La rectification de la Loi en est à sa cinquième année, mais il y a encore des pratiquants qui disent qu’ils ont peur de clarifier la vérité ou qu’ils n’en ont pas l’opportunité. Ma compréhension est qu’en surface il semble que nous soyons en train de sauver les êtres, mais en réalité, tout est arrangé par notre Maître. Ce que nous devons faire c’est de suivre l’arrangement cosmique et sauver les êtres. Tant que nous avons un cœur compatissant, la puissance de Dafa nous présentera des opportunités. Par conséquent, nous ne devrions pas permettre à nos craintes et à nos attachements de nous empêcher d’utiliser pleinement les arrangements pleins d’égards du Maître, et nous ne devrions pas perdre le contact avec les gens prédestinés. Il est possible que ces personnes prédestinées nous aient attendus depuis déjà des centaines de milliers d’années. Si, à cause de nos propres attachements, elles manquent l’opportunité, alors une fois que la vérité sera révélée, nous aurons de douloureux regrets de n’avoir rien fait. Ce n’est qu’en suivant naturellement les arrangements du Maître, en ne laissant tomber aucune des personnes que nous rencontrons, et en éliminant nos attachements durant ces moments, que tout peut réussir.
Un jour chaud d’été, avec un couple de pratiquants nous avons visité un fameux lieu bouddhiste appelé le Mont Jiuhuashan pour clarifier la vérité. Il faisait presque nuit lorsque nous sommes arrivés. Sur le chemin, Tiang Song acheta un chapelet et nous rencontrâmes un petit moine potelé qui spontanément nous raconta une histoire sur ce chapelet . Nous saisîmes aussitôt l’opportunité pour engager la conversation avec le moine. Afin de paver le futur chemin , notre conversation s’adaptait à ses propres intérêts. Après quelques courts échanges, le moine sentit que nous n’étions pas des personnes ordinaires et que nous avions une relation prédestinée avec la Loi de Bouddha, il nous conduisit donc au temple.
Nous arrivâmes à un classique petit temple, solitaire. (nous apprîmes plus tard que ce temple n’était pas le grand temple auquel le petit moine appartenait.) Ce petit temple n’avait qu’un abbé et une nonne. L’abbé ne nous salua pas et continua à lire les soutras seul près de la fenêtre. La nonne regardait gentiment et nous traita bien. Elle nous dit que l’abbé du temple cultivait le « précepte de la bouche ». De plus lisant les écritures, il n’avait parlé à personne depuis longtemps et espérait que nous comprendrions. Nous lui dîmes que nous comprenions, puis nous discutâmes de choses concernant la ‘cultivation’. La nonne répéta plusieurs fois, « Actuellement il n’y a pas beaucoup de gens qui ont une qualité d’éveil comme la vôtre. »
Afin de mieux clarifier la vérité, nous nous divisâmes en deux groupes. Tian Song et moi formâmes un groupe et nous continuâmes à parler avec le petit moine. Après notre conversation, le moine sentit que notre compréhension de la Loi de Bouddha n’était pas ordinaire et nous demanda plusieurs fois qui était notre maître. Venant juste d’arriver nous ne voulions pas révéler notre statut afin d’éviter l’interférence avec cette opportunité pré arrangée. Par conséquent, Zi Wei dit, « permettez moi de vous donner deux poèmes de notre Maître. »
Zhong De et Xiao Fang continuèrent à parler avec la petite nonne, mais lorsqu’elles abordèrent le sujet de Dafa, la nonne commença à les gronder et dit que l’association de Bouddha locale avait averti tous les moines et les nonnes de s’opposer à Dafa et dit à chacun de ne pas pratiquer Dafa. Xiao Fang était irritée et eut un conflit avec elle et Zhong De commença aussi à s’irriter. Voyant cela, je me dépêchai d’interrompre leur querelle en disant, « celui qui se cultive ne devrait pas dire quoi que ce soit sans comprendre la vérité. Si les choses que vous avez entendues ne sont pas la vérité, alors n’êtes vous pas en train de créer du karma ? » La nonne sentit que mon avis était pour son propre bien, et se calma. Je continuai en disant, « nous sommes juste rentrés d’un voyage à Beijing et nous avons vu de nos propres yeux que la police a battu une mère qui a l’âge de la mienne, et elle a été battue ainsi et jetée à terre simplement parce qu’elle tenait une banderole avec les mots Vérité, Compassion, Tolérance. Nous croyons tous à la Loi de Bouddha. Ne devrions nous pas avoir de la sympathie pour elle ? » L’attitude de la nonne redevint clame et son point de vue passa de l’irritation à une attitude neutre. Zhong Da continua à lui clarifier la vérité, mais le résultat final ne fut pas très bon.
Après être revenus à notre endroit , nous nous examinâmes intérieurement et comprîmes que nos attachements n’avaient pas bien fait dans notre clarification de la vérité ce jour là et résolûmes de trouver une autre opportunité de parler à la nonne.
Un jour après que nous ayons terminé nos activités, nous nous rendîmes de nouveau à ce petit temple pour parler avec la nonne, mais elle s’occupait des visiteurs et nous ne pûmes pas lui parler. Hors de toute attente, l’abbé du temple, bien qu’ayant fait le vœu de silence, nous invita dans sa chambre. La pièce était très simple, mais propre. Après avoir pris un thé, il ouvrit la bouche et commença à parler. Il nous demanda quelle voie de cultivation nous pratiquions et quel était notre but en visitant ce temple. Ouvertement, nous lui dîmes que nous étions pratiquants de Falun Dafa et nous lui apprîmes beaucoup de choses concernant la persécution de Falun Dafa.
L’abbé nous écouta attentivement et soutenait pleinement nos actions droites. Il dit qu’au Mont Jiuhuashan, il y avait des moines et des nonnes qui avaient pratiqué Falun Dafa, et qu’après le 20 juillet 1999, ils avaient souffert toutes sortes de persécution. L’Association Bouddhiste contrôlait pleinement tous les moines et nonnes et il ne savait pas ce qui s’était passé en dehors de cette région, mais il était maintenant content de connaître les faits.
Durant notre conversation avec l’abbé du temple, la nonne était accourue pour rapporter la situation à propos des visiteurs plusieurs fois et chaque fois qu’elle venait nous lisions la perplexité sur son visage. L’abbé ne permettait jamais à d’autres gens d’entrer dans sa chambre. Elle avait vécu là pendant un certain temps mais elle n’avait jamais été autorisée qu’à se tenir debout à la porte pour lui parler et il ne répondait jamais ayant fait le vœu de silence. Cette fois il avait laissé des étrangers entrer dans sa chambre et avait une conversation avec nous. Et nous n’avions même pas offert de donation au temple.
Lorsqu’il fit vraiment nuit, nous lui dîmes au-revoir. Nous avions obtenus des résultats dépassant notre attente et fait l’expérience de la puissance de Dafa, mais notre souhait de parler à la nonne restait inaccompli.
Les quelques jours qui suivirent, Zhong De et Xiao Fang travaillaient à des choses de la rectification de la Loi. Le dernier jour, en retournant à la montagne elles tombèrent sur la nonne et celle-ci n’avait plus son attitude arrogante. Elle était néanmoins bouleversée et nous dit qu’elle avait perdu un chapelet qui était un don de son grand maître. Elle n’avait pu le trouver nulle part même en cherchant sur tous les chemins où elle avait marché. Les pratiquantes la réconfortèrent, et les trois d’entre elles bavardaient le long de la route. Zhong De lui dit les faits à propos de Dafa. Cette fois elle ne s’y opposa pas, et écouta attentivement avec des larmes dans les yeux. Xiao Fang se tenait à côté d’elles et envoyait des pensées droites. Après avoir bavardé avec la nonne, elles lui donnèrent aussi des poèmes du Maître.
Zhong De et Xiao Fang accompagnèrent la nonne jusque là d’où elle était venue. En passant par un boutique de cadeaux, la nonne aperçut le chapelet par terre. Elle ne l’avait pas trouvé en le cherchant précédemment. Il était là manifestement depuis longtemps, pourtant personne ne l’avait pris. Zhong De était très heureuse pour elle et acheta un autre chapelet pour lui en faire présent. La nonne fut très touchée et dit que le chapelet donné par les pratiquants était aussi précieux que celui offert par son grand maître. Elle dit qu’elle mettrait ensemble les deux chapelets et en prendrait grand soin.
Plusieurs jours étaient passés et nous étions partis pour un autre endroit. Bien que nous ayons achevé notre projet, aucun de nous n’était encore satisfait. Nous nous inquiétions de ne pas avoir pleinement clarifié la vérité au petit moine que nous avions rencontré le premier, et maintenant nous avions nos tickets et partirions le matin suivant. Alors nous manquerions probablement la chance de lui dire la vérité à propos de Dafa. Nous nous rendîmes à l’arrêt de bus vingt minutes plus tôt et vîmes immédiatement le moine assis sur un long banc. Nous lui demandâmes pourquoi il était venu si tôt à l’arrêt du bus. Il répondit, « vous autres m’avez raconté la moitié d’une histoire sans m'en dire la fin. Je savais que vous alliez partir aussi je suis venu vous attendre. » Tout le monde était très touché par l’arrangement attentionné du Maître. Comment ne pourrions nous pas faire de notre mieux pour clarifier la vérité à tous les êtres ?
L’histoire me rappelle toujours de ne pas manquer une seule opportunité avec les gens prédestinés qui nous attendent. Tant que nous avons un cœur compatissant pour sauver les êtres, des opportunités se présenteront à nous.
Traduit de l'anglais
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.