Un passé douteux
Chen Zhili, conseillère d'état de la République Populaire de Chine est allée en Afrique du Sud le 11 juillet pour l'ouverture du « Voyage de la culture chinoise en Afrique ». Elle est aussi partie visiter le Zimbabwe et la Tanzanie. Les Africains pourraient vouloir en savoir plus sur qui est Chen Zhili et ce qu'elle représente : une carrière passée à nier la liberté d'expression et de croyance et dans sa persécution enthousiaste du Falun Gong, la tentative de contrôler les pensées et croyances d'une nation avec le lavage de cerveau, la torture, le refus de l'accès à l'éducation, l'endoctrinement et la diffusion d'une propagande haineuse.
S'élever dans la hiérarchie sous les ailes du dictateur
Chen Zhili s'est élevée au premier rang d'abord comme un ennemi de la liberté d'expression. En 1989, elle a été une proche collaboratrice de Jiang Zemin, alors maire de Shanghai, et de Zeng Qinghong, déjà la main droite de Jiang (et suspecté actuellement d'avoir organisé la fusillade du 28 juin sur David Liang), elle a fermé le journal « Guide économique de Shanghai », parce qu'il publiait des points de vue favorables au mouvement pour la démocratie en Chine en train d'émerger. Jiang a récompensé Chen avec comme promotion de devenir ministre de la propagande de Shanghai.
Le 18 mars 1998, Jiang, étant lui-même devenu le personnage le plus puissant en Chine à cause de son rôle dans la répression du mouvement démocratique après le massacre de Tiananmen, a nommé Chen ministre de l'éducation, même si elle n'avait aucune expérience antérieure dans l'éducation.
Le peuple s'oppose à elle, elle est promue par le Parti
Les vrais enseignants en Chine se sont fortement opposés à Chen. Le magazine de Hong Kong Zhengmin a rapporté que des présidents d'universités renommées, dépendant directement du ministre de l'éducation, comme l'université de Qinghua, l'université de Pékin, l'université de Zhejiang et l'université de Fudan, ont co-signé une lettre demandant son renvoi. En mars 2002, pendant le congrès national du peuple et la conférence de consultation politique du peuple, Chen a été attaquée. En mars 2003, Jiang a mis le nom de Chen en tête pour le poste de conseiller d'état (principalement en charge de l'éducation). Le magazine Kaifang a rapporté que 27 des 32 délégations au congrès du peuple ont exprimé de très fortes objections sur Chen. Environ 40 hautes écoles et universités se sont opposées à elle. Mais, avec Jiang derrière, cette ministre qu'on proposait de renvoyer a été promue conseillère d'état.
Les écoles et les universités contraintes de promouvoir la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin
L'opposition énergique à Chen reflète très probablement la forte désapprobation parmi les enseignants chinois de son projet le plus important : faire de tout le système éducatif chinois un outil de persécution du Falun Gong. Sous la direction de Chen, les écoles supérieures, les écoles secondaires, les écoles primaires et même les jardins d'enfant ont été utilisés pour persécuter le Falun Gong. Cette persécution viole directement la loi pour l'éducation, qui stipule : « les citoyens doivent jouir de chances égales pour l'éducation, sans tenir compte de leur ethnie, race, sexe, travail, de leurs biens ou de leur croyance religieuse. »
Les professeurs refusant de participer aux activités anti-Falun Gong ou refusant d'abandonner leur pratique du Falun Gong sont renvoyés et emprisonnés illégalement. On refuse leur admission aux étudiants ou bien ils sont renvoyés de l'école ou encore on les empêche de passer au degré supérieur ou de passer leur diplôme. Dans certains cas, les étudiants sont traités ainsi pas parce qu'ils pratiquent le Falun Gong, mais parce que des membres de leur famille le font. Les professeurs et les étudiants sont envoyés par la force dans des « classes de transformation » - quasiment des camps de concentration où les pratiquants de Falun Gong sont soumis au lavage de cerveau, ou bien dans les notoirement cruels camps de travail chinois, ou encore dans des hôpitaux psychiatriques, où ils sont soumis à d'horribles tortures aux mains de psychiatres employant des substances détruisant l'esprit.
A l'université de Qinghua seulement, plus de 300 membres de l'université, des étudiants diplômés et des étudiants pas encore diplômés ont été illégalement emprisonnés, renvoyés et envoyés dans des camps de travaux forcés.
Les pratiquants de Falun Gong ne sont pas les seules victimes de Chen. Elle a tenté de revenir en arrière dans les écoles chinoises et faire que leur travail soit l'endoctrinement plutôt que l'éducation. Elle a conçu une propagande haineuse attaquant le Falun Gong, dont des livres de texte dans les écoles élémentaires et secondaires, elle a rendu obligatoire de répondre « correctement » aux questions sur le Falun Gong lors des examens afin de pouvoir passer. Les écoles à tous les niveaux ont intégré une éducation anti-Falun Gong dans leur enseignement.
Une des plus grandes initiatives de cette ancienne ministre de la propagande a été la campagne du « million de signatures ». Commencée en février 2001, les élèves à tous les niveaux d'études dans toute la Chine ont été trompés, contraints et menacés pour signer une pétition dénonçant le Falun Gong. Cette pétition a été portée devant les Nations Unies, où quelques gouvernements soumis à la Chine l'ont reconnue, ensuite cette reconnaissance a été publiée en Chine pour renforcer la propagande anti-Falun Gong du gouvernement.
A travers le pouvoir que le système éducatif lui donne sur les jeunes chinois, Chen a été capable de forcer la société chinoise à un « mouvement anti-Falun Gong ». Les jeunes à travers toute la Chine ont été forcés à participer aux activités anti-Falun Gong, dont la circulation de mots d'ordre parmi les adultes « ne pas croire, ne pas diffuser, mais résister au Falun Gong ». Diverses méthodes ont également été employées pour utiliser les étudiants afin de propager la propagande de haine contre le Falun Gong à leurs familles.
Traduit en Europe le 11 août 2004
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