Le 5 octobre 2004, le président Jim Leach( R-IA) et le co-président Chuck Hagel (R-NE) et d’autres membres de la Commission Exécutive du Congrès sur la Chine ( CECC) ont présenté le rapport annuel de la CECC dans le Rayburn House Office Building, Washington DC. La CECC a été créée par le congrès en octobre 2000 avec le mandat législatif de surveiller les droits de l’homme et le développement pénal en Chine, et soumettre un rapport annuel au président des Etats-Unis et au congrès. Elle consiste en neuf sénateurs, neuf membres de l’Assemblée, et cinq fonctionnaires seniors de l’administration désignés par le président.
Le rapport déclarait que la commission trouve des problèmes sérieux et continuels sur plusieurs questions critiques pour assurer que ses citoyens bénéficient des droits de l’homme internationalement reconnus.
Pendant la presse de conférence coïncidant avec l’envoi du rapport, le président de la commission Jim Leach a exprimé un intérêt particulier sur la « répression » par Beijing de la liberté religieuse sur le continent. D’après le CECC bipartite, la répression par le gouvernement chinois de la liberté de croyance et de pratique religieuse est devenue plus sévère cette année passée.
Le rapport note que le gouvernement chinois continue à détenir et emprisonner des citoyens chinois pour avoir exercé pacifiquement leur droits à la liberté d’expression, d’association et de croyance. Confessions forcées, absence d’accès à un avocat de la défense, manipulation de l’application de la Loi des procédures de protection, présomption envahissante de culpabilité par manipulation par les fonctionnaires de l’application des lois, les juges, et le public, et pression extra-judiciaires sur les tribunaux continuent à miner l’équité du processus pénal en Chine.
D’après le rapport, le parti a intensifié sa répression contre la libre croyance et pratique religieuse durant 2003 et a étendu la campagne en 2004. La commission a salué le progrès de la Chine vers le développement d’un système basé sur l’autorité de la loi, mais dans le cas de la religion, le gouvernement chinois utilise la loi comme une arme contre les croyants. Des centaines de croyants non enregistrés, et des membres de groupes spirituels tel que le Falun Gong, ont enduré une sévère répression du gouvernement pendant cette année passée.
Le rapport déclare, « la liberté de croire et de pratiquer sa propre foi religieuse est un droit universel et essentiel. Les dirigeants chinois doivent s’ouvrir au dialogue et établir une véritable liberté religieuse pour tous ses citoyens. » La CECC a aussi encouragé le président et le congrès à développer et soutenir un tel dialogue en encourageant les dirigeants chinois de tout niveau à rencontrer les personnalités religieuses du monde entier pour discuter de l’impact positif de la libre croyance et la tolérance religieuse sur le développement national, et exhorté à la libération des prisonniers religieux.
La commission suggère aussi que le Président et le Congrès continuent à encourager les dirigeant chinois a éliminer toutes les lois et règles qui permettent d’étiqueter arbitrairement des religions non enregistrées et des groupes spirituels comme secte, et à éliminer toute restrictions et contrôles de la liberté de produire, de lire et de distribuer des textes spirituels ou religieux de son propre choix.
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