Mme. Shi Yueqin, âgée d’environ 30 ans, vivait dans la ville de Wenchang, province de Hainan, et était employée au Département de l’Approvisionnement de Hainan. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997; après que la persécution ait commencé, elle aussi en a été victime. À l’hôpital psychiatrique de Hainan, ils lui ont injecté une grande quantité de drogues endommageant le système nerveux, et en résultat, à son retour à la maison elle était gravement désorientée. Tragiquement, le matin du 6 mars 2003, elle a sauté d’un bâtiment et est morte.
Après le 20 juillet 1999, Mme. Shi est allée au gouvernement provincial appeler à la justice pour le Falun Gong. Elle a été illégalement détenue au Centre de Détention de Haidian. La police a fouillé sa demeure à plusieurs reprises. Le 12 septembre 1999, la police est revenue pour fouiller sa maison. Ils ont emmené Shi Yueqin au poste de police et l’ont interrogée 24 heures sur 24 pendant 3 jours et 3 nuits. Elle a été frappée et elle a reçu des coups de pieds, elle a été battue avec des bâtons de métal, et suspendue par une main. Les policiers ont essayé toutes leurs méthodes de torture. Même si son corps était couvert de contusions, elle disait encore « Falun Dafa est bon ». Les policiers l’ont ensuite envoyée au centre de détention no.1 de Xuiying. Elle n’a pas été libérée avant le jour du nouvel an 2000.
Peu de temps après qu’elle ait été libérée, elle est allée à Pékin attester pour Dafa pour la première fois. Elle a été arrêtée et détenue pendant plusieurs mois. Plus tard, elle est encore allée à la Place Tienanmen de Pékin attester pour Dafa. Elle a été arrêtée et illégalement détenue pendant une certaine période avant d’être finalement envoyée au camp de travail pour femmes de Hainan.
Dans le camp de travail pour femme de Hainan, elle a été torturée inhumainement. On lui a interdit de dormir pendant plusieurs jours. Aussi, sous la menace, la coercition et la tromperie, elle a été forcée d’écrire les soi-disant « trois lettres ». Quelques jours plus tard, elle a annoncé que ce qu’elle avait écrit était nul et non avenu et annulé. Le camp de travail a recommencé la torture continue et l’a forcée à écrire les « trois lettres » encore une fois. […] Par la suite elle a dit aux autres qu’elle « aimerait de nouveau prouver la justesse de la Loi » et elle a été dénoncée aux gardes. Le même soir, un garde l’a appelée au bureau. Il a demandé si elle avait dit « J’aimerais encore prouver la justesse de la Loi ». Elle a répondu : « Tout à fait. J’aimerais encore prouver la justesse de la Loi ». Le deuxième matin, le garde l’a envoyé à l’hôpital Anning, l’hôpital psychiatrique de la province de Hainan.
Dans l’hôpital psychiatrique, les docteurs l’ont traitée comme une malade mentale. Elle a dit une fois à ses amis: « Le personnel de l’hôpital m’a traitée en utilisant toutes sortes de méthodes viles . Si je vous disais les détails vous auriez peur ». Au début, elle a refusé d’accepter toute injection de drogue. Elle leur a dit qu’elle était une pratiquante de Falun Gong et pas une malade mentale. Le médecin a dit: « Le camp de travail a dit que tu étais une malade mentale alors tu dois être une malade mentale ».
La drogue qu’elle refusait était de couleur noire. Les médecins lui ont ensuite attaché les mains à un lit et ont injecté la drogue de force. Elle était attachée au lit pendant plusieurs jours et nuits et n’avait pas la permission d’aller aux toilettes. Ainsi elle devait faire dans le lit. Mme. Shi a été sujette à un tel tourment mais les médecins ont dit sans scrupule : « Elle préfère baigner dans ses propres excréments plutôt que de recevoir l’injection. N’est-elle pas mentalement malade? » Ainsi, Mme. Shi, qui n’a aucun passé de maladie mentale, a eu des injections et des gavages forcés avec des drogues pendant un mois, une torture qui lui a causé de grands dommages physiques et mentaux.
Malgré que Mme. Shi souffrait de la persécution inhumaine, elle continuait à se porter volontaire pour laver les ustensiles pour la nourriture, nettoyer les chambres et nettoyer les toilettes pour les patients. Elle a pris l’initiative de communiquer avec les médecins et les infirmières et de leur dire la vérité sur le Falun Gong. En fait, les médecins et les infirmières savaient tous de leur propres expériences que Shi Yueqin n’était pas une malade mentale. Ainsi, après un mois de « traitement », l’hôpital a finalement décidé d’appeler le camp de travail et leur ont demandé de reprendre Mme. Shi et de payer les factures. Le camp de travail n’a envoyé personne pour la reprendre. Au lieu de cela, ils ont demandé au personnel de l’hôpital Anning de téléphoner à la sœur de Mme. Shi pour qu’elle vienne la chercher. Sa sœur a dû payer 3800 yuans pour les coûts médicaux.
Lorsque Mme. Shin est retournée à la maison, elle avait perdu son emploi. Le Département de l’Approvisionnement en Nourriture où elle travaillait l’avait congédiée. Depuis le 20 juillet 1999, la police avait fouillé sa demeure à plusieurs occasions. Ils l’ont illégalement interrogée, détenue et torturée avec des instruments cruels. Son mari et son fils de huit ans ne pouvaient vivre en paix. Mme. Shi qui avait reçu de nombreuses injections de drogues endommageant les nerfs, se comportait étrangement après être rentrée chez elle. Tragiquement, le 6 mars 2003, elle a sauté d’un édifice et elle est morte.
C’est encore une preuve irréfutable de comment Jiang et ses partisans privent les gens de leur liberté de croyance, et comment ils persécutent des gens ordinaires innocents et ruinent leur famille. La mort de Mme. Shi Yueqin est la conséquence directe de mauvaises actions commises par l’hôpital psychiatrique. Les « médecins » dans l’hôpital psychiatrique doivent être punis par la loi et recevoir la condamnation morale.
Le 14 juin 2004
Traduit au Canada le 1er juillet 2004.
Version Anglaise :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2004/6/28/49618.html
Version Chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/6/15/77116.html
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