Comment le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan dans la province de Zheijiang persécute les pratiquantes de Falun Dafa

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Le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan dans la province de Zejiang est spécialement utilisé pour détenir les pratiquantes de Falun Gong condamnées à la « rééducation par le travail. » Depuis le mois de juillet 1999, lorsque le régime de Jiang Zemin a commencé à imposer la persécution du Falun Gong, ce camp de travaux forcés a activement pris par dans la persécution et a tiré profit de son isolement pour torturer les pratiquantes de Falun Gong, en essayant de les forcer à renoncer à leur croyance dans « Authenticité – Bienveillance - Tolérance. »

Le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan a créé une unité spéciale dans laquelle on a mit en place une « zone sous haute surveillance », dans le but de créer un environnement encore plus isolé et plus propice pour persécuter les pratiquantes diligentes. D’ordinaire le camp de travaux forcés assigne un garde pour gérer chaque groupe de 40 à 50 détenues. Toutefois, pour les pratiquantes de Falun Gong il y a un garde pour un groupe de 5 à 6 pratiquantes. De plus, le camp de travaux forcés fait aussi appel aux détenues criminelles pour surveiller les pratiquantes de Falun Gong. En général il y a au moins deux de ces prisonnières qui surveillent une pratiquante. Parfois ils utilisent cinq ou six criminelles pour surveiller une pratiquante.

Souvent, les criminelles chargées de la surveillance des pratiquantes de Falun Gong les maltraitent et les battent. Concernant les pratiquantes les plus diligentes, la police applique beaucoup de méthodes perverses pour les maltraiter et les torturer physiquement et mentalement. Chaque jour par exemple, la police force les pratiquantes à lire des livres ou à écouter des cassettes audio qui diffament le Falun Gong. Ils réduisent le temps de sommeil des pratiquantes ou les empêchent même de dormir pendant plusieurs jours. Parfois ils interdisent même aux pratiquantes de se laver ou de marcher et ils obligent des criminelles toxicomanes et des prostituées à les punir physiquement et à les battre. Les gardiens réduisent le temps de sommeil des pratiquantes tout en leur faisant subir des lavages de cerveau afin de les mener à la limite de leurs capacités mentales et physiques.

La « zone sous haute surveillance» est une cellule à l’intérieur d’une cellule et est une copie du tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia. Il y a six cellules mesurant environ 4 mètres carré, construites spécifiquement pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Les pratiquantes qui sont détenues dans ces cellules n’ont pas l’autorisation d’utiliser les toilettes et sont obligées de déféquer et d’uriner dans leurs cellules. De simples petites planches en bois posées à même le sol font office de lit. La porte métallique est fermée toute la journée. Dans la porte il y a une petite ouverture rectangulaire pour passer la nourriture. En hiver la cellule est très froide, cependant parmi les pratiquantes détenues il y a des femmes de plus de 70 ans. La plus jeune avait plus de 40 ans.

Les gardes ont affirmé que tant que les pratiquantes n’écrivent pas une lettre stipulant leur abandon de la pratique du Falun gong et tant qu’elles ne sont pas « transformées » elles ne peuvent en aucun cas quitter leur cellule. Par exemple Mme Huang Jinfeng, qui avait à peu près soixante dix ans, a été détenue dans une de ces cellules pendant deux mois. On l’a forcée à s’asseoir près du trou de la porte, dans un courant d’air glacial. Un côté de son corps est devenu engourdi et elle ne pouvait même plus boutonner ses habits après s’être soulagée. De telles situations sont courantes dans le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan. Toutefois le camp de travaux forcés considère ces pratiques comme des réussites dans la « rééducation des prisonnières dans le camp de travaux forcés. »

Les faits ci-dessous sont des comptes rendus de certains cas de persécution dans le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan.

Mme Zhuo Ainu habite Jinyun dans la province de Zhejiang et est âgée de 48 ans. La première fois qu’elle a été détenue, elle a été condamnée à une année de camp de travaux forcés. La deuxième fois, sa peine s’est élevée à trois ans de camp de travaux forcés. Parce qu’elle est diligente dans sa pratique du Falun Gong elle a été torturée à trois occasions durant son emprisonnement. La première fois c’était pendant un été très chaud. Elle a été placée dans une cellule et les gardiens ont fermé les fenêtres et la porte et ont utilisé des habits noirs pour couvrir les fenêtres. Ils ont allumé une lampe très chaude de 200-watt dans la cellule et n’ont pas donné d’eau du tout à Mme Zhuo Ainu. Pour accentuer la torture ils ont forcé Mme Zhuo à se tenir debout sans bouger pendant 18 heures par jour. Lorsque Mme Zhuo bougeait un peu, ils la frappaient, la battaient et l’électrocutaient à l’aide de matraques électriques. Après que Mme Zhuo ait été torturée de la sorte pendant huit jours d’affilée, ses habits étaient recouverts d’une épaisse couche de cristaux salins qui provenaient de sa transpiration.

C’est dans la première moitié de l’année 2003 que Mme Zhuo a été persécutée une deuxième fois dans le camp de travaux forcés. Pour la forcer à abandonner sa croyance dans le Falun Gong, les policiers l’ont empêchée de dormir pendant huit jours d’affilée. Pendant cette torture, presque tous ses cheveux sont devenus gris. Plus tard, la police l’a une fois de plus privée de sommeil pendant 15 jours. Selon les personnes qui étaient au courant des maltraitances qu’elle a subie pendant cette période, Mme Zhuo Ain a été torturée jusqu’à la limite de l’effondrement mental. La troisième fois que Mme Zhuo a été torturée dans le camp c’est passé dans la deuxième moitié de l’année 2003. La police l’a forcée à rester debout 24 heures sur 24 et l’a empêchée de dormir pendant 20 jours. Elle n’a pas pu supporter la torture et a commencé à gémir. Les gardiens ont inséré de la drogue dans sa nourriture pour l’empêcher de parler. Suite à ce traitement, Mme Zhuo a petit à petit perdu l’usage de la parole. Après elle n’a été autorisée à dormir que pendant deux à trois heures, et ce, durant une période prolongée. A cause de la torture prolongée, un an après avoir été enfermée dans le camp de travaux forcé pour la seconde fois, madame Zhuo est devenue paralysée et n’a plus été capable de prendre soin d’elle-même.

Mme Xie Bifant est une femme dans la soixantaine qui vit dans la province de Sichuan. Parce qu’elle a résisté à la « transformation », elle a été torturée dans la « zone sous haute surveillance. » Souvent les gardiens ne lui donnaient pas de nourriture et l’empêchaient de dormir. Elle a été forcée de se tenir debout de 5 heures du matin à 23 heures. Les détenues criminelles qui la surveillaient frappaient ses jambes et ses pieds et la battaient. En conséquence, les pieds et les jambes de Mme Xie ont été couverts de bleus et ont enflé.

Mme Huang Yaohua est dans la cinquantaine et habite Yuhuan dans la province de Zhejiang. Elle a été détenue dans la « zone sous haute surveillance. » Ses cheveux sont rapidement devenus gris après avoir été envoyée au camp de travaux forcés. Parce qu’elle a refusé la « transformation » les gardes lui ont interdit de porter des vêtements chauds en hiver et ne lui ont pas fourni de couvertures ; ils l’ont forcée à se tenir debout et ne lui ont pas donné de nourriture. Finalement la police l’a envoyée dans un hôpital psychiatrique pour qu’elle y soit encore plus persécutée.

Mme Wen Xiaofen à une quarantaine d’années et est ingénieur. C’est une personne droite et très sérieuse. Elle a été illégalement condamnée à trois ans de travaux forcés. Au camp de travaux forcés, parce qu’elle disait la vérité et parlait à du point de vue de la justice, elle a été enfermée plusieurs fois dans une cellule solitaire et par deux fois sa peine a été prolongée de six mois.

Xuhio, agée de 28 ans a terminé ses études universitaires. Elle travaillait à la banque Quinshan de Linan dans la ville de Hangshuo, située dans la province de Zhejiang. En 1999, après que le gouvernement ait commencé à supprimer le Falun Gong, elle a été détenue par la police locale et son unité de travail. En septembre 2001, la police l’a menacée et a essayé de l’empêcher de se rendre à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Dafa. Xuhui a fermement refusé d’obéir à leur ordre et a ainsi été enfermée dans sa maison. Elle s’est échappée d’une fenêtre du deuxième étage et s’est rendue à Pékin pour y déployer une banderole. Elle a été arrêtée et ramenée à Linan. En octobre 2001 elle a été illégalement condamnée à trois ans de travaux forcés et envoyée au camp de travaux forcés pour femme de Moganshan ou elle a été confinée dans une cellule isolée pendant une longue période. Elle devait manger, boire et déféquer dans la même cellule. Sa santé s’est rapidement détériorée et elle a perdu conscience plusieurs fois. Xuhui a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution, toutefois la police l’a brutalement gavée de force pour la torturer d’avantage. Au mois de décembre 2003, les gardes lui ont appliqué un ruban adhésif sur sa bouche pour l’empêcher de parler. Xuhui est encore détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan.

Mme Yu Yamin est dans la trentaine et vit à Xinchang dans la province de Zheijiang. En 1999, comme elle s’était rendue à Pékin pour y faire appel, elle a été condamnée à une année de camp de travaux forcés. Comme elle était diligente dans sa pratique du Falun Gong et qu’elle refusait d’écrire les lettres où elle s’engageait à abandonner sa croyance dans le Falun Gong, la police lui a écrasé et fracturé un de ses orteils. Peu de temps après avoir été relâchée, Mme Yu a encore une fois été détenue par la police locale pendant six mois, sous prétexte d’avoir fabriqué des marque-pages en faveur du Falun Gong. Plus tard, elle a été condamnée une deuxième fois à un emprisonnement dans un camp de travaux forcés. Cette fois sa peine s’est élevée à deux ans et demi. Toutefois, alors que sa peine était presque finie, elle a été condamnée à quatre mois de plus d’emprisonnement pour avoir laissé parler son cœur en disant « Falun Dafa est bon. »

Parce que Mme Chen Xianzhi était diligente dans la pratique du Falun Gong, la police a attaché ses bras et ses jambes à une porte pendant plus de vingt jours.

Après que Mme Bao Suying ait déclaré qu’une fois libérée, elle recommencerait à pratiquer le Falun Gong et qu’elle révèlerait la vérité aux gens quant à la persécution du Falun Gong, les gardes lui ont fermé la bouche à l’aide de rubans adhésifs.

Les récits ci-dessus ne sont que la pointe de l’iceberg en regard de la persécution endurée par les pratiquantes dans le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan. Afin de cacher ses actes pervers, le camp de travaux forcés a bloqué tous les moyens de communication et a même refusé d’autoriser les droits de visite des proches des pratiquantes. Les pratiquantes ne sont même pas autorisées à recevoir du courrier.

Voici une liste partielle des personnes responsables ;

Xu Yanji, chef du département de « l’éduction par le travail » de la province de Zhejiang

Guo Xiaomin and Lou Zili, chef de section du département de « l’éducation par le travail » dans la province de Zhejiang , 86-571-88072800, adresse : 24 Tianmushan Rd., Hangzhou City, Zhejiang Province, Postcode: 310007

Ji Yonggen, Commissaire du camp de travaux forcés pour femme de Moganshan

Ding Li, responsable adjoint du camp de travaux forcés pour femme de Moganshan

Adresse: PO Box 921, Wukang Town, De Qing County, Hu Zhou City, Zhejiang Province, Postcode: 313200

Adresse de la « zone sous haute surveillance » dans le camp de travaux forcés pour femme de Moganshan: 5 Sub-Box, PO Box 921, Wukang Town, De Qing County, Hu Zhou City, Zhejiang Province, Postcode: 313200

Le numéro de téléphone de la « zone sous haute surveillance » dans le camp de travaux forcés pour femme de Moganshan : 86-572-8073593 (ligne ouverte 24 heures sur 24)

Une partie des policiers qui travaillent dans la « zone sous haute surveillance » sont ;

Chen Yunli (directeur politique), Ye Yun (anciennement chef de brigade et maintenant responsable adjoint du département de l’éducation dans le camp de travaux forcés, 86-572-8061649), Chen Zhiying (Chef de brigade, 86-13957268825-cell), Sun Jun (chef de brigade), Tang Lili, Zhang Wei, Jiang Hongya, Li Yan, Mou Linhan, Chi Weichun, and Wang Xiaoe

Autres numéros de téléphones du comté de Deqing County dans lequel se trouve le camp de travaux forcés :

Gouvernement du comté: 86-572-8270589, adresse: 147 Hebin St., Wukang Town, De Qing County, Zhejiang Province, Postcode: 313200

Le département des affaires légales du comté de Deqing: 86-572-8060353, adresse: 106 Sunshi St., Wukang Town, De Qing County, Zhejiang Province, Postcode: 313200

Le département de sécurité publique du comté de Deqing : 86-572-8060333 (le numéro de téléphone a changé), adresse: Sunshi St., Wukang Town, De Qing County, Zhejiang Province, Postcode: 313200

Date de la traduction en français 24/08/2004

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/7/26/80306.html

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2004/8/19/51520.html

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