Le 2 avril 2004, durant la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève, la Mission U.S. aux Nations Unies a tenu une consultation pour débattre sur une ébauche de résolution au sujet des violations des droits de l'homme en Chine, que le gouvernement U.S. projette de présenter à la Conférence des Droits de l'Homme de l'ONU. Plus de cents représentants de missions de différents gouvernements et d'organisations non gouvernementales aux Nations Unies ont participé à cette consultation. L'ambassadeur américain aux Nations Unies, Mr Richard Williamson, présidait la réunion.
Le président a distribué au public le texte d'une résolution sur les violations des droits de l'homme. L'énoncé du texte était plutôt bref et concis, et son contenu était de moins d'une page A4. Le début de l'ébauche de la résolution reconnaissait « les énormes changements de la société en Chine ainsi que la diminution de sa population vivant au-dessous du seuil de pauvreté, depuis l'application de la réforme économique en Chine », et « les mesures que la Chine a prises dans les vingt dernières années pour renforcer les droits de l'homme, tel que l'abolition du système errant de « recouvrement et retour », et la promotion d’élections au niveau des villages. » Ceci est assez différent des résolutions proposées les années passées. Dans le passé, les résolutions contenaient habituellement quatre à cinq pages, couvrant différents aspects des violations des droits de l'homme en Chine. Si les résolutions soumises aux Nations Unies par les Etats-Unis dans les années passées étaient considérées comme une condamnation des pratiques des droits de l'homme de la Chine, celle qui est proposée cette année se réduirait à des recommandations et des encouragements.
Aux Nations Unies, avant qu'une motion ne soit votée, le côté prévenu est autorisé à avancer une ‘Motion de Non Action’ spécifique. Si cette ‘Motion de Non Action’ est adoptée, cela peut faire empêcher la contre motion d'être soumise à l'assemblée plénière pour être votée. Jusqu'à aujourd'hui, les motions présentées à la Conférence des Droits de l'Homme de l'ONU par les Etats-Unis dans le passé sur les violations des droits de l'homme de la Chine n'ont jamais été soumises avec succès à l'assemblée plénière pour le vote. Bien que tous les principaux pays démocratiques occidentaux aient soutenu les motions présentées par les Etats-Unis, la Chine a souvent mobilisé quelques petites nations en Asie et en Afrique pour faire passer la ‘Motion de Non Action’ par la session de vote.
Tous ceux qui participaient à la conférence pensaient que l'objectif premier des Etats-Unis en présentant la motion cette fois-ci était de faire adopter la motion par le vote. Si les motions proposées dans le passé contenaient trop de détails et un langage trop condamnatoire, ce qui était utilisé par certains pays comme un prétexte pour soutenir la ‘Motion de Non Action’ de la Chine, alors le texte de la résolution présentée par les États-Unis cette année serait déjà été proche de son résultat final. Dans de telles circonstances, s'il y a encore des pays soutenant la ‘Motion de Non Action’ de la Chine, ils sont en fait contre les principes élémentaires de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et de la Charte des Nations Unies.
Le représentant des Etats-Unis a tout d'abord brièvement présenté le contenu de l'ébauche de la résolution, et ensuite a poursuivi en prenant les questions du public et a laissé les membres du public exprimer leurs opinions. Les victimes qui avaient personnellement souffert de la persécution en Chine, y compris les pratiquants du Falun Gong, les Chrétiens, les Tibétains, etc., ont exprimé leur soutien et leur appréciation au gouvernement des Etats-Unis pour ses efforts. Les discours donnés par les pratiquants du Falun Gong, qui ont été persécutés, ont bouleversé certains participants jusqu'aux larmes.
Un représentant de « Human Rights Watch » a dit, « Nous souhaitons vivement recommander à tous les pays membres de la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU de prendre sérieusement en considération la situation actuelle des droits de l'homme en Chine et si oui ou non ils devraient soutenir la ‘Motion de Non Action’ de la Chine. Nous souhaitons encourager tous les pays à saisir cette opportunité de faire entendre leur opposition à cette ‘Motion de Non Action’ ».
A la fin de la consultation, l'ambassadeur américain Richard Williamson a dit, « Nous travaillons durement pour faire que cela devienne possible. Je soutiens la voix de la justice clairement exprimée par « Human Rights Watch ». Votre voix peut être entendue, et vous devriez vous lever et parler pour recommander aux autres nations de ne pas se cacher derrière la ‘Motion de Non Action’ ».
Version chinoise disponible à:
http://www.yuanming.net/articles/200404/30221.html
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