Le jujitsu électoral du vainqueur déclaré des élections américaines

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Le Code de pratique du journalisme du quatrième pouvoir est l'une des consignes les plus respectées pour les médias américains. Il définit les normes éthiques du journalisme, notamment en matière d'exactitude, d'indépendance, d'impartialité, d'intégrité, de minimisation des préjudices, d'engagement et de responsabilité.


Bien que le résultat des élections 2020 soit encore en suspens, la fraude électorale fait l'objet d'une grande attention. Les grands médias américains ont toutefois refusé d'en faire état.


Voici à votre appréciation un article d’opinion qui outre son intérêt informatif évident traite le sujet avec humour :



Cinq façons dont Joe Biden a surpassé comme par magie toutes les normes électorales
La classe des journalistes devrait sûrement être intriguée par l'invraisemblance historique de la victoire de Joe Biden. Qu'ils ne le soient pas est pour le moins curieux.

Par J.B. Shurk(Federalist)


Dans toute l’excitation des journalistes objectifs pour la victoire déclarée de Joe Biden, les reporters passent à côté de l’extraordinaire performance du démocrate lors de l'élection de 2020. Il ne s’agit pas seulement du fait que l'ancien vice-président soit en passe de devenir le plus vieux président de la nation américaine, mais aussi de ce qu'il a réussi à accomplir dans les scrutins cette année.


Le candidat Joe Biden a été si efficace pour motiver les électeurs en 2020 qu'il a reçu un nombre record de votes, plus de 15 millions de plus que ceux reçus par Barack Obama lors de sa réélection en 2012. Étonnamment, il a réussi à remporter la victoire tout en perdant dans presque tous les comtés clés du pays. Aucun candidat à la présidence n'a été capable jusque-là d'un tel jujitsu électoral.


Alors que Biden a fait moins bien qu'Hillary Clinton en 2016 dans tous les comtés urbains, il l'a surclassée dans les régions métropolitaines de Géorgie, du Michigan, du Wisconsin et de Pennsylvanie. Plus surprenant encore, l'ancien vice-président a enregistré un nombre record de votes, malgré les échecs généraux des démocrates à la Chambre des représentants et aux sièges législatifs des États dans tout le pays.


Il a accompli tout cela après avoir obtenu une proportion historiquement faible du vote primaire par rapport à son adversaire républicain à l'approche des élections générales. De toute évidence, il s’agit là de réalisations formidables et inattendues qui devraient faire l’objet d’une analyse sophistiquée de la part de la communauté des journalistes, mais qui ont été largement passées sous silence dans l’effervescence des réjouissances dans les studios d’information de New York et de Washington.


Le réalignement politique national massif qui a lieu actuellement pourrait être l'une des sources de ces bouleversements surprenants. Pourtant, pour avoir sorti comme ça autant de lapins de son chapeau, personne ne peut nier que Biden est un militant et un politicien hors pair, comme l'Amérique n'en a jamais connu jusque-là. Voyons à quel point son vaudou politique a été unique en 2020.


1. 80 Million de Votes
Bon sang ! Beaucoup d’Américains se sont tournés vers un politicien de Washington en fonction depuis près de 50 ans. Considérez ceci : aucun président sortant en près d'un siècle et demi n'a gagné de voix lors d'une campagne de réélection et cependant perdu.


Le président Trump a gagné plus de dix millions de voix depuis sa victoire en 2016, mais l'attrait de Biden était si important qu'il a battu le record de soutiens du président Trump parmi les électeurs minoritaires. Biden a également fait voler en éclats le total des votes populaires de Barack Obama, amenant à se demander si ce n'était pas Biden qui a fait franchir la ligne d'arrivée à Obama en 2008 et 2012.


L'ancien vice-président a réussi à recueillir un nombre record de voix tout en restant constamment à la traîne du président Trump pour ce qui est de l'enthousiasme des électeurs, ce qui prouve à quel point ses instincts politiques sont affûtés. Biden a été si perspicace qu'il a motivé des électeurs peu enthousiastes à l'égard de sa campagne à voter pour lui en nombres record.


2. Gagner malgré la perte de la plupart des comtés de référence
Biden est parti pour devenir le premier président en 60 ans à perdre les États de l'Ohio et de la Floride sur le chemin de l'élection. Pendant un siècle, ces États ont constamment auguré du résultat national, et ils ont été considérés comme à peu près représentatifs du melting-pot américain dans son ensemble. Bien que les sondages nationaux aient donné à M. Biden une avance dans les deux États, il a perdu l'Ohio de huit points et la Floride de plus de trois.


Pour Biden, perdre ces principaux baromètres par des marges notables et néanmoins remporter les élections nationales est digne d'intérêt. Depuis que la mafia a prétendument aidé John F. Kennedy à gagner l'Illinois contre Richard Nixon en 1960, aucun président américain n'avait réussi ce tour de passe-passe.


Encore plus incroyable, Biden est en passe de remporter la Maison Blanche après avoir perdu presque tous les comtés historiques de référence du pays. Le Wall Street Journal et The Epoch Times ont analysé indépendamment les résultats de 19 comtés des États-Unis ayant des résultats de vote présidentiels presque parfaits ces 40 dernières années. Le président Trump a remporté tous les comtés de référence, à l'exception du comté de Clallam à Washington.


Alors que l'ancien vice-président a pris Clallam par environ trois points, la marge de victoire du président Trump dans les 18 autres comtés a été en moyenne de plus de 16 points. Dans une liste plus large de 58 comtés qui ont correctement choisi le président depuis 2000, Trump a remporté 51 d'entre eux avec une moyenne de 15 points, tandis que les sept autres sont allés à Biden avec environ quatre points. Les comtés de référence ont choisi le président Trump à une écrasante majorité, mais Biden s’est quand même frayé un chemin vers la victoire.


3. Biden a suivi la trace de Clinton sauf dans quelques villes spécifiques.
Patrick Basham, un sondeur avec des antécédents exacts et directeur du Democracy Institute à D.C., a souligné deux observations faites par ses collègues, le gourou des sondages Richard Baris de Big Data Poll et l'analyste post-électoral de Washington, Robert Barnes. Baris a relevé une bizarrerie statistique dans les résultats des élections de 2020 : " Biden a sous-performé Hillary Clinton dans toutes les grandes régions métropolitaines du pays, à l'exception de Milwaukee, Detroit, Atlanta et Philadelphie."


Barnes a ajouté que dans ces "grandes villes dans les États clés dirigés par les démocrates ... le vote a même dépassé le nombre d'électeurs inscrits". Dans les États qui comptaient le plus, les villes ont envoyé tellement de bulletins de vote par correspondance que M. Biden a battu des records et renversé les totaux des États qui semblaient être des pistes confortables pour le président Trump.


Si les démocrates parviennent à éliminer le Collège électoral, la formule magique de Biden, qui consiste à obtenir un nombre de votes écrasant dans une poignée de villes, devrait rendre les démocrates imbattables.


4. Biden a gagné malgré les pertes démocrates partout ailleurs
Randy DeSoto a noté dans le Western Journal que "Donald Trump a été pratiquement le seul président sortant de l'histoire des États-Unis à perdre sa réélection alors que son propre parti gagnait des sièges à la Chambre des représentants". Voilà un miracle de Biden !


En 2020, le Cook Political Report et le New York Times ont classé 27 sièges de la Chambre des représentants comme étant à choisir avant le jour des élections. À l'heure actuelle, les républicains semblent avoir remporté les 27 sièges. Les démocrates n'ont pas réussi à faire basculer un seul état de la Chambre des représentants, tandis que les républicains ont fait basculer à la fois la Chambre et le Sénat du New Hampshire et étendu leur domination sur les assemblées législatives des États dans tout le pays


Christina Polizzi, porte-parole du Comité de la campagne législative démocrate, est allée jusqu'à déclarer: " Il est clair que Trump n'est pas un point d’ancrage pour les candidats républicains à la législature. C'est une bouée. " Étonnamment, Biden a battu le gars qui a porté tous les autres républicains à la victoire. Ça, c'est historique !!


5. Biden a dépassé le vote principal de Trump
Dans le passé, les totaux des votes primaires ont été remarquablement précis en prédisant les vainqueurs des élections générales. L'analyste politique David Chapman a souligné trois faits historiques avant les élections.


Premièrement, aucun candidat sortant ayant obtenu 75 % du total des votes primaires n'a perdu sa réélection.


Deuxièmement, le président Trump a reçu 94 % des votes lors des élections primaires, ce qui est le quatrième résultat le plus élevé de tous les temps (plus élevé que Dwight Eisenhower, Nixon, Clinton ou Obama). En fait, M. Trump est l'un des cinq présidents sortants depuis 1912 à avoir obtenu plus de 90 % des voix lors des élections primaires.


Troisièmement, Trump a établi un record pour la plupart des votes primaires reçus par un titulaire lorsque plus de 18 millions de personnes se sont avérées pour lui en 2020 (le record précédent, détenu par Bill Clinton, était la moitié de ce nombre). Que Biden l'emporte aux élections générales, malgré le soutien historique de Trump lors des primaires, remet en question un siècle de données électorales antérieures.


Joe Biden a réussi l'impossible. Il est intéressant de constater que beaucoup d'autres journalistes ne le soulignent pas.

Article original : https://thefederalist.com/author/j-b-shurk/

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