Au mois d’août 2000, M. Dong est allé à Beijing, faire appel pour le Falun Dafa, espérant dire au gouvernement que le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons. Il a été arrêté et envoyé au deuxième centre de détention de la ville de Qinhuangdao. Il y a été emprisonné pendant presqu’un mois.
Au mois d’octobre 2000, M. Dong s’est rendu de nouveau à Beijing. Alors qu’il était sur la place Tiananmen, il a vu plusieurs jeunes hommes battre brutalement une dame dont le visage était en sang. Il cria : « Arrêtez de battre cette femme! » Plusieurs gens sur place se sont joints à lui et ont crié : « Arrêtez de battre cette femme! » M. Dong a alors crié : « Falun Dafa est bon! » Plusieurs policiers en civil se sont rués sur lui et l’ont traîné dans la voiture de police. La station de police locale l’a ramené et il a été emprisonné de nouveau illégalement dans le deuxième centre de détention de la ville de Qinhuangdao pendant un mois.
Un jour, au mois de juin 2001, M. Wei, un ancien instructeur (1) politique du deuxième centre de détention de la ville de Qinhuangdao et son collègue se sont rendus sur les lieux de travail de M. Dong. Ils lui ont dit qu’ils voulaient en savoir plus au sujet de ce qui s’était passé au centre de détention. M. Dong a répondu honnêtement à leurs questions sur ce qui s’était passé au centre de détention. Après qu’il eut terminé son compte-rendu, ils l’ont attaqué et frappé plus de vingt fois. Le visage de M. Dong a enflé et il saignait beaucoup de la bouche.
Tôt au mois de juillet 2001, les dirigeants du lieu de travail de M. Dong l’ont convoqué pour une réunion, mais M. Dong savait que la police l’attendait là pour l’arrêter, ainsi il fut forcé de quitter sa maison. Quelques jours plus tard, il a été découvert et fut arrêté par la police du commissariat de police de la ville de Qinhuangdao section Beidaihe. Ensuite, les policiers et M. Zhou Lianguo, ancien chef de section du département politique et sécurité de la station de police de la deuxième division de Qinhuangdao, ont dirigé deux équipes pour saccager la maison de M. Dong dans la ville de Qinhuangdao et son dortoir temporaire de la section de Beishan à l’université. Ils ont cherché et saccagé son dortoir sans la présence d’aucune personne de sa famille, ce qui est un acte illégal. Lu Guangxin, du département de la sécurité de l’université a signé la liste d’objets confisqués, trouvés dans le dortoir de M. Dong. Plusieurs objets ont été pris. La police a envoyé M. Dong au commissariat de police de la ville de Qinhuangdao, où les policiers l’ont battu et torturé à trois reprises avec la méthode de « serrer les cordes » (2). Une année après la torture, les bras de M, Dong étaient encore engourdis et ils n’étaient pas encore complètement fonctionnels.
Au printemps de l’été 2002, les dirigeants du lieu de travail de M. Dong sont revenus et ont essayé de le forcer à abandonner sa pratique du Falun Dafa. Il ne lui était pas permis d’aller à la maison les fins des semaines et l’université aida les « Bureaux 610 » locaux (3) par l’entremise d’anciens pratiquants transformés, pour essayer et laver le cerveau à M. Dong. Ils essayèrent en vain pendant quelques jours et ils enfermèrent M. Dong dans une chambre d’hôtel de Baitaling, de la ville de Quihuangdao pour continuer leur torture. Monsieur Dong n’a été relâché que plusieurs jours plus tard.
Au mois de juin 2003, les bureaux 610 de la ville de Qinhuangdao et les commissariats de polices de la ville de Shanhaiguan de la Ville de Qinhuangdao ont organisé l’arrestation massive de pratiquants de Falun Gong. M. Dong Junming fut de nouveau arrêté en envoyé au notoire camp de travaux forcés de Tanshan Hehuakeng dans la ville de Tanshan. Province de Hebei. Vers la fin du mois de mars 2004, M. Dong a été mis en liberté provisoire sous caution pour un traitement médical dû à son état critique.
La femme de M. Dong, Mme Wang Shumei, pratique aussi le Falun Dafa. Elle restait à la maison pour prendre soin de leur jeune enfant. Lorsque son mari quitta la maison en 2002 pour éviter d’être arrêté, les dirigeants de l’université ont envoyé un garde du département de la sécurité pour surveiller la demeure de M. Dong. Un matin à la fin septembre 2002, Mme Wang sortait avec son enfant qu’elle poussait sur son vélo, lorsque le gardien du département de la sécurité de l’université l’a arrêtée. Après un certain temps, une automobile blanche est venue et un policier de la première division du commissariat de police de la ville, représentant le bureau 610 de Qinhuangdao en sortit. Il a ordonné à Mme Wang d’envoyer son enfant chez ses beaux-parents dans le village de la ville de Tanshan parce qu’il planifiait l’envoyer au centre de lavage de cerveau de Changli pendant les deux semaines de la «16e rencontre du Congrès du peuple ».
Mme Wang est retournée chez elle pour ranger son vélo. Elle est allée dans sa chambre et a barré la porte. Elle a dit au gardien : « Je n’irai nulle part aujourd’hui, mon enfant est trop jeune pour être séparé de moi. Vous me harcelez depuis que mon mari est parti…» Le sursis a duré environ une demi-heure, jusqu'à ce que les policiers défoncent la porte et pénètrent dans sa maison. Wang Xiazeng, le chef de la première division de la station de police, a empoigné Mme Wang par le cheveux et l’a insultée grossièrement. Le policier lui a arraché son enfant effrayé et il lui a menotté les mains derrière le dos. Il l’ont traînée jusqu’au salon et ils lui ont poussé une serviette dans la bouche pour étouffer sa voix. Mme Wang a craché la serviette mais Wang Xianzeng l’a poussé encore dans sa bouche, en utilisant une louche en acier inoxydable pour pousser profondément la serviette dans sa bouche. Pendant le processus, ils lui ont arraché beaucoup de cheveux et le sang coulait sur ses vêtements. Les voisins ont vu la scène d’horreurs. Cela s’est passé vers le 30 septembre 2002. Ils ont envoyé Mme Wang au centre de lavage de cerveau de Changli dans la ville de Qinhuangdao comme otage parce qu’ils ne pouvaient pas trouver son mari. Mme Wang ne fut pas relâchée avant le 29 août 2003.
Durant les 10 mois d’emprisonnement illégal, madame Wang Shumei a fait à plusieurs grèves de la faim pour protester contre la torture utilisée contre elle pour la forcer à abandonner sa croyance. Chaque fois qu’elle a fait un grève de la fait (4)., elle a été nourrie de force. Son nez saignait énormément à cause de l’insertion brutale des tubes pour la nourrir par voix nasale.
La petite fille de Mme Wang est née au mois de mai 1999. Quelques mois à peine après sa naissance, elle a subi cette persécution inhumaine qui s’abat sur des millions de gens innocents. Ses parents n’ont pas pu lui fournir un environnement stable pour l’unique raison qu’ils refusent de renoncer à leur croyance en Falun Dafa, qui enseigneaux gens à atteindre un plus haut standard moral et à être de bonnes personnes.
La petite fille de Mme Wang est âgée de trois ans et elle a été témoin de l’arrestation violente de sa mère, ce qui l’a sérieusement traumatisée. Pendant plus de trois semaines, elle criait dans son sommeil et des cauchemars la réveillaient. Chaque fois qu’elle voyait une voiture elle pensait que quelqu’un venait l’arrêter et elle avait si peur qu’elle criait en appelant ses grand-parents. Elle a peur des étrangers. Même quand des membres de la famille de d’autres villes viennent la visiter, elle est apeurée et crie pour sa grand-mère.
Lorsque M. Lv Guangxin du département de sécurité de l’université a envoyé la petite fille chez ses grands parents, ils lui ont dit qu’ils n’avaient pas les moyens de la garder. Lv a alors signé une entente avec eux pour une subvention de 20 yuan par jour, mais après quelques jours, les parents de M. Dong n’ont plus rien reçu en argent. Ils étaient tous deux dans soixantaine et n’avaient pas de revenu pour subvenir aux besoins de l’enfant. Ils ont donc pris l’enfant avec eux et sont allés vendre du maïs soufflé pour pouvoir arriver. Peu importe la température, il sortait à 6h :00 le matin et revenait le soir à la noirceur. Ils ont fait cela toute l’année. Quand la petite s’endormait, elle se reposait sur la petite charrette à bras. Lorsque quelqu’un désirait acheter du maïs soufflé, l’enfant dormait sur le trottoir. La petite fille se plaignait souvent qu’elle avait froid aux jambes.
Il fut un temps où M. Dong Junming, Mme Wang Shumai et leur jeune enfant était une famille heureuse et chaude. Mais à cause de la persécution brutale de Jiang Zemin, ils ne peuvent plus retourner à leur maison et ils ont été séparés les uns des autres. Maintenant dans plusieurs pays, les pratiquants poursuivent Jiang Zemin et ses complices, en cour, avec des accusations de génocide, torture et crime contre l’humanité.
18 avril 2004
- (1) Instructeur politique : Dans toutes les organisation gouvernementales en Chine, il y a un instructeur politique et idéologique, aussi appelé conseillé, dont le devoir est de surveiller l’idéologie de chacun et de s’assurer qu’il n’y a personne dans l’organisation avec une idéologie contraire à celle promulguée par le CCP.
- (2) « serrer les cordes » : nom d’un type de torture. Les policiers attachent les pratiquants avec une corde mince, enroule la corde autour du cou, attache leurs mains derrière le dos. Ensuite les policiers utilisent toute leur force pour serrer la corde le plus qu’ils peuvent. La corde devient de plus en plus tendu autour du corps du pratiquant ce qui l’empêche de plus en plus de respirer. La douleur est si intense que quelquefois le pratiquant perd le contrôle de sa vessie. Il est arrivé que la corde a été si serrée qu’elle a brisée le bras d’un pratiquant.
- (3) « Bureau 610 » : une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur chaque niveau d’administration du Parti et tous les systèmes politiques et judiciaires.
- (4) Nourrir de force : Ils forcent un tube dans la gorge et ensuite y verse de la bouillie ou du liquide. Le tube ferme le passage de l’air dans la gorge et la victime étouffe. Comme la nourriture ou le liquide qui est forcé de descendre selon une voie qui n’est pas normale, la gorge se ferme encore davantage, parce que les muscles initiaux pour avaler sont inutilisés et le corps ne peut pas envoyer les substances vers le bas. Plusieurs sont mort dû à cette sorte de gavage de la force.
Traduit au Canada le 7 juin 2004
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/5/12/47984.html
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