Mon père est mort paisiblement

À la mi-décembre 2020, j'ai reçu un message de ma famille. Ma mère m'a dit que mon père était dans un état critique et m'a demandé si ma sœur aînée pouvait rentrer à la maison immédiatement. Mon père était intubé et envoyé à l'unité de soins intensifs d'urgence. En raison des restrictions dues au coronavirus, nous ne pouvions rendre visite à notre père que deux fois par jour. En voyant mon père obstrué par le tube, j'espérais pouvoir le remonter pour qu'il ne ressente pas de douleur. Chaque fois que je voyais mon père, je ne savais vraiment pas quoi dire. Je continuais à lui communiquer les neuf caractères sacrés "Falun Dafa est bon ; Vérité - Bonté - Tolérance est bon"( Falun Dafa Hao, Zhen-Shan-Hao ), en lui demandant de les garder à l'esprit. Je crois fermement que tous les êtres vivants sont venus pour cela. Deux semaines plus tard, mon père a été extubé avec succès.

1. Difficultés financières
Après le transfert de mon père dans le service général, j'ai traversé d'autres épreuves. À chaque fois, je n'étais autorisée à voir mon père que pendant une heure. Pour cette raison, j'ai dû utiliser mes heures de travail normales et demander un congé. Au lieu de causer des problèmes aux autres, j'ai dépensé de l'argent en employant d'autres enseignants pour m'aider dans mes affaires de classe.

Ma mère se faisait vieille. Pour éviter à ma mère une tâche difficile, ma sœur et moi avons engagé une aide-soignante pour s'occuper de mon père 24 heures sur 24. C'était la première fois que nous avions tout appris depuis le début. Entre-temps, nos difficultés financières n'ont jamais cessé. Après 42 jours d'hospitalisation, mon père est finalement sorti de l'hôpital, mais il est devenu une personne alitée qui ne pouvait pas bouger et qui avait besoin d'un respirateur, d'une sonde naso-gastrique et de dialyses rénales régulières pour survivre. Nous avons laissé mon père vivre dans une institution de soins résidentiels, dont le coût était élevé. Entre-temps, afin de résoudre le problème de dialyse de mon père, nous avons fait tous les efforts possibles pour gérer le transport et chercher un centre de dialyse décent.

Tout d'abord, nous avons fait appel à une ambulance pour prendre et déposer mon père, ce qui coûtait plus de 7 000 yuans pour les allers-retours. Il avait sa dialyse rénale deux fois par semaine, ce qui représentait un coût énorme. Plus tard, nous avons acheté des bouteilles d'oxygène, loué des fauteuils roulants à dossier haut et demandé des taxis. Nous avons surmonté les difficultés une par une. À ce stade, j'ai utilisé la moitié de mes économies pour financer l'achat d'une voiture pour mon mari, afin de lui permettre de gagner sa vie après avoir changé d'emploi. L'autre moitié a servi à payer les frais de scolarité des enfants, les besoins de la vie quotidienne et les fonds de roulement du projet. Nos dépenses de la vie quotidienne allaient devoir être réduites, ce qui nous a fait ressentir un stress financier.

2. Épreuve familiale

Le Maître a dit dans Zhuan Falun :

" À la surprise générale, chacune de ces personnes a décrit quelque chose de très particulier– toutes étaient unanimes: à l’instant de la mort, elles ne se sont pas du tout senties effrayées, au contraire elles ont eu une sensation de délivrance avec au fond d’elles-mêmes une sourde excitation; certaines se sont senties soudain libérées des entraves du corps, flottant avec légèreté et émerveillement dans l’air, elles ont même vu leur propre corps; certaines ont aussi vu des entités vivantes d’autres espaces; d’autres sont allées à tel ou tel endroit. Toutes ont raconté qu’à cet instant même elles ont éprouvé une sensation de délivrance et une sourde excitation, sans la moindre souffrance."

Je comprends que la mort ne semble pas être terrible, mais plutôt un soulagement. Lorsque nous avons un corps humain mortel, nous souffrons. Selon l'enseignement du Fa du Maître, j'ai appris que la vie n'est pas éternelle, alors que l'esprit est immortel, et que la mort d'une personne ne fait que retirer l'enveloppe extérieure.

Mon père utilisait une sonde naso-gastrique pour être nourri, prenait de l'oxygène pour maintenir sa respiration et devait subir une dialyse rénale. Sa qualité de vie était vraiment mauvaise. La science et la technologie médicale actuelles sont limitées. Il n'est peut-être pas bon d'utiliser des moyens artificiels pour intervenir dans le passage vers la mort. J'espérais que mon père puisse passer la dernière ligne droite de sa vie en paix. Ainsi, au moment de décider s'il fallait signer un formulaire de consentement pour renoncer aux premiers secours, j'ai toujours été sûre. C'est parce que je connais les lois et les principes de niveau supérieur, mais pas mes proches.

Ma sœur a étudié la médecine, a travaillé comme infirmière et a séjourné dans un service de cancérologie. Elle pensait qu'une intervention médicale ferait l'affaire. J'ai fait valoir mes opinions, mais j'ai aussi respecté les pensées de mes proches, en espérant que chacun d’eux puisse trouver un endroit approprié pour l'esprit de mon père. Était-il nécessaire de faire sortir mon père et de s'occuper de lui à la maison ? J'ai coopéré avec les décisions de mes proches, supporté la pression ensemble et fait de mon mieux pour offrir un meilleur environnement à mon père.

3. Bénédictions

Ma sœur espérait qu'il y aurait encore une chance d'amener mon père se détendre dehors. Depuis que mon père est tombé malade, ma mère s'est rendue tous les jours aux soins intensifs, au service général, à l'établissement de soins résidentiels et au centre de dialyse pour lui rendre visite. Nous demandions à tour de rôle une permission pour accompagner mon père. C'était comme une réponse à nos attentes.

Pendant les jours passés dans l'établissement de soins, mon père est soudainement devenu lucide et a pu s'asseoir dans un fauteuil roulant et nous laisser l’emmener au dernier étage pour se chauffer au soleil. Nous avons gardé de précieuses photos. Le deuxième jour du Nouvel An lunaire, mon père avait encore besoin d'une dialyse, mais nous avons réussi à le ramener à la maison et à passer une courte période du Nouvel An ensemble. Notre père est décédé après le Nouvel An chinois, ce qui nous a profondément impressionnés.

Mon père, qui avait plus de cent ans, pouvait encore s'occuper de lui, manger et marcher tout seul, et était félicité par ses proches et ses amis. Lorsque j'ai vu mon père porter un respirateur, utiliser une sonde naso-gastrique pour se nourrir et avoir besoin de dialyse, je me suis sentie très triste.

Le Maître a dit dans " Enseignement du Fa à la conférence de Houston " :

" En ce qui concerne l’endurance de la maladie, quand un être humain supporte la souffrance, il élimine du karma. Endurer la maladie est aussi éliminer du karma. Je viens de dire tout à l'heure que si une personne ne tombe pas malade de toute sa vie, elle est destinée à aller en enfer après sa mort, parce que durant sa vie elle ne faisait que créer du karma et ne le remboursait pas."

De plus, le Maître a déclaré dans " Enseignement du Fa à la conférence de Houston " :

Pourquoi les gens souffrent-ils ? En vivant dans ce monde, les gens créent du karma, le karma de certains est grand, le karma de certains est petit, certains doivent justement souffrir avant de mourir, en souffrant, ils peuvent rembourser une grande quantité du karma créé dans une vie, et dans la prochaine vie ils mèneront une bonne vie, parce que certains doivent rembourser le karma qu’ils ont contracté à l'instant juste avant de mourir, ils n’auront plus de karma une fois réincarnés.

Mon père a été admis à l'hôpital le 14 décembre 2020 et est décédé le 24 février 2021. J'ai vu de façon positive les deux mois de souffrance qu'il a subis. Pendant ce temps, j'ai utilisé l'enseignement du Fa de Maître pour réconforter et rassurer ma mère.

Bien que mon père savait que la mort est un processus nécessaire, nous n'avions jamais discuté avec lui de l'organisation des funérailles avant son décès. Quel type de cérémonie funéraire devait-on organiser ? Après la mort, le corps doit-il être enterré ou incinéré et où doit-il être déposé ? Lorsqu'il est tombé malade, il était dans un état d'inconscience et il n'était pas possible de lui demander réellement son avis.

Au cours de sa vie, il a accordé une grande importance à la cultivation de soi. Il a été droit et tolérant tout au long de sa vie. Il a toujours fait preuve de bonté envers les autres sans rien demander en retour. Par conséquent, il a été aidé de sorte que tout se passe bien.

En repensant à cette période, les membres de ma famille et moi-même ne nous sommes pas disputés ni plaints, et nous nous sommes soutenus mutuellement pour surmonter les difficultés. Nous avons fait de notre mieux pour prendre soin de mon père, et je n'ai donc aucun regret. La vertu de mon père, la persévérance de ma mère et la piété filiale de ma sœur ont permis que tout se passe bien. J'ai été témoin de l'importance de la "Vertu" dans l'enseignement du Fa du Maître.

4.Le Miracle

Pendant cette période, j'ai souvent fait des allers-retours entre les hôpitaux, les familles natales, les établissements de soins et les centres de dialyse rénale, ce qui a mis à l'épreuve ma force mentale et physique. De plus, j'ai subi des répercussions économiques. Cependant, j'ai essayé de ne pas me laisser abattre. En fait, comparé à de nombreuses personnes pauvres, ces difficultés n'étaient rien.

Après le décès de mon père, toute une série de dépenses ont été arrêtées. Après que notre demande de subvention funéraire ait été accordée, presque toutes les dépenses payées dans le passé ont été mises à plat. En outre, lors de la gestion de l'héritage de notre père, nous n'avons eu aucun différend et nous avons tous envisagé comment prendre soin de ma mère.

La vertu de mon père a des répercussions positives sur les générations suivantes. Il a passé peu de temps à l'hôpital. En raison de ses contributions militaires envers le pays pendant la moitié de sa vie, il a pu demeurer sans frais dans le cimetière national de démonstration militaire après sa mort, et son salaire de retraite garantit également la vie future de ma mère.

Le Maître a dit dans Zhuan Falun,

" En tant que pratiquants, nous devons encore moins nous conduire ainsi. Nous, les pratiquants, nous disons qu’il faut laisser les choses se faire naturellement; ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir."

En cet instant, mes difficultés financières ont disparu.

5. Remarques finales

La séparation de la vie et de la mort est comme scène de théâtre. Merci, Maître bienveillant, d'avoir aidé ma famille à traverser cette épreuve et d'avoir permis à mon père de passer la dernière partie de sa vie en paix.

Version chinoise :
www.zhengjian.org/node/271176
Traduit de l’anglais !
https://www.pureinsight.org/node/7680