Survivre à la tempête, Troisième partie, chapitre 2

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Troisième partie, chapitre 1 : http://fr.clearharmony.net/articles/200411/16693.html

Un roman de Zhong Fangqiong

Partie III Détenue onze fois

Passer à travers les épreuves de la détention et de la torture répétée


Chapitre 2. Un voyage difficile pour faire appel en faveur duFalun Gong.

a) Premier appel

Le 03 décembre 1999, un camarade pratiquant qui venait juste d’être relâché de l’Hôpital Psychiatrique Ankang dans la ville de Chengdu et moi avions décidé de nous rendre à Pékin pour faire appel pour Falun Gong. J’ai emmené mon fils de huit ans avec moi. Je voulais die au gouvernement combien j’avais vu d’améliorations dans chaque domaine de ma vie après que j’ai commencé à pratiquer Falun Dafa.

A ce moment, le gouvernement avait placé partout des agents en civil pour bloquer les pratiquants de Falun Gong se rendant à Pékin pour faire appel pour Falun Gong. Plutôt que nous rendre directement à Pékin, nous avions décidé de voyager jusqu'à la ville de Mianyang dans la Province de Sichuan en bus. Puis nous avons pris un train jusqu'à la ville de Zhengzhou dans la Province de Henan. De là, nous Après cela nous avons dépensé 800 yuans dans un taxi de la ville de Shijiazhuang jusqu’à Pékin. Nous sommes finalement arrivés à Laiguangying, dans la banlieue de Pékin. Nous sommes allés dans un site d’hébergement temporaire où tous les pratiquants du pays tout entier qui venaient à Pékin faire appel pour Falun Gong restaient. Nous arrivâmes là le matin du 08 décembre 1999 ; Mon plan original était de rester là pendant deux jours supplementaires de sorte que je puisse partager là des experiences avec les autres pratiquants et ensuite aller faire un appel officiel avons pris un train express jusqu’à la ville de Shijiazhuang dans la Province de Hebei. pour Falun Gong. Mon fils voulait rentrer tôt a la maison de sorte qu’il puisse commencer un nouveau semestre dans son école. Un pratiquant dont le nom de famille est Nie est allé faire appel pour Falun Gong sur la Place Tienanmen cet après midi. Mon fils a décidé d’aller faire son appel avec M. Nie, et ils sont partis ensemble après le déjeuner. Le matin suivant, un inconnu est venu nous interroger( a coté de moi, trois autres pratiquants de la Province Sichuan étaient là). Cette personne nous a demandés si nous pratiquions Falun Gong et nous avons répondu oui. Cette personne a immédiatement passé un appel téléphonique en utilisant son téléphone portable. Une bande de personnes est entrée et nous a kidnappés. On nous a amenés à la Station de Police de Laiguangying. Dix heures plus tard, on nous a amenés au Bureau de Liaison de la Ville de Chengdu, Province de Sichuan jusqu’à Pékin.

b) Le bureau de liaison de Chengdu

Le bureau de liaison de Chengdu avait une petite cour à l’arrière. La cour avait une rangée de petites pièces sur trois cotés et un portail sur le quatrième. Les pratiquants amenés là étaient fouillés et enfermés dans des petites pièces. Je fus forcée d’enlever mes sous-vêtements. Le bureau de liaison avait un hôtel. La femme qui me fouillait y travaillait probablement puisqu’elle portait un uniforme de l’hôtel. Une autre pratiquante et moi avons été enfermées dans la même pièce. Les gardiens prirent un de mes livres de Dafa et plusieurs centaines de yuan qui restaient sur moi. Ils ont trouvé une note portant le numéro de téléphone d’un autre pratiquant et posèrent la note sur la table. J’ai saisi la note et l’ai avalée immédiatement parce que je ne voulais pas qu’ils l’utilisent pour persécuter d’autres pratiquants. Feng Jiuwei, chef mauvaise du bureau de liaison de Chengdu, a immédiatement ordonné à un garde au nom de famille de Wang de me menotter. Wang m’a tirée à l’extérieur et m’a menottée a une statue de lion en pierre a l’extérieur de l’entrée principale du bureau de liaison. Le temps était extrêmement froid. J’ai été menottée là de 19 heures jusqu’à un peu plus de 23 heures. Puis ils ont commencé a m’interroger. Je leur ai dit, ’’Etre une bonne personne, qu’y a t-il à redire à ça ?. En tant que citoyenne chinoise, j’ai le droit de déposer un appel au gouvernement. Cependant, je n’ai même pas eu la chance de déposer mon appel, et je suis déjà enfermée ici.’’ Ils ont essayé de me forcer à leur dire qui avait organisé mon voyage à Pekin. Je leur ai dit, ’’Nous n’avons aucune sorte d’organisation. Nous faisons tout de notre propre chef.’’ Ils n’ont pu rien obtenir de plus de moi, alors ils m’ont enfermée dans la pièce No 6. Pendant l’interrogation illégale, le policier m’a demandée si Zhong Caiyi était mon fils. Ce fut seulement alors que j’ai appris que mon fils était détenu ici. Ils m’ont enfermé séparée de mon fils pendant 5 cinq jours avant de nous renvoyer à Chengdu.

Avant de partir, aux alentours de 15 heures, Feng Jiuwei, chef du bureau de liaison, vint me voir de nouveau et dit,’’ Je te donne 30 minutes pour me dire le numéro de téléphone sur la note que tu as avalée l’autre jour. Autrement, j’appelle Chengdu et t’envoie en prison pour au moins trois ans.’’ Il s’est alors levé et est parti. Peu importe ce qu’il disait, mon cœur n’a pas été touché du tout. Après un long moment, mon fis m’a demandé,’’Maman, cela fait si longtemps. Pourquoi est ce que le policier ne revient pas ?’’ Feng n’est jamais revenu parce qu’il savait qu’il ne m’avait pas effrayé du tout et que je ne lui dirai jamais.

Pendant ce temps, mon fils me raconta ce qu’il lui était arrivé après qu’il soit allé Place Tianenemen pour faire appel pour Falun Gong. Voici ce que mon fils m’a dit :

‘’Quand tu m’as accompagné à la station de bus ce jour de sorte que je puisse aller Place Tienanmen avec M. Nie, mon cœur se sentait très lourd et je n’ai rien voulu dire sur le chemin. Alors que nous étions prés de la station de bus, j’ai ralenti mon pas et espérais que cette période s’écoule lentement. Je voulais seulement rester avec toi un peu plus longtemps. Tu m’avais dit : ‘’ Mon fils, après que tu seras rentré à la maison, rappelle toi d’écouter ta grand-mère. Etudies bien a l’école et cultive fermement.’ Je n’ai pas pu retenir mes larmes et répondu oui d’une voix étranglée. A ce moment, aucun mot ne pouvait exprimer combien j’étais triste. Je t’ai demandé, ‘’ Maman, quand est ce que tu reviendras ?’’ Tu as répondu, ’Je ne sais pas.’ Alors nous avons pleuré tous les deux. Il neigeait et j’ai continué à pleurer. J’ai seulement huit ans, et cependant, je te laisse sans savoir si tu vas vivre ou mourir, ou si nous allons nous revoir de nouveau. Lorsque je suis entré dans le bus, je ne pouvais pas voir clairement a travers mes larmes. Alors qu’il partait, j’ai passé ma tête a l’extérieur de la fenêtre et ai vu le bus s’éloigner de plus en plus de toi.’’

‘’Après être arrivé sur la Place Tienanmen, M. Nie et moi avons marché jusqu’au milieu de la place. J’étais un peu nerveux. Il n’y avait pas beaucoup de personnes autour. Nous sommes restés debout là, et avons commencé à pratiquer le second exercice ( Embrasser la Roue de la Loi). Seules quelques minutes étaient passé quand j’ai entendu le son de la sirène de police. J’ai ouvert mes yeux et vu que les passants autour de nous nous regardaient tous deux faire les exercices. Un camion de police est venu et a stoppé devant nous. Plusieurs policiers ont sauté du camion et nous ont forcés à entrer dans le camion. Un certain nombre de pratiquants de Falun Gong étaient déjà dans le camion. Un policier m’a demandé :’’ Tu es si petit. Qu’est ce que tu fais là ? .’’ ‘ J’ai dit :’ Je suis là pour sauvegarder la Loi !’ Il a dit :’Sauvegarder la Loi ? , Tu ne veux pas dire sauvegarder tes cheveux ?’’( En chinois, ‘Loi’ et ‘cheveux’ ont la même prononciation). L’autre policier a commencé à se moquer de moi. Puis le policier qui m’a questionné, m’a giflé violemment au visage, et j’ai commencé à pleurer. Une jeune pratiquante m’a pris dans ses bras et a essayé de me réconforter, ’’ Ne pleure pas ! Ne pleure pas ! Un petit pratiquant de Dafa ne pleure pas. Maître Li aime le plus les jeunes pratiquants.’’ Peu après ça, un policier nous a mis dans une grande pièce. La pièce était complètement clôturée par de hauts piquets de fer. A l’intérieur de la pièce, un long lit de béton courait tout le long d’un mur. Sur le lit étaient assis beaucoup de pratiquants de Falun Gong. Après que nous soyons restés dans la pièce prés d’une demi-heure, la police nous a amenés M. Nie et moi au bureau de liaison de Chengdu à Pékin. Nous étions enfermés dans une pièce. Il y avait plus d’une douzaine de chaises et plusieurs tables à l’intérieur. J’ai placé plusieurs chaises les unes prés des autres pour me faire un lit. Après que je me sois allongé, M. Nie a enlevé son manteau et l’a posé sur moi. Plus tard, je fus réveillé par un bruit sourd. Un policier criait après M. Nie et l’a giflé, parce qu’il était en colère que M. Nie m’ait donné son manteau. Après que le policier soit parti, j’ai demandé à M. Nie si la gifle était douloureuse. Il a dit :’Parce que t’ai donné mon manteau, j’étais gelé. Mon visage était si froid que je n’ai pas senti la douleur suite à la gifle.’’ A ce moment, il y avait plusieurs degrés Celsius sous zéro. Une personne au bon cœur a essayé de maintenir au chaud un enfant avec ses vêtements mais a été giflé par un policier pour avoir fait cela. Quel sorte de monde est-ce ? Les lumières dans la pièce étaient allumées tout le temps. Nous pouvions voir à travers les rideaux pour voir quelle période du jour il était et je ne savais pas combien de jours nous avions été enfermés. Un jour M. Nie m’a dit :’Ta mère est ici. J’ai demandé précipitamment :’’ Où ?’’ Il m’a dit :’Juste à l’extérieur’. J’ai essayé immédiatement de regarder à l’extérieur a travers une fente dans le rideau mais n’ai rien pu voir. Mon cœur s’est serré de nouveau. M. Nie a dit :’ Je l’ai vu enfermée dans une autre pièce’ Prés de deux jours plus tard, je t’ai vue et j’ai couru à tes cotés.’’

J’étais attristée d’entendre que mon jeune fils avait été maltraité par la police. Puis lorsque j’ai regardé son jeune visage, la joie et la fierté m’ont enveloppée depuis le tréfonds de moi-meme. Je lui ai dit, ’’Fils, tu as très bien fait !’’

Plusieurs policiers étaient sur leur chemin de retour vers Chengdu, et ils ont pris trois autres pratiquants, mon fils, et moi avec eux. Ils nous ont forcés à leur payer chacun 50 yuans, declarant que c’était les droits de transports depuis le bureau de liaison jusqu'à la gare de Pékin. Après qu’ils nous amenèrent à la gare de Pékin, ils nous ont forcé à payer les tickets de train, y compris le prix de deux lits dans le train.

c) Les stewards connaissent la vérité

Les policiers ont réservé un compartiment privé dans le train de sorte qu’ils puissent dormir plus confortablement. Le compartiment avait six lits avec chacun, un niveau supérieur, médian et bas. Les trois autres pratiquants, mon fils, et moi fûmes forcés de partager 2 lits. Lorsque les policiers dormaient la nuit, l’un d’entre eux restait éveillé pour nous garder. Chacun d'entre nous étions menotté aux lits.

Un matin, après avoir entendu que nous étions des pratiquants de Falun Gong, plusieurs stewards tirèrent le rideau de la fenêtre du compartiment pour jeter un œil à l’intérieur. Un policier leur dit,’’Soyez prudents. Ces pratiquants de Falun Gong ont des capacités supra normales. Vous pourriez être blessés’’. Un steward a dit, ‘’En réalité, une dame qui a l’habitude de travailler dans notre département pratique Falun Gong. Elle traite les gens très bien et nous l’aimons tous beaucoup. Qui sait ce qui c’est passé ? Une fois que le gouvernement s’est retourné contre Falun Gong, elle a été licenciée sans raison.’’

d) Le centre de désintoxication de drogues du district de Qing yang

Deux jours plus tard, aux alentours de 07 heures du matin, le train arriva dans la ville de Chengdu. Un car de police nous attendait et on nous amena au centre de désintoxication de drogues du district de Qingyang. Avec un bruit assourdissant, un mégaphone bruyant vomissait des calomnies sans fondements sur Falun Gong et Maître Li. Les gardes de sécurité a l’intérieur du centre nous surveillaient de prés. On ne nous permettait pas de parler. La police emmena mon fils aux alentours de midi. Après dîner, ils[nous] enfermèrent dans une grande pièce et tentèrent de nous laver le cerveau. Je refusais d’écouter leurs mensonges et me levais pour pratiquer les exercices de Falun Gong. Un garde de sécurité me remarqua et commença à me frapper. On me frappa à l’extérieur. Les gardes de sécurité forcèrent les autres pratiquants et moi a quitter nos manteaux et a rester debout à l’extérieur dans le vent glacial. Au début, les gardes avaient roulé le panneau de plastique de la porte et ainsi ils pouvaient nous voir depuis l’intérieur de la pièce. Meme s’ils mangeaient un repas chaud, ils avaient trop froid avec le temps et l’air froid s’engouffrait venant de l’extérieur. Alors ils abandonnèrent et nous laissèrent entrer. Nous fûmes forcés de nous accroupir sur le sol pendant une longue période de temps. Mes pieds et mes jambes étaient engourdis. Lorsque j’étais sur le point de perdre l ‘équilibre, j’empoignais le cadre de fer tout prés, pour me raccrocher. Je demandais à utiliser les toilettes. Seulement alors, j’avais une chance de me reposer un peu. Lorsque je suis revenue, j’ai du continuer à m’accroupir.

e) Centre de détention Jiurucun.

Après avoir passé deux jours de lavage de cerveaux, je fus envoyé au centre de détention Jiurucun et détenu illégalement là pendant 15 jours. La section femme du centre de détention manquaient de pièces parce qu’il y avait beaucoup de pratiquante de Falun Gong et on avait du nettoyer la section homme pour y détenir des pratiquantes. Des reportages diffusaient de façon incessante des mensonges calomniant Falun Gong et Maître Li étaient diffusés par des haut-parleurs. Dans un environnement si immonde, je pensais à l’enseignement de Maître.


Dans le but de nous faire abandonner la vérité et accepter les mensonges, le personnel du centre de détention nous ont forcés à lire des articles fabriqués écrits par d’anciens pratiquants de Falun Gong a qui on a lavé le cerveau et à regarder des reportages TV de ces anciens pratiquants. Chaque jour on nous mettait dans des cellules sombres sans lumière du jour pendant un très long moment. On ne nous permettait pas de lire la Loi ou de pratiquer les exercices. Nous étions souvent battues avec des matraques électriques ou attachées avec des cordes et laissés dehors sous la pluie. Sachant qu’ils avaient l’ancien dictateur Chinois, Jiang Zemin, derrière eux les gardes étaient extrêmement cruels envers les pratiquants. Un pratiquant dont le nom de famille était Wang essaya de pratiquer les exercices de Falun Gong à l’intérieur du centre de détention. Les gardes la battaient de façon répétée avec des matraques électriques. Puis il l’attachèrent avec des cordes et la tirèrent à l’extérieur sous la pluie sans la laisser d’abord manger. Elle perdit bientôt conscience. En dépit de leur cruauté, le garde cruel ne pouvait pas secouer la foi des pratiquants de Falun Gong qui comprennent la vérité de l’univers.

La moitié d’un mois s’écoula et le Premier Jour de l’Année 2000 arriva. Je fus ramassée par un policier dont le nom de famille est Tang, de la Sous Station de Police de Longtansi de la ville de Chengdu. Je pensais qu’il allait me ramener chez moi puisque c’était les vacances. Il m’amena plutôt au poste de police. Tang me demanda si j’allais continuer à pratiquer Falun Gong. J’ai répondu ‘oui’. Juste parce que j’ai répondu oui, après le déjeuner il m’a accusé d’une infraction criminelle et m’a condamnée à 30 jours dans le Centre de Détention No 2 de la ville de Chengdu situé dans le village Lianhua. Lorsque je suis arrivée dans ma cellule dans le centre de détention, plus de 20 pratiquants de Falun Gong étaient déjà enfermés là. On ne nous permettait pas d’étudier la Loi ou de faire les exercices de Falun Gong. Chaque nuit, nous devions prendre notre tour en restant debout et en faisant la sentinelle. Nous devions nous asseoir sur le lit et étudier chaque jour le règlement de la prison. Si nous essayions de pratiquer les exercices de Falun Gong, les gardes placaient de lourdes chaînes autour de nos chevilles et menottaient nos mains devant ou derrière. Les mains et les pieds de Xing Chen, une collégienne d’une vingtaine d’années, ont enflé et ont viré au violet et au noir après que les gardes aient enchaîné ses chevilles et ses mains pendant un long moment. Elle ne pouvait même ni manger ni dormir. Lorsque ses règles arrivaient, les autres pratiquantes devaient l’aider à changer ses protections périodiques. Lorsque les pratiquantes ont mené une grève de la faim pour protester d’être maltraitées, les gardes nourrissaient de force les pratiquantes de force par le nez. Le processus entier était infernal. On nous permettait d’acheter le nécessaire de toilette seulement une fois par semaine via le contremaître de la cellule. Le nécessaire était chiffré deux ou trois fois plus haut que les prix du marché actuel.

Après avoir été enfermée dans le centre de détention pendant 30 jours, je pensais que j’allais être relâchée et qu’on me permettrait de rentrer chez moi à temps pour la Nouvelle Année chinoise. Une fois de plus, la même chose se produisit- le policier du poste de police du nom de Tang me ramassa du centre de détention. Il me demanda de nouveau si j’allais continuer à pratiquer Falun Gong. Lorsque je répondis oui, il m’envoya à la sous station de police Wannianchang. Il déclara que même si mon enregistrement officiel de résidence disait que j’étais résidente de Longtansi, je tombais en réalité sous la juridiction de la sous station de police Wannianchang parce j’avais une maison dans ce district. Après être arrivée au poste de police Wannianchang, lorsque la police me demanda là, si j’allais continuer à pratiquer Falun Gong, je répondis de nouveau,’’oui’’. Ils me renvoyèrent alors au centre de détention Jiurucun. Comme un ballon de football dans lequel on tape, j’ai été envoyée et renvoyée entre divers postes de police pendant 96 jours. Pendant ce temps, on ne me permit pas de rentrer chez moi ou même prendre une douche. Du 7 décembre 1999, jour où je suis arrivée à Pékin faire appel pour Falun Gong et arrêtée avant même d’avoir une chance de faire mon appel, jusqu’au 2 mars 2000, j’ai été officiellement détenue six fois sans aucune coupure.

f) Le policier Wei Daping a extorqué 3000 yuan a mon plus jeune frère

Je finissais de purger alors une autre peine au centre de détention le 2 mars 2000. Je pensais en moi-meme :’’ Je ne peux me permettre d’être détenu ici indéfiniment. Peu importe, je dois aller à Pékin faire appel pour Falun Gong et laisser savoir au gouvernement central comment les policiers cruels abusent du pouvoir et piétinent les droits humains fondamentaux des pratiquants de Falun Gong.’’ Lorsque le policier Wei Daping est venu me chercher vers 15 heures, j’ai pris mon édredon avec moi. Wei m’a dit que je devais laisser mon édredon derrière moi, puisque de toute façon je serais renvoyée au centre de détention. Je lui ai dit que ce jour là je ne voulais pas retourner au centre de détention. Il fut heureux d’entendre cela et demanda :’’ Ainsi tu es finalement arrivée à comprendre les choses ?’’ Tu ne vas plus pratiquer Falun Gong ?’’ J’ai répondu :’’ J’ai été détenue ici pendant plus de trois mois. J’ai été enfermée dans la même cellule que des criminels qui volent, trichent, volent à la tire ou se prostituent, et leur langage rude et sale m’ont fait mal a la tête, je dois rentrer chez moi et penser aux choses là bas, où il y a la paix et le calme. Après ça, nous verrons.’’ Il pensait que j’avais changé mon ton alors il me laissa prendre mon édredon du poste de police. Puis il appela mon plus jeune frère et lui demanda d’apporter 3000 yuans de caution pour me ramener chez moi. Mon frère vint rapidement et avait seulement 2000 yuans avec lui. Wei Daping lui dit :’’ Je vous avais demandé d’apporter 3000 yuans ! Pas un penny de moins ! Cet argent est un depot pour s’assurer que votre sœur n’ira plus à Pékin. Si elle y retourne de nouveau, nous utiliserons cet argent pour les dépenses necessaires pour aller la chercher.’’ Mon frère n’avait d’autre choix que de rentrer chez lui et et emprunter 1000 yuans. On me permit finalement de rentrer chez moi avec mon frère vers 19 heures ce soir là. Avant de partir Wei me dit que je devais pointer au poste chaque jour à 09 heures. Dans le but de retourner à Pékin faire appel, j’ai signé une note promettant que je pointerais tous les jours au poste de police. Plus tard, j’ai réalisé que je n’aurais pas du faire ceci. J’ai écrit un autre mot annulant l’ancien mot et le donné à Wei Daping en personne.

Sur le chemin de la maison en sortant du poste de police, mon frère a dit,’’Ma sœur, j’ai essayé toute choses mais n’ai pas pu te fairerelâcher du centre de détention. Maintenant tu es finalement dehors. Laisse moi organiser un dîner en ton honneur. Je réunirais notre famille entière pour un banquet.’’ Il était déjà prés de minuit lorsque nous avons fini de dîner et sommes retournés a la maison. Mon frère dormit sur le sofa et ne voulut pas partir. Il avait peur que je retourne à Pékin. Il avait peur que je sois encore détenue par la police et ne soit pas capable de sortir. Je lui ai dit,’’Rentre chez toi, frère ! Ta femme t’attend à la maison. Elle sera inquiète si tu ne rentre pas cette nuit.’’ Avec une grande gêne, il est finalement parti aux alentours de 2 heures du matin.

Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/7/18/79560. html


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