Le jeudi 15 avril, le Vice président des Etats-Unis, Dick Cheney, s'est adressé à environ 500 étudiants de la prestigieuse Université Fudan de la Chine à Shanghai lors de sa visite d'une semaine en Asie.
Selon un reportage du Washington Post (1) du 15 avril, dans un discours diffusé sur la télévision d'état chinoise, M. Cheney a appelé à plus de liberté en Chine, disant, « La croissance économique est importante en ce qu'elle permet aux individus de mener une vie de confort et de dignité, mais les biens matériels uniquement ne peuvent satisfaire les désirs profonds du coeur humain; cela ne peut aller qu'avec une pleine liberté de religion, de parole, d'assemblée et de conscience. »
Pendant son discours, M. Cheney a abordé un certain nombre de questions concernant les relations entre la Chine et les Etats-Unis.
Cependant, d'après Le Washington Post, « de grandes parties du discours étaient destinées à pousser les leaders chinois sur la politique de limitation des libertés en Chine. 'La liberté n'est pas divisible,' a déclaré Cheney. 'Si on peut faire confiance aux gens pour investir et diriger des fonds, ils demanderont alors pourquoi on ne peut pas leur faire confiance sur ce qu’ils doivent dire ou croire. L’intelligence qui a permis les découvertes scientifiques ne s’évapore pas soudainement quand on change de sujet pour aborder les maux de société.’ »
La liberté, a dit M. Cheney, « est quelque chose que les entreprises florissantes et les dirigeants avisés ont appris à l’adopter plutôt que de la craindre. La liberté est en soi un pouvoir, ne demandant aucune propagande pour trouver des recrues, et n’ayant besoin d’aucun endoctrinement pour garder ses partisans. »
L'article du Washington Post déclarait, « M. Cheney revenait sur son idée même dans la discussion de joindre les efforts pour combattre le terrorisme. Dans une référence manifeste à la persécution du mouvement Falun Gong en Chine, il a dit, 'La guerre de terreur ne doit jamais être utilisée comme excuse pour réduire au silence les expressions légitimes des dissensions politiques.’ » (2)
(1) Cheney recommande une plus grande liberté politique en Chine
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A14256-2004Apr15.html
(2) Les pratiquants du Falun Gong n'ont pas d'agenda politique, mais demande simplement la liberté élémentaire de pratiquer et de suivre leur croyance.
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