Norvège : La persécution du Falun Gong a duré cinq ans

Les pratiquants de Falun Gong norvégiens, avec le soutien de pratiquants suédois et danois, ont tenu des activités à Oslo pour marquer la cinquième année de la persécution du Falun Gong. Des expositions similaires ont eu lieu dans de nombreux endroits du monde ces quelques dernières semaines, ainsi que dans d’autres pays nordiques.

Le vendredi 23 juillet, une conférence de presse a eu lieu devant le Parlement norvégien, en même temps qu’une simulation vivante des méthodes de torture. L’impact sur les passants a été important. Voici quelques réactions :

Un homme a lu un dépliant et regardé l’exposition. Puis il est de lui-même venu signer la pétition, et un pratiquant lui a demandé s’il savait quelque chose du Falun Gong. « Non » a-t-il répondu. « Ce que vous faites est important. Oui, bien sûr ce qui se passe en Chine est mauvais, torturer les gens, et naturellement je vous soutiens. Je suis désolé de ne pas pouvoir en faire plus. » Le pratiquant a répondu, « C’est déjà beaucoup. Si vous voulez faire quelque chose de plus vous parlez de la persécution aux gens autour de vous. » « Je le ferais, soyez en sûr ! » a dit l’homme.

Une femme a regardé l’exposition et s’est exclamée, “La torture … c’est si terrible, je peux à peine supporter de le voir !”

Deux femmes : “Qu’est-ce que c’est ?” On leur a dit que c’était ce à quoi les pratiquants de Falun Gong étaient confrontés quotidiennement, mais que c’était encore pire en réalité que ce qui nous pouvions montrer dans l’exposition. Ils peuvent être soumis à des brûlures au fer rouge, des gavages forcés, ils peuvent être détruits par l’injection de neuroleptiques dans des institutions psychiatriques. Les femmes « Qu’est-ce que nous pouvons faire ? » puis elles ont signé la pétition.

Certains sont directement allés signé la pétition, remerciés par les pratiquants ils ont répondu par un regard de sympathie montrant leur compréhension de la situation.

Alors que nous terminions l’exposition et nous apprêtions à ranger, un bus remplie de personnes chinoises est arrivé à l’entrée du Parlement. Cela semblait être une délégation officielle. Alors qu’ils attendaient quelques instants leur admission à l’intérieur du Parlement et admiraient l’endroit, nous avons immédiatement levé des banderoles avec les mots « Le monde a besoin de Vérité-Compassion-Patience » en anglais et en chinois. Il était manifeste qu’ils étaient interpellés. Nous espérons qu’ils seront capables d’y réfléchir.

Le lendemain, des expositions similaires ont eu lieu à Nasjonalteateret et Egertorvet, deux places centrales le long de la Rue Karl Johan. Il faisait beau et il y avait beaucoup de monde, dont pas mal de touristes. Les expositions ont eu un bon impact.

Beaucoup de gens se sont arrêtés pour regarder et poser des questions. Dans l’un et l’autre endroit par moment, il y avait la queue pour signer la pétition. Des gens du monde entier sont passés et ont signé. Ils faisaient aussi parfois la queue pour prendre un imprimé. Certains ne faisaient que regarder l’exposition et beaucoup avaient les larmes aux yeux.

Une pratiquante a parlé à deux jeunes filles originaires l’une de Taiwan et l’autre de Corée du Sud, toutes deux étaient surprises que cela puisse se passer aujourd’hui en Chine. Comme elles l’ont dit « je n’aime pas vraiment la Chine, alors je ne lis pas ce qui s’y passe. » La pratiquante leur a expliqué que ce qui était montré dans l’exposition n’était qu’une petite partie de ce qui se passait en réalité, et que les méthodes de torture montrées étaient loin d’être les pires. Lorsque les filles ont compris l’étendue de la persécution, elles se sont montrées vraiment concernées. En particulier après avoir entendu l’histoire de Lixuan Wang, jeune femme de vingt sept ans, et de son bébé de huit mois, tous deux torturés à mort lors de leur détention en Chine.

Un vieil homme s’est approché de nous pour obtenir un dépliant. Il connaissait le Falun Gong, il pensait que chaque personne partant en Chine devrait être informée de la persécution qui a lieu là-bas.

Un couple âgé ne voulait de prime abord pas prendre d’imprimé. Un pratiquant leur a demandé s’ils savaient quelque chose à propos du Falun Gong, « Non » ont ils répondu. Après avoir entendu parler du Falun Gong et de la persécution, ils n’arrivaient pas à comprendre comment une méthode si bonne pouvant bénéficier à la société pouvait être persécutée. Ils ont pris un imprimé et dit qu’ils le liraient assurément, et nous ont souhaité bonne chance.

Un homme d’Iran nous a demandés comment il pouvait nous aider ; il voulait savoir où il pouvait envoyer de l’argent. Nous lui avons dit qu’il pouvait signer la pétition et parler à ses amis de la persécution. Après un petit moment, il est revenu nous dire qu’il avait signé et qu’il parlerait certainement du Falun Gong et de la persécution à tous ceux qu’il connaissait.

Une jeune fille a pleuré en écoutant les pratiquants leur parler de la persécution. Puis elle est allée signer la pétition.

Un pratiquant s’est approché d’une jeune chinoise. Elle regardait l’exposition et ne savait plus ce qu’elle devait croire. Il était apparent qu’elle avait été influencée par la propagande du régime chinois. Elle a demandé au pratiquant « Croyez vous en ceci ? »– elle indiquait les pratiquants montrant les exercices, il lui a répondu « oui, parce que j’en ai ressenti la bonté dans mon corps et dans mon esprit. » - « Mais ça, ça n’arrive pas n’est-ce pas ? » Elle indiquait la torture. –« j’ai peur que ce soit encore bien pire. Cela ne montre que quelques unes des méthodes de torture utilisées. Nous avons des informations détaillées sur 1 000 pratiquants qui ont été torturés à mort, de puis beaucoup ont été torturés puis ont été relâchés. » - « Ohhh… » - « Il y a peut-être en tout pas loin de sept millions de gens dans les camps de travail en Chine, et environ la moitié sont des pratiquants de Falun Gong. Il y a vraiment beaucoup de gens qui ont été affectés par la persécution du Falun Gong. »

La conversation a continué pendant un bon moment, et un changement dans l’esprit de la jeune fille était apparent. Après la conversation, elle a continué à regarder l’exposition pendant un moment, puis elle s’est éloignée lentement et songeuse. Lorsqu’une seule personne change d’opinion, cela a des répercussions sur beaucoup d’autres !

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