Quand la bienveillance change un cœur endurci

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Partie 1 : Une fille exemplaire
Léonore était une petite fille de dix ans qui vivait dans une grande ville avec sa
grand-mère. Elle avait les cheveux blonds et bouclés, des yeux bleus pétillants et portait toujours des robes élégantes, choisies avec soin par sa grand-mère. La musique faisait aussi partie de la vie quotidienne de Léonore, et elle-même jouait du violon avec grâce.

Léonore était connue dans son quartier pour sa gentillesse et sa générosité. Un matin, alors qu'elle se rendait à l'école, elle remarqua une vieille dame qui essayait de porter des sacs lourds.

— Bonjour Madame, puis-je vous aider ? demanda-t-elle avec un sourire chaleureux.
— Oh, merci, ma petite. C'est très gentil de ta part, répondit la vieille dame, soulagée.
Léonore porta les sacs jusqu'à l'appartement de la dame, qui la remercia
chaleureusement.

— Comment t'appelles tu, ma chère ?
— Léonore, Madame. Si vous avez besoin d'aide, je suis toujours là, répondit-elle avec un sourire.

À l'école, Léonore se distinguait par sa disponibilité et son sens de l'entraide. Un jour, son ami Paul avait oublié son déjeuner. Léonore n'hésita pas une seconde et partagea son repas avec lui.
— Merci, Léonore. Tu es vraiment la meilleure amie qu'on puisse avoir, dit Paul en mordant dans le sandwich qu'elle lui avait donné.
— C'est normal, Paul. On doit toujours s'entraider, répondit Léonore en souriant.

Chez elle, Léonore aidait aussi sa grand-mère. Elle faisait les courses, préparait des repas simples et l'aidait à ranger la maison. Sa grand-mère, âgée mais encore dynamique, appréciait énormément l'aide de sa petite-fille.


Partie 2 : L'Arrivée de Sarah
Un jour, à l'école, la professeure de Léonore présenta une nouvelle élève à la classe.

— Les enfants, voici Sarah. Elle vient d';une autre ville. Accueillez-la chaleureusement, dit la professeure avec un sourire encourageant.
Sarah portait des pantalons déchirés et un t-shirt noir. Elle avait une attitude rebelle et parlait de manière vulgaire. Dès son premier jour, elle fit comprendre qu'elle ne pensait qu'à ses propres intérêts. Lors de la récréation, elle bouscula un garçon pour lui prendre sa place sur la balançoire.

— Dégage, c'est ma place maintenant, grogna-t-elle.

Léonore, choquée par ce comportement, observa Sarah pendant plusieurs jours.

Sarah ne faisait aucun effort pour s'intégrer et se montrait souvent égoïste. Elle ne respectait ni ses camarades, ni les adultes de l'école. Elle refusait de partager ses affaires, coupait la parole en classe et se moquait des autres enfants lorsqu'ils faisaient des erreurs.

Un jour, Léonore vit Sarah arracher un jouet des mains d'une petite fille en pleurs dans la cour de récréation.

— Donne moï ça, je l'ai vu en premier ! s'écria Sarah.
Léonore, n'en pouvant plus de voir Sarah agir ainsi, décida de lui parler.
— Sarah, ce n'est pas bien de se comporter comme ça. Tu devrais aussi penser aux autres, dit-elle doucement.
— Laisse moi tranquille, répondit Sarah en tournant les talons.


Partie 3 : La Première Épreuve
Un après-midi, alors que les élèves sortaient de l'école, Sarah se retrouva dans une situation délicate. Elle avait bousculé un grand élève, Arthur, connu pour être intimidant et colérique.

— Tu penses pouvoir me bousculer comme ça et t'en sortir ? gronda Arthur en
poussant Sarah contre un mur. Tu vas payer pour ça !

Sarah, terrifiée, tenta de se défendre verbalement, mais Arthur la tenait fermement.
C'est alors que Léonore, qui passait par-là, vit la scène.

— Arthur, arrête ! cria-t-elle en s'approchant. Laisse-la tranquille !
Arthur tourna son regard furieux vers Léonore.

— Pourquoi tu t'en mêles, Léonore ? Ce ne sont pas tes affaires !

Léonore, essayant de cacher sa peur, prit une grande inspiration.

— Parce que c'est mal de s'en prendre aux autres. Qu'est-ce que ça t’apporte de faire du mal, Arthur ? La violence ne résout rien, dit-elle avec assurance.

Arthur, décontenancé par le courage de Léonore, desserra son emprise sur Sarah.
— Tu ferais mieux de t'occuper de tes affaires, grogna-t-il.
— Et toi, tu ferais mieux de réfléchir à tes actions, rétorqua Léonore. Allez, viens, Sarah.

Sarah, encore tremblante, suivit Léonore.

— Merci, dit-elle d'une voix faible. Mais ne crois pas qu';on va devenir amies pour autant, ajouta-t-elle en se ressaisissant.


Partie 4 : Une Leçon de Bonté
Quelques jours plus tard, Sarah se retrouva encore en difficulté. Cette fois-ci, des personnes en dehors de l'école s’en prirent à elle en raison d’une dette non réglée.

— Où est notre argent, Sarah ? demanda un homme avec un air menaçant. Léonore arriva à ce moment précis et offrit de l'argent pour régler la situation.

— Pourquoi fais-tu ça ? demanda Sarah, incapable de cacher sa gêne et sa surprise.
— Parce que faire le bien est important, répondit Léonore calmement. Chaque bonne action nous fait acquérir de la vertu. Faire le mal, en revanche, nous charge de karma négatif.

Sarah, bien qu'intriguée, fit mine de ne pas être d'accord.
— Je ne comprends pas vraiment, mais merci, finit-elle par dire.

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Partie 5 : La Découverte de Sarah

Un jour, alors que Sarah se promenait dans le quartier, elle aperçut Léonore qui entrait dans un cimetière. Curieuse, elle décida de la suivre discrètement. Léonore se dirigea vers une tombe bien entretenue et s'agenouilla devant.

— Bonjour, maman, papa. Vous me manquez tellement, murmura Léonore.
Aujourd'hui, c'était difficile. Sarah est toujours aussi rebelle, mais je crois qu';il y a du
bon en elle. Je sais que vous auriez voulu que je continue à être gentille et patiente avec elle.

Sarah, cachée derrière un arbre, écoutait attentivement. Elle entendit Léonore parler de l'accident de voiture qui avait emporté ses parents.

— Je me souviens encore de ce jour comme si c'était hier, continua Léonore en
essuyant une larme. La voiture a dérapé sur la route mouillée... je n'ai jamais eu le temps de vous dire au revoir. Mais je sais que vous veillez sur moi et que vous seriez fiers de la façon dont je gère tout cela avec grand-maman.

Sarah, touchée par la douleur de Léonore, fut étonnée de voir comment elle supportait cette souffrance avec tant de grâce et de gentillesse. Elle se sentit coupable de ses propres actions et de la façon dont elle l’avait traitée.

Le lendemain, à l'école, Sarah se rapprocha de Léonore.
— Je ... je veux être ton amie, dit-elle timidement.
Léonore sourit et accepta avec joie.

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Partie 6 : Le Chemin du changement
Les jours suivants, Léonore apprit à Sarah comment être une bonne personne. Elle lui montra l'importance de donner aux autres, de penser aux besoins des autres avant les siens, et de traiter tout le monde avec respect.

Un jour, Léonore et Sarah virent Paul, le garçon à qui Léonore avait partagé son goûter par le passé, essayer de porter un énorme carton de fournitures scolaires.
— On devrait l'aider, dit Léonore en s'approchant.
Sarah hésita. Elle ne voulait pas se donner de mal pour quelqu'un d'autre.
— Allez, Sarah, c'est important d'aider les autres, insista Léonore.

Finalement, Sarah céda et aida Paul à porter le carton. Paul les remercia chaleureusement, et Sarah ressentit une étrange satisfaction intérieure.

Un autre jour, Léonore organisa une collecte de fonds pour acheter de nouveaux livres pour la bibliothèque de l'école. Elle demanda à Sarah de l'aider à vendre des gâteaux lors de la kermesse.
— Je ne suis pas bonne pour vendre des trucs, dit Sarah, embarrassée.
— Tu n'as pas besoin d'être parfaite. Il suffit d'essayer et de faire de ton mieux, répondit Léonore avec un sourire encourageant.

Sarah finit par participer, et à sa grande surprise, elle réussit à vendre de nombreux gâteaux. Les bénéfices récoltés permirent d'acheter de nouveaux livres, et Sarah se sentit fière de sa contribution.

Quelques jours plus tard, un nouvel élève, Tim, arriva à l'école. Il semblait perdu et nerveux. Léonore proposa immédiatement de l'aider à s'intégrer.

— Viens, Sarah, on va lui montrer où se trouvent les salles de classe et la cantine, dit-elle.

Sarah, bien que réticente, suivit Léonore. Au fil de la journée, elle vit combien Tim était reconnaissant de leur aide. Elle se rendit compte que faire preuve de gentillesse pouvait réellement changer la vie des autres.

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Partie 7 : La Transformation
Au fil des mois, Sarah se transforma. Elle devint plus gentille, plus attentionnée, et son attitude envers les autres changea radicalement. Elle et Léonore devinrent les meilleures amies du monde. Leur amitié et leur bonté inspirèrent positivement toute l'école.

Ensemble, Léonore et Sarah initièrent des projets pour aider les autres élèves et la communauté. Elles organisèrent des collectes de fonds pour des œuvres de charité, aidèrent les nouveaux élèves à s'intégrer, et furent des exemples de compassion et de générosité pour tous.


Épilogue
Grâce à Léonore, Sarah comprit la véritable signification de la bonté et de la vertu.
Leur amitié fut considérée comme un symbole d'espoir et de changement positif pour leur école et leur communauté. Léonore et Sarah, unies par leur désir de faire le bien, continuèrent à inspirer ceux qui les entouraient, prouvant par leur comportement exemplaire que même les cœurs les plus endurcis peuvent changer pour le meilleur.

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