Mon nom est Ling Chunwang. Je suis âgé de 72 ans. Le nom de mon épouse est Luo Runxiu, et elle est âgée de 66 ans. J'étais propriétaire d'un garage en Chine à la fin des années 80, qui m'apportait un bon profit. Ce profit me donnait aussi beaucoup de soucis. Plus tard, comme je vieillissais, j'ai transmis la direction de l'entreprise à mon neveu. Cependant, il a filé avec tout l'argent et a même pris mes économies et s'est envolé, en me laissant criblé de dettes. Ma santé s'est détériorée dû à ma colère et à mon indignation. J'ai développé des problèmes cardiaques en 1996. J'ai pris beaucoup de médicaments mais aucun d'eux ne fonctionnait. Je vivais au troisième étage, et cela me prenait une demi-heure pour grimper les escaliers. A mi chemin dans l'escalier, je prenais une pause et m'appuyais contre le mur en respirant bruyamment et avec de la sueur coulant sur mon front. Monter ces escaliers était extrêmement douloureux. Mon épouse a augmenté son ressentiment envers moi, pensant que j'avais fait plus confiance à quelqu'un d'extérieur à la famille plutôt qu'à notre propre fils. En plus, elle ne supportait plus mon mauvais caractère, aussi se sépara-t-elle de moi.
Au milieu de l'année 1996, notre fils aîné, qui vivait en Australie, nous a invité à vivre avec lui. Parce que j'étais inquiet pour ma santé, je demandais à ma femme d'y aller en premier. Elle a eu la chance d'assister à la conférence de Maître à Sydney, et commença à apprendre et à pratiquer le Falun Gong immédiatement. Elle m'a raconté comment, alors qu'elle était en train de faire la méditation assise sur le balcon, elle a ressenti que toute son indignation dans sa poitrine était emportée au loin comme un lourd objet qu'on retire. Elle est devenue plus heureuse et sa santé s'est améliorée grandement. Trois mois plus tard, emportant avec moi une caisse de médicaments pesant plus de dix kilos, je pris l'avion pour l'Australie. Après avoir entendu les merveilles du Falun Gong, je décidais d'essayer. Dès que j'ai commencé à pratiquer, j'ai facilement arrêté de boire et de fumer, habitudes que j'avais depuis des dizaines d'années. Un jour, mon fils nous a accompagné dans une randonnée dans les Montagnes Nanshan. J'ai trouvé que j'avais plus d'énergie qu'auparavant, et je n'avais même pas de difficulté à respirer. En rentrant à la maison, j'ai jeté à la poubelle cette énorme caisse de médicaments. Après des années de prise de médicaments, mon coeur n'avait subi aucune amélioration; mais seulement deux mois après avoir pratiqué le Falun Gong, il était guéri.
Afin de s'assurer que nous pourrions avoir l'esprit libre pour pratiquer le Falun Gong en Australie, notre belle-fille nous a aidé à faire la demande de nos Visas de Liaisons. Vers la fin du mois de juillet 2001, nous sommes allés au consulat chinois à Sydney afin de renouveler nos passeports, parce que la date d'expiration était le 18 août 2001. L'employé nous a dit de revenir trois jours plus tard pour récupérer les passeports. Mais trois jours plus tard, quand nous sommes retournés au consulat comme on nous l'avait demandé, au lieu de nous remettre nos passeports, un consul nous emmena dans une pièce au second étage. Il nous a demandé si nous pratiquions le Falun Gong, et voulait savoir pourquoi nous avions pris part à un appel pacifique devant le consulat. Nous lui avons parlé des bénéfices que nous avions reçus de la pratique du Falun Gong, ainsi que de la brutale persécution contre les pratiquants du Falun Gong en Chine. Il a dit, "Vous n'en avez pas été témoin. Il n'y a pas de brutale persécution." Nous lui avons dit que le mari de Mme Dai Zhizhen avait été torturé à mort par la police chinoise à cause de sa pratique du Falun Gong. Il a alors dit, "Maintenant il est illégal de pratiquer le Falun Gong en Chine. En tant que citoyen chinois, vous devez obéir à la loi chinoise. Nous ne pourrons renouveler vos passeports qu'une fois que vous aurez écrits une déclaration disant que vous ne pratiquerez plus le Falun Gong et qu'à l'avenir vous ne manifesterez plus devant le consulat." Nous n'avons pas accepté ces conditions. Il a alors confisqué nos passeports et nous a dit de partir.
Pendant ces trois dernières années, sans un passeport, nous n'avons pas pu retourné en Chine pour voir notre fils. Nous avons demandé plusieurs fois le renouvellement de nos passeports, mais chaque fois, le consulat chinois nous demandait d'écrire la "déclaration". Ils ne nous ont rendu nos passeports déjà expirés qu'à la fin 2003. En mai de cette année, le Bureau d'Immigration australien voulait que nous passions une visite médicale, mais nous avions besoin d'un passeport en règle pour la faire, aussi nous sommes retournés encore au consulat chinois pour demander un renouvellement de passeport. Mais ils voulaient toujours que nous écrivions la "déclaration", sinon ils ne feraient rien pour nous. Chaque fois que nous allions au consulat, nous devions demander à notre fils ou à notre belle-fille de prendre un jour de congé pour nous conduire là-bas, ce qui leur a causé beaucoup d'inconvénients.
Aujourd'hui, des cas similaires, qui privent des citoyens chinois de leur droit à obtenir un passeport uniquement parce qu'ils pratiquent le Falun Gong, se sont produits dans au moins dix-huit pays. Nous faisons appel aux Nations Unies et à tous les gouvernements pour qu'ils nous aident à résoudre ce problème et à arrêter la brutale persécution contre les pratiquants du Falun Gong en Chine.
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