié que l’arrestation de Li était liée à sa croyance ou à son association avec le Falun Gong. Les supporters du mouvement ont souligné qu’ils nient toute connexion car sinon cela équivaudrait à accepter qu’ils sont engagés dans la persécution religieuse- et cela malgré qu’ils insistent sur le fait que la liberté de religion est bien protégée en Chine.
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- Manik Mehta est un écrivain free-lance base à New York.
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