Boulevard Baden, journal allemand Après deux ans de détention en Chine, Xiong Wei rejoint la lutte pour les Droits de l’Homme

Karlsruhe. Cette femme chinoise de trente trois ans nous a raconté son expérience; “Je n’étais ni autorisée à me tenir debout ni à dormir, » durant une classe de ré-éducation de deux semaines. « Les assistants de la re-éducation me battaient et me donnaient des coups de pieds. »

Sans prendre de repos, elle distribuait des imprimés et expliquait la persécution des adhérents du Falun Gong en Chine depuis le moment où elle a été arrêtée et enfermée dans un des camps de travail forcé de Beijing en janvier 2002.

Le 29 septembre elle a finalement retrouvé sa liberté, après les efforts du gouvernement allemand et de pas mal d’organisations des droits de l’homme. Elle voyage à présent dans toute l’Allemagne pour remercier chacun pour les efforts en sa faveur, pour qu’elle retrouve sa liberté, et en même temps, parler à chacun des camps de travail chinois et de la persécution des adhérents du Falun Gong en Chine. Elle a déjà rencontré des représentants de l’Union Européenne à Strasbourg. Cette semaine elle a eu l’opportunité de continuer sa lutte pour les droits de l’homme dans l’hôtel de ville de Karlsruhe et aux bureaux d’Amnesty International. »

Cette semaine, elle a révélé durant une visite à Amnesty International que vingt femmes étaient détenues dans une cellule de quinze mètres carrés. « le programme quotidien comprenait les coups, l’humiliation et l’abus corporel. »

Joschka Fischer, Ministre des Affaires Étrangères, a plaidé pour sa liberté durant sa visite en Chine. Sa priorité, depuis sa libération est d’aller partout et continuellement clarifier les faits à propos des violations des droits de l’homme par la Chine

Traduit de l’anglais
http://clearharmony.net/articles/200411/23006.html

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