Ces dernières années, la Russie a sensiblement accru la pression sur les adeptes du Falun Gong , ce qui a coïncidé avec le renforcement de ses liens politiques et économiques avec la Chine.
Le 24 juillet, le département d'État américain a fermement condamné les actions des autorités russes après qu'un tribunal de Moscou a condamné Natalia Minenkova, une adepte du Falun Gong, à quatre ans de prison.
Natalia Minenkova pratique le Falun Gong au Dendropark de Moscou, en Russie, le 5 juillet 2022. (Photo : The Epoch Times) « Je termine », a-t-elle déclaré dans sa déclaration finale au tribunal. « J’ajouterai simplement que grâce au Falun Gong, j’ai aussi appris à croire au Divin. Je crois sincèrement que les Dieux, les Bouddhas et les Êtres Éveillés existent. Et je sais qu’Ils se moquent complètement de la manière dont nous justifions nos méfaits. Les Dieux regardent le cœur d’une personne. Et seul notre cœur compte et a de la valeur. Ou pas. »
Les États-Unis ont déclaré sans ambages que de telles mesures contre les minorités religieuses, dont le Falun Gong, étaient inacceptables et contraires aux droits humains fondamentaux. Les États-Unis insistent pour que la Russie garantisse la liberté de religion et cesse de s'ingérer dans la vie privée des citoyens qui professent des religions impopulaires ou non officielles.
La condamnation de Minenkova n'est pas un cas isolé : ces derniers mois, les tribunaux russes ont prononcé de véritables peines de prison contre d'autres adeptes du Falun Gong, et les perquisitions et confiscations d'équipements personnels sont devenues une pratique courante.
La loi de 2015 en vertu de laquelle les adeptes du Falun Gong sont persécutés permet aux autorités russes de déclarer toute organisation internationale indésirable, ouvrant ainsi la voie à une répression à motivation politique.
Natalia Minenkova tient une photo d'une pratiquante de Falun Gong torturée à mort en Chine lors de sa condamnation au tribunal du district de Touchinsky à Moscou, le 23 juillet 2025. (Photo : The Epoch Times) Natalia a noté dans sa déclaration finale au tribunal : « Et lorsque le PCC a réalisé que le Falun Gong n'était pas seulement une question d'exercice, mais aussi de haute moralité, de renaissance de la culture et de la foi dans le Divin, qu'il avait si profondément détruites, les tensions ont commencé à monter.
En août 2017, le Parlement européen a adopté une résolution exprimant ses inquiétudes, entre autres, concernant les violations des droits de l'homme en Chine, notamment les prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants de Falun Gong emprisonnés.
Il y a également eu le China Tribunal, qui a déclaré en 2019 dans sa décision que « les membres du Tribunal sont convaincus – à l'unanimité et sans aucun doute – que les prélèvements forcés d'organes sur des prisonniers d'opinion, faisant de nombreuses victimes, sont pratiqués depuis longtemps en Chine. »
La pression croissante exercée sur le Falun Gong en Russie intervient dans un contexte de dialogue étroit entre Moscou et Pékin, où cette pratique est brutalement persécutée depuis 26 ans. L'arrestation de Minenkova a coïncidé avec la visite de Xi Jinping à Moscou, soulignant le contexte politique des événements.
Les politiciens et militants des droits de l'homme américains soulignent que la Russie adopte fondamentalement les méthodes chinoises pour lutter contre la dissidence, et que l'union de Poutine et Xi Jinping est qualifiée de « mariage de convenance » qui nuit à la fois à la société russe et aux personnes ciblées. Parmi les victimes figurent non seulement Minenkova, mais aussi d'autres citoyens condamnés à de véritables peines ou soumis à des sanctions administratives pour leurs liens avec le Falun Gong.
Les autorités ne se limitent pas aux tribunaux : perquisitions, vidéos de détentions publiées, pression accrue sur les familles et l'environnement des pratiquants. Lors de l'audience, Natalia a expliqué comment la pratique du Falun Gong l'avait aidée à surmonter ses maladies chroniques et à améliorer ses relations avec ses proches, soulignant qu'elle s'était retrouvée sur le banc des accusés non pas pour un crime, mais à cause de la situation politique et d'influences extérieures.
Elle estime que les autorités russes agissent sous la pression de la Chine et que la répression du Falun Gong est une tentative de supprimer la pensée indépendante et la liberté d’expression.
En conclusion, Natalia a rappelé un principe simple mais important : le bien revient toujours, et le mal ne reste pas sans conséquences, quelle que soit la situation politique.
Contexte : Qu’est-ce que le Falun Dafa ?
Le Falun Dafa (ou Falun Gong) a été présenté au public en 1992 par Maître Li Hongzhi à Changchun. Il est aujourd'hui pratiqué dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions d'adeptes de cette pratique spirituelle , fondée sur les principes d'Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance et comprenant cinq exercices de méditation, ont amélioré leur santé et leur caractère.
Jiang Zemin, ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), s'est alarmé de la popularité croissante de cette discipline spirituelle, la considérant comme une menace pour l'idéologie athée du PCC , et le 20 juillet 1999 , il a émis l'ordre de persécuter le Falun Gong.
Le site Minghui.org a confirmé la mort de plusieurs milliers de pratiquants de Falun Gong suite à 24 ans de persécution. Le bilan réel serait bien plus lourd. De nombreux autres pratiquants de Falun Dafa ont été injustement emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.
Il existe des preuves concrètes des crimes du PCC consistant à prélever de force des organes sur des pratiquants de Falun Gong emprisonnés, tués pour des transplantations d’organes.
Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le « Bureau 610 », une agence de sécurité extrajudiciaire dotée de pouvoirs dépassant ceux de la police et de la justice. La seule fonction du « Bureau 610 » est de persécuter le Falun Gong.
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