Révéler la nature perverse du régime de Jiang : les épreuves que j'ai souffertes sous la persécution (2ème partie)

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Suite de la première partie...

Le gavage de force peut sembler être un moyen de maintenir en vie un pratiquant qui fait une grève de la faim, mais mon expérience est toute autre. Chaque jour lorsqu’ils voulaient me gaver de force, plusieurs détenus criminels me traînaient à travers les couloirs longeant les cellules comme s’ils avaient traîné un chien. Les détenus dans les autres cellules me regardaient comme si j’avais été un animal. Tous les docteurs qui m’ont gavé n’étaient pas entraînés. Quand ils me gavaient de force ils utilisaient un tube en caoutchouc très épais et je ne les ai jamais vu le stériliser.

Ils me poussaient par terre et attachaient ma tête, mon corps mes mains et mes pieds pour m’empêcher de me débattre. . Les docteurs de la prison, avec leurs yeux sauvages grands ouverts, me criaient : « Nous te poignarderons à mort ! Nous te poignarderons à mort ! » pendant qu’ils enfonçaient violemment le tube de gavage de force dans mon nez. Le tube était forcé tout du long jusqu'à estomac. Parfois il était inséré dans mes poumons ou dans ma trachée. C’était extrêmement douloureux. Après qu’ils aient poussé le tube à l’intérieur, ils lui donnaient des secousses pour l’enfoncer encore d’avantage; des larmes et mon nez coulaient continuellement sous la douleur, et ma tête élançait. J’étais obligée d’ouvrir la bouche essayant de retrouver ma respiration tant il était difficile de ne pas suffoquer.

Puis ils forçaient une mixture de céréales de maïs dans mon estomac. Après le gavage de force ils retiraient le tube rapidement, faisant un lourd « pop » en sortant. Les personnes présentes n’étaient pas le moins du monde préoccupées de mon état physique ou mental.

Parfois le tube le tube perforait ma cavité nasale ou mon œsophage. Le sang pénétrait dans mon estomac et je me sentais nauséabond mais il m’était impossible de vomir.

J’étais forcée au quotidien de subir ce genre de sensations agonisantes et de douleurs physiques inimaginables du gavage forcé. Lorsque j’ai été gavée de force pour la première fois, j’ai vu une pratiquante de Falun Gong à qui on faisait subir le même sort. Elle était recouverte de saleté et le rebord de ses habits était déchiré. Il était évident qu’elle s’était débattue. Son cou, sa poitrine et son abdomen étaient fermement attachés au lit à l’aide de trois ceintures. Ses deux jambes étaient écartées et ses bras étaient fixés aux deux côtés du lit avec des ceintures à un angle de 90 degrés. Les zones autour de son nez et de sa bouche étaient couvertes avec des restes de nourriture collante, avec des taches de sang et des sécrétions.

Un épais et long tube en caoutchouc sortait d’une de ses narines et était relié à une grande seringue qui était utilisée pour le gavage de force. La seringue était remplie d’une mixture gluante et boueuse. Le gardien qui tenait la seringue était muni de gants en caoutchouc et apparaissait très féroce et impatient. Un couple de détenus, le regard morne, se tenaient sur les côtés. Lorsque les détenus ont commencé à battre les pratiquants de Falun Dafa, cependant, ils étaient forcenés et n’ont démontré aucune conscience. Le tube de gavage de force avait l’air extrêmement sale et on ne savait pas si le tube avait été nettoyé et stérilisé après avoir été utilisé sur d’autres personnes.

Au moment ou je l’ai vue, elle n’avait clairement plus d’énergie pour se débattre, mais même à ce stade un policier en uniforme maintenait encore fermement sa tête vers le bas en la tirant par ses cheveux. Elle ne pouvait donc, tout en souffrant une peine agonisante, même pas bouger sa tête. Le docteur du centre de détention pu ainsi facilement à finir son gavage de force.

Par le gavage de force les gardiens pouvaient d’un côté maintenir les personnes en vie et les empêcher de mourir abruptement, mais d’un autre côté il n’a jamais été démontré dans un gavage de force, perpétré par la police sous les ordres de Jiang Zemin, qu’ils étaient préoccupés par la vie d’une personne en grève de la faim. De leur point de vue, ils ne prenaient aucun soin de l’énorme stress mental et de l’extrême douleur physique engendrée par manière brutale d’insérer le tube de gavage de force. La police ne se préoccupait pas de la vie d’une personne en grève de la faim.

La police agissait simplement ainsi parce qu’elle ne voulait pas que la personne meure [ et les policiers ne voulaient pas perdre leur travail ] et pour éviter ainsi d’avoir à traiter avec les problèmes que pouvait engendrer un mort. De plus la police profitait de l’occasion du gavage de force pour infliger une douleur extrême et un stress mental très élevé à la personne qui était en grève de la faim pour la terroriser, l’effrayer
et pour qu’elle cesse sa grève de la faim. Ceci était fait dans le but de réduire la pression et les difficultés auxquelles les autorités faisaient face. Cela faisait que la personne en grève de la faim, perde son esprit et son énergie pour en appeler, et ne puisse déposer une poursuite judiciaire ou chercher d’autres redressement légaux.

(B) Illégalement condamné au camp de travaux forcés

Pendant les huit jours d’agonie qu’a duré ma grève de la faim, excepté les gavages de force il n’y a pas eu même un seul fonctionnaire du gouvernement qui a enquêté sur mon cas. La veille du Nouvel An Chinois (le jour avant le festival traditionnel du printemps), le chef du centre de détention au nom de famille de Bai s’est rendu à ma cellule pour me voir. A ce moment j’avais déjà été transféré au block numéro trois dans la cellule numéro 9. Bai m’a dit que je serais relâchée si je recommençais à manger car ils ne voulaient pas avoir de troubles durant le temps des vacances du Nouvel An. Je l’ai cru. J’ai pensé que puisqu’il était un fonctionnaire et portait des habits de polices qu’il ne me mentirait pas droit devant moi. Ainsi j’ai recommencé à manger. D’une manière inattendue, le jour suivant, deux policiers sont arrivés et ont déclaré que j’étais condamné à une année et demi de camp de travaux forcés pour avoir « interféré avec l’ordre social. ».

Je savais que Bai m’avait trompé. Peut-être qu’il s’était déjà entendu avec le comité du camp de travaux forcés pour me tromper. Dans les faits, la Constitution Chinoise dit qu’elle protège le droit de chaque citoyen dans sa liberté de croyance, sa liberté d’expression, et son droit d’appel, son droit d’accuser, le droit de protéger sa réputation personnelle et son droit de protéger sa propre vie et sa santé. Cependant les pratiquants de Falun Gong -qui ont pour seul but de se maintenir en bonne santé et être de bonnes personnes- ont été impitoyablement privées de tous ces droits humains fondamentaux. Le parti au pouvoir et le gouvernement sous la seule manipulation de Jiang Zemin ont écrasé ces droits constitutionnels.
Notre explication des faits sur cette persécution illégale du Falun Gong ne fait pas de mal à l’auditeur, mais au contraire l’encourage à avoir de la compassion et à corriger ses pensées. Clarifier les faits ne viole aucune loi et n’a rien à faire avec le pouvoir politique. Qui a-t-il de mal à agir de la sorte ? Quel ordre social a été troublé?

Ce qui est encore plus absurde pour les gens et choquant est que les règlements concernant la rééducation par le camp de travail proviennent tous des ordres administratifs du département de la sécurité publique de l’état chinois et ils ne sont pas des lois stipulées nulle part par le Congrès du Peuple ou par le Comité Permanent. Les camps de travaux forcés enfreignent sévèrement la liberté des personnes et est la plus sévère sanction administrative. Il devrait y avoir des lois qui décident si une personne peut être condamnée à un camp de travaux forcés. Toutefois, à l’heure actuelle, en Chine, il n’y en a aucune loi pour les camps de travaux forcés et le fondement pour condamner une personne à une peine de travaux forcés vient des ordres du département de l’état.

Ainsi, la politique des camps de travaux forcés est en totale violation des loi législatives de la République populaire de la Chine, du moins depuis le mois d’octobre 1996 ou après les le premier juillet 2001 ! Actuellement, des personnes sont toujours détenues illégalement dans des camps de travaux forcés et les détenus subissent une persécution dans tous ces divers camps de travaux forcés à travers tout le pays et qui est même plus sévère que dans les prisons.

N’est ce pas le crime le plus grave, commis par un certain groupe de personnes dans le gouvernement et appliqué sur une large échelle contre ses propres citoyens. Si cela n’est pas de la persécution qu’est ce que c’est alors ?


Date de la traduction française ; 06/10/2004
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2004/2/7/66125.html
Version anglaise disponible à : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/2/24/45429p.html

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