Je suis une pratiquante de Falun Dafa qui en conséquence a été torturée par les officiers de police dans un camp de travaux forcés. J’étais électrocutée à la tête pendant de longues périodes avec une matraque électrique. Ainsi, je suis infirme, avec les nerfs contrôlant mes membres inférieurs endommagés et je ne peux désormais plus marcher. Je voudrais narrer mon expérience personnelle de manière approfondie afin de partager avec des compagnons de pratique, dans l’espoir que cela permette à nous tous de mieux faire dans nos efforts de renseigner les personnes du monde entier au sujet du Falun Gong et la persécution.
Lorsque j’ai été relâchée du camp de travaux forcés, mes jambes étaient mutilées, la douleur de chaque pas que je faisais était comme marcher sur d’innombrables aiguilles. Je souffrais constamment de la douleur. Je ne savais plus ce qu’était vivre sans douleur. Dorénavant, je ne pouvais plus aller à l’étage inférieur. Lorsque je voyais les autres pratiquants du Falun Dafa allant de leur propre initiative instruire les gens sur les vrais faits sur Falun Gong, je commençais à me sentir anxieuse comme je ne pouvais pas aller avec eux et j’avais des difficultés pour faire juste un pas. Après avoir étudié les enseignements du Falun Gong, je réalisais que le Maître nous avait dit de ne pas reconnaître la persécution et les influences perverses des forces anciennes. Je dois surmonter tous les arrangements et la persécution des forces anciennes, et faire ce qu’un pratiquant de Dafa doit faire. Par la suite, je commençais à passer des appels téléphoniques et écrire des lettres pour avertir les gens avec les faits accomplis. A chaque fois que je rencontrais quelqu’un qui venait chez moi, je voulais saisir l’opportunité de lui montrer la persécution sauvage endurée par les pratiquants du Falun Dafa en Chine.
Par exemple, quand un collecteur d’impôt ou un colporteur venait à mon domicile, je saisissais l’occasion pour leur clarifier les faits. J’étais incapable d’aller à l’étage inférieur donc comment pourrais-je clarifier les faits aux gens ? A chaque fois qu’il y avait quelqu’un criant qu’il vendait quelque chose je disais à haute voix que je souhaitais acheter quelque chose et demandais au colporteur d’apporter ses articles à l’étage pour moi. Je lui disais d’abord, « Merci pour le dérangement. » Puis je lui parlais immédiatement à propos du Falun Gong, lui racontant que c’est parce que j’ai la foi en « Zhen-Shan-Ren » (Vérité-Compassion-Patience) et suis une bonne personne, la police m’a battu jusqu’à l’infirmité. C’était bref mais précis. Puis je le remerciais encore pour m’avoir apporté les articles. De cette manière, les faits ont été découverts par plusieurs personnes.
Ma maison est dans le centre de la ville et les colporteurs vendant du shampoing et de la lotion pour le visage me rendaient souvent visite. Chaque fois que quelqu’un frappait à la porte, je l’accueillais chaleureusement. Ceux qui comprenaient les faits disaient, « Merci ! Vous êtes différent des autres. Ils ne veulent même pas répondre à mes appels. Certains même me grondent. » Parfois je disais franchement au colporteur : « Bien que j’ai maintenant des difficultés financières, je souhaite encore vous aider. Je vais vous acheter quelque chose. » Ils ne voulaient pas me vendre quelque chose et disaient « Vous avez été persécuté de cette manière, je trouve cela dur à supporter, mais je vous remercie. » C’est de cette manière que j’utilise la persécution dont j’ai souffert pour faire connaître les faits à toutes les personnes que je rencontre. Je chéris l’opportunité de rencontrer chaque personne.
En Octobre 2001, j’étais renvoyé au camp de travaux forcés pour plus de 4 mois. La vie était très dure pour ma famille. Les deux enfants devaient aller à l’école, et les 4 membres de notre famille dépendaient du revenu mensuel de mon mari d’environ 400 yuans. Comme j’étais mutilée, incapable d’effectuer un travail manuel, et ne recevait aucune indemnité de l’assurance pour blessures, j’allais à mon unité de travail en béquilles pour leur parler de ma situation. Lorsque le chef qui avait été très actif pour me persécuter entendit que j’étais là, il devint effrayé et s’éclipsa rapidement. Incapable de chercher le chef, je restais dans un square public de la station et clarifiais à haute voix aux passants : « Touristes, j’étais une ouvrière à cette station. Parce que je pratique le Falun Gong et suis une bonne personne, le dirigeant de la station m’a expulsée dans un camp de travaux forcés. Dans ce camp, j’étais traité de façon inhumaine. A présent j’ai perdu ma capacité à travailler. Lorsque j’ai voulu intenter un procès, l’avocat m’a dit qu’il y avait une directive secrète lancée par Jiang Zemin qu’il ne devait y avoir aucun avocat pour représenter un pratiquant du Falun Gong. Regardez juste combien c’est difficile d’être une bonne personne en Chine ! » Quelques personnes de la station de Police de l’unité de travail sont venues et ont essayé de disperser la foule. Je disais aux officiers de police : « Arrêtez de disperser ces personnes. Ils souhaitent écouter la vérité. » La perversité a extrêmement peur d’être exposé. Ils m’ont invité dans leur bureau, et m’ont donné le salaire qu’ils avaient illégalement gardé pendant les 4 mois où j’étais au camp de travail, et les bonus pour mes cotisations. Ils ont aussi payé mes dépenses courantes mensuelles.
Une fois, j’étais dans le centre ville racontant les faits sur Falun Gong à des ouvriers dans un programme public à l’extrémité d’un pont. Une femme m’avait vu parler à ces ouvriers et me signala à la police. Mes pensées droites étaient très fortes, et avec l’aide de mes béquilles, je me déplaça et m’assit à côté de la route, demandant en même temps l’aide du Maître pour me donner plus de force pour éliminer les éléments pervers derrière la police du bureau 110 ( patrouille de police). Dix minutes plus tard, une voiture de patrouille de police du bureau 110 arriva. Trois officiers de police descendirent du véhicule. Ils ont immédiatement demandé : « Qui pratique le Falun Gong ici ? » J’ai dit « Je pratique le Falun Gong, et j’ai été mutilé par la police au camp de travaux forcés qui utilisa sur moi des matraques électriques. » Les trois policiers stupéfiés par ce qu’ils entendaient, et demandaient : « Dites-vous la vérité ? » Je leur ai sincèrement fourni mon nom, adresse et unité de travail et leur ai même donné les noms des policiers qui m’ont blessé. Je leur ai aussi décrit comment je suis devenue infirme. Après m’avoir écouté, ils ont dit « Oh ! C’est comme cela que cela s’était passé ! » Ils ont ajouté : « Qui a signalé ça ? » Les personnes autour ont pointé la femme qui a fait le rapport : « C’est elle qui a rapporté ! » Les trois policiers, au lieu d’agir contre moi, réprimandaient cette femme. A ce moment, les trois policiers m’ont dit, « Montez dans notre voiture, nous allons vous raccompagner chez vous. » Je les ai remercié par gratitude, mais j’ai décliné l’offre et leur ai dit que j’allais rentrer en marchant lentement. Ils se sont éloignés dans leur voiture. Ces personnes qui étaient autour témoignent cet incident et un garçon m’a dit doucement : « Lorsque la police nous a demandé ce que vous disiez, nous leur avons dit que vous ne nous avez rien raconté ! » Voyant tant de personnes comprendre la vérité, je pleurais de joie. Je sentais que si je suis toujours droit dans mes actions et fait les choses correctement, Maître m’aidera.
En clarifiant la vérité sur le Falun Gong, les gens me posaient des questions variées. Souvent, je répétais la même chose à une personne. Lorsqu’elle ne me comprenait toujours pas, je devenais impatient. Après avoir étudié la Loi [Loi ou principe universels, les enseignements du Falun Gong], je commençais à savoir la différence entre raconter les faits et clarifier les faits. La vérité est que ce que nous transmettons aux gens, dans le processus de clarifier la vérité, nous devons être clairs sur la vérité nous-mêmes, que ce que nous transmettons aux gens soit réellement clair pour eux et qu’ils comprennent réellement ce que nous disons. Seulement alors, nous offrons le salut aux gens de ce monde.
Dans le processus de clarifier la vérité, j’ai rencontré certaines personnes qui ne pouvaient ni écouter, ni parler. Il y a un niveau de difficulté pour clarifier les faits à ces personnes. Quoique ce soit difficile, nous ne pouvons pas délaisser ces personnes. J’utilisais des gestes de la main pour les saluer et ils me demandaient : « qu’est-ce qui est arrivé à vos jambes ? » Je ramassais alors un petit bout de bois écrivait sur le sol « Falun Dafa hao ! » (Falun Dafa est bon ) et « Falun Dafa apprend aux gens à être bon. », « Jiang Zemin trompe le peuple en fabriquant des mensonges sur les émissions de télévision. Jiang blesse cruellement et tue les bonnes personnes. Ne croyez pas à la propagande diffusée ar les chaînes de télévision. » Je leur disais comment la police malveillante me blessa en l’écrivant brièvement. Ils étaient surpris après avoir lu cela. J’ai aussi rencontré deux de ces personnes au supermarché et utilisé la même méthode pour leur clarifier la vérité. De cette manière mon handicap et la persécution étaient communiqués à la communauté malentendante. Plus tard, un parent m’avait dit : « Comment tu expliques la persécution sauvage à la communauté malentendante ; ils discutent de la torture cruelle entre eux. »
Lorsque je me suis pour la première fois appuyée sur mes deux béquilles pour sortir clarifier la vérité, c’était pendant l’été et je portais des vêtements usés. Les béquilles déchiraient la peau de mes deux aisselles. Lorsque le temps devint froid, je retournait à la maison quand il faisait noir, trimbalant mes jambes comme si ils pesaient une tonne, et pour chaque pas que je faisais, la douleur que je ressentais était comme un millier d’aiguilles me pénétrant. C’était extrêmement difficile, mais autant je me souvenais des visages de ceux que j’avais aidé, je commençais à sourire, autant je me sentais satisfaite.
Penser qu’avant d’être battue à l’infirmité je restais à la maison, alors qu’après mon handicap j’utilisais activement les béquilles pour me promener pour clarifier la vérité – et aujourd’hui, je circule avec mon vélo pour sauver les gens de ce monde, chaque pas que je fais est avec la protection et la bienveillance que m’accorde mon vénérable Maître. Je remercie mon vénérable Maître pour avoir supporter les souffrances pour moi. Dans le chemin de cultivation, validant la Loi et sauvant les gens de ce monde, je vais être plus immuable et faire mieux avec mes compagnons de pratique.
Veuillez avoir la bienveillance de me faire remarquer tout ce qui est inapproprié dans ce compte-rendu de mon expérience personnelle.
Version chinoise disponible à:
http://www.yuanming.net/articles/200408/34358.html
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