Un rassemblement à Paris appelle à mettre fin à des décennies de persécution : "une question fondamentale pour l'humanité"

Les pratiquants de Falun Gong (Falun Dafa) à Paris ont organisé un rassemblement et recueilli des signatures place André Tardieu le 19 juillet 2025, marquant 26 ans de résistance pacifique à la persécution du Parti communiste chinois (PCC) et appelant à des efforts collectifs pour mettre fin aux atrocités du PCC.

Les pratiquants de Falun Gong ont organisé un rassemblement sur la place André Tardieu à Paris le 19 juillet 2025.

M. Tong Hanlong, président de l'Association Falun Dafa de France, a pris la parole lors du rassemblement.

M. Tang Hanlong, président de l'Association Falun Dafa de France, a relaté l'introduction du Falun Dafa, les bienfaits de la pratique et la façon dont le PCC a lancé la persécution en 1999, avec pour objectif d'éradiquer le Falun Gong en trois mois. Il a cité les statistiques de Minghui faisant état de 5 238 décès avérés, précisant que le nombre réel était de loin plus élevé, mais qu'il n'était pas possible de le vérifier en raison du blocage de l'information par le PCC.

« Des milliers de pratiquants de Falun Gong sont toujours emprisonnés, torturés et leurs organes prélevés », a déclaré Tong. « Nous devons dénoncer ces faits ! Nous continuerons à lutter pour les droits humains et la justice jusqu'à ce que tous les persécuteurs soient traduits en justice ! »

Une représentante d'Etac, lit une déclaration de Médecins contre le prélèvement forcé d'organes (DAFOH).

Une déclaration de Médecins contre les prélèvements forcés d'organes (DAFOH) a souligné que le gouvernement chinois tuait des pratiquants de Falun Gong pour leur cœur, leurs poumons, leur foie, leurs reins et d'autres organes vitaux lors de 60 000 à 100 000 transplantations d'organes chaque année, et qu'une personne innocente était tuée et ses organes prélevés sans consentement toutes les 30 minutes. Des preuves de plus en plus nombreuses ont été examinées par le China Tribunal. De nombreux pays ont interdit les voyages vers la Chine pour des transplantations d'organes. DAFOH, en collaboration avec la Coalition internationale pour mettre fin aux abus de transplantation en Chine (ETAC), a lancé une pétition mondiale en ligne (FOHpetition.org) auprès du G7+7, appelant à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes en Chine.

Jean-Pierre

Jean-Pierre, un habitant du quartier, s'est dit consterné par les prélèvements d'organes et a déclaré que le PCC persécutait un groupe de personnes aussi pacifiques de par la crainte du régime. « Nous devons condamner ces pratiques et les prélèvements forcés d'organes. Ce n'est pas seulement une affaire du Falun Gong, c'est une affaire qui concerne l'humanité tout entière. Nous devons nous attaquer au cœur du problème et en faire une priorité. C'est une question fondamentale pour l'humanité. »

Catherine Wintisch a déclaré qu'elle et sa famille avaient fui la Hongrie communiste et qu'elle savait donc que le PCC était particulièrement cruel. Elle a ajouté que le prélèvement d'organes était inhumain et lui rappelait les expériences des nazis sur des personnes vivantes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Article original en chinois