Pour marquer le 25e anniversaire de la persécution, les pratiquants de Falun Gong ont organisé un rassemblement près de l'ambassade de Chine à Paris le 13 juillet 2024. Ils ont fait la démonstration des cinq exercices et présenté le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Ils ont également dénoncé les crimes de prélèvement d'organes perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC), ce qui a incité de nombreuses personnes à signer la pétition demandant la fin des atrocités.
Un rassemblement a eu lieu près de l'ambassade de Chine à Paris le 13 juillet 2024 pour marquer le 25e anniversaire de la persécution.
Les passants ont discuté avec les pratiquants et ont signé la pétition appelant à la fin de la persécution en Chine.
Une ancienne ministre condamne le PCC pour ses actes choquants et brutaux
Mme Françoise Hostalier, ancienne ministre française de l'Éducation, a envoyé une lettre de soutien le jour du rassemblement. Elle a écrit : « Au cours du dernier quart de siècle, j'ai continué à vous soutenir lors des réunions et des débats de l'Assemblée nationale, à remettre en question les gouvernements réélus, à participer à des manifestations publiques ainsi qu'à d'autres mesures pour attirer l'attention du public sur les crimes contre l'humanité commis par la Chine.
« Les pratiquants de Falun Gong sont considérés comme les principaux ennemis du pays par le PCC parce qu’ils pratiquent une méditation pacifique. Ils sont réprimés politiquement parce que leur nombre a fait craindre au gouvernement leur pouvoir pacifique. Cela a transformé ce qui aurait dû être un soutien en une répression brutale. Les dictateurs voient souvent tout le monde comme une menace à cause de leur perspective étroite d’esprit. »
Mme Françoise Hostalier, ancienne ministre de l'Éducation, a envoyé une lettre exprimant son soutien au Falun Gong.
Elle a également mentionné la résolution adoptée par l’UE : « Des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été détenus de manière déraisonnable dans des camps de travail, devenant les principales victimes des prélèvements d’organes pratiqués par les hôpitaux militaires et civils. Ce sont des actes tellement choquants et brutaux ! »
« En janvier dernier, l’Union européenne a adopté une résolution condamnant cette persécution et demandant que les auteurs soient tenus responsables. Je suis d’accord avec cette action et, à l’occasion de ce douloureux anniversaire, je condamne une fois de plus avec force le gouvernement chinois pour sa persécution inhumaine des pratiquants de Falun Gong. J’espère que ce massacre sanglant prendra bientôt fin et que les auteurs seront punis par la loi. »
Un ancien député : «Continuons à travailler main dans la main »
Mme Frédérique Dumas, ancienne députée, a écrit dans sa lettre : « Je tiens à exprimer mon ferme soutien à votre combat pour les droits de l'homme en Chine, en particulier à l'occasion du 25e anniversaire de la persécution du PCC. »
Mme Frédérique Dumas, ancienne députée
« Lorsque j’étais députée, j’ai continué à travailler dur pour défendre les personnes systématiquement réprimées en Chine. J’ai proposé un projet de loi visant à empêcher la France de participer directement au prélèvement d’organes, qui a été largement documenté et prouvé. J’ai soumis des demandes écrites au gouvernement à de nombreuses reprises, lui rappelant de prêter attention aux actes brutaux commis en Chine et lui demandant d’agir. Mon objectif était d’encourager notre organisation à participer activement à la lutte contre ces crimes choquants. De telles mesures m’ont aidée à réunir avec succès plus de 70 députés pour soutenir ce projet de loi, montrant ainsi notre détermination commune. Je dois éradiquer ces actes brutaux et donner l’exemple, soutenir vos efforts et ouvrir la voie à la fin de la persécution.
« L’UE a également adopté plusieurs résolutions exigeant que le PCC mette un terme à cette persécution sanglante. En tant qu’ancien député, je soutiens totalement ces appels. J’espère sincèrement que ces crimes cesseront pour toujours, que la justice prévaudra et que les criminels seront traduits en justice devant des tribunaux internationaux.
« J’espère que vous continuerez courageusement à avancer dans ce noble combat pour les droits de l’homme. Continuons à travailler main dans la main pour protéger les pratiquants de Falun Gong en Chine et faire entendre leur voix dans toutes les parties du monde. »
Le Président de l'Association Falun Dafa sollicite l'aide du gouvernement pour mettre à terme à cette persécution inhumaine
M. Tang Hanlong, président de l'Association Falun Dafa, a déclaré dans son discours lors du rassemblement : « Au cours des 25 dernières années, selon des statistiques fiables de Minghui.org, au moins 5 088 pratiquants de Falun Gong sont morts suite à la persécution. Le nombre réel pourrait être plus élevé en raison de la censure stricte (du PCC). Des centaines de milliers de pratiquants ont été détenus de manière déraisonnable dans des camps de travaux forcés et des centres de lavage de cerveau. Par l'intermédiaire des hôpitaux militaires et civils, le gouvernement chinois a procédé à des prélèvements et à des ventes d'organes à grande échelle, traitant les pratiquants de Falun Gong comme une banque d'organes vivants.
« L’année dernière, l’Union européenne a adopté une résolution condamnant cette persécution et demandant que les criminels soient traduits en justice. Aujourd’hui, nous sommes ici pour rappeler aux gens que notre combat pour la justice et les droits de l’homme ne peut s’arrêter.
« N'oublions pas que l'histoire du Falun Gong en France a commencé sur une note positive. En mars 1995, le fondateur, M. Li Hongzhi, a été invité par l'ambassade de Chine à Paris à donner une conférence. Environ 350 personnes, dont des membres du personnel de l'ambassade et des représentants de groupes communautaires chinois, ont pu bénéficier des bienfaits de la pratique.
« Aujourd’hui, nous exhortons le président Emmanuel Macron à prêter attention à ces suggestions et à transmettre ces préoccupations au président Xi Jinping. En tant que pays fondateur des droits de l’homme, la France a la responsabilité de s’opposer avec fermeté à une persécution aussi brutale et de devenir un modèle.
« Nous espérons également que le nouveau gouvernement français pourra se conformer à cette résolution de l’UE et prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à ces pratiques inhumaines. »
Respect et soutien du public
M. Bernard Genel est un spécialiste des maladies de l'appareil digestif qui a travaillé dans un hôpital de Nouvelle-Calédonie, territoire français. Son épouse Marilyn Genel était infirmière. Le couple s'est installé à Paris après leur retraite.
M. Genel a déclaré : « Nous avons signé la pétition parce que le prélèvement forcé d’organes est totalement contraire aux valeurs humaines défendues par les pays occidentaux. Nous espérons mettre un terme au prélèvement forcé d’organes, de tels actes ne doivent pas être tolérés. »
« Je partage l’opinion de mon mari, c’est pourquoi j’ai signé la pétition. Nous venons d’apprendre qu’une telle chose existe, c’est horrible ! Cela continue. Cela va à l’encontre de nos valeurs. Je soutiens leurs manifestations publiques, cela peut amener les gens à prêter attention à ces brutalités », a déclaré Mme Genel.
Mme Nora s’est arrêtée pendant un long moment au rassemblement et a écouté tranquillement les pratiquants lui expliquer la persécution.
Elle a déclaré : « J'ai vu un événement similaire sur la place de l'Opéra à Paris. Ces gens souffrent. »
Après avoir signé la pétition demandant la fin du prélèvement d'organes, elle a déclaré : « Un gouvernement fait du commerce d'organes. C'est grave. Pourtant, une telle chose dure depuis de nombreuses années. Nous ne pouvons pas accepter cela. C'est trop cruel, c'est pourquoi j'ai signé la pétition ! »
De nombreuses personnes ont déclaré avoir ressenti le champ d’énergie pur et la tranquillité de la musique des exercices. Une femme a sorti son téléphone portable, a pris des photos des pratiquants de l’autre côté de la rue et a dit, la main sur le cœur : « C’est tellement émouvant ! »
Deux femmes qui se sont rendues à l’église voisine ont également pris des photos depuis l’autre côté de la rue. L’une d’elles s’est exclamée : « Mon Dieu ! C’est de ça dont les gens parlent : du prélèvement d’organes ! » Les femmes ont ajouté : « Il est crucial de révéler la vérité. Merci de nous l’avoir dite. Ce qui est remarquable, c’est qu’ils dénoncent cela de manière si pacifique ! »
Un nouveau pratiquant partage les bienfaits du Falun Gong
Jacques pratique le Falun Gong depuis un an. Il était professeur de yoga et a commencé à pratiquer le Falun Dafa après en avoir entendu parler en 2023. Il a déclaré : « C'est ce que je cherchais. J'ai continuellement ressenti une amélioration de mon bien-être physique et mental, car le Falun Dafa place véritablement Vérité-Bonté-Tolérance au cœur de la cultivation. Plus important encore, j'ai acquis une profonde compréhension du sens de la vie et j'ai le désir de devenir meilleur chaque jour. »
Jacques, un nouveau pratiquant, présente le Falun Gong aux gens et recueille des signatures sur une pétition pour mettre fin à la persécution.
Il a également parlé de ce qui le motive à aller dans la rue pour parler aux gens de la pratique. « En raison de la merveilleuse expérience que j’ai eue après avoir pratiqué le Falun Dafa, j’ai voulu transmettre la beauté de la pratique aux gens autour de moi et j’espère que Vérité-Bonté-Tolérance deviendra le cœur de leur vie. »
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