Mon nom est Zhang Cuying et je suis une artiste venant d’Australie. J’ai toujours aimé peindre depuis que je suis petite. J’ai exposé dans plusieurs villes du monde et j’ai été récompensée et reçu plusieurs prix pour mon travail.
Je m’adresse à vous aujourd’hui, parce que je veux toucher le cœur de tous les gens bienveillants afin qu’ils aident dans cette opération SOS pour mettre fin à la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Chaque minute, il y a des pratiquants de Falun Gong emprisonnés qui souffrent de persécution, et chaque minute leur vie est en danger.
Il y a sept ans je souffrais d’arthrite et j’avais des difficultés pour manger et marcher. Je ne pouvais plus peindre et je pensais que ma vie ne valait pas d’être vécue. La pratique de Falun Dafa m’a guérie de ma maladie et m’a donnée une seconde vie. J’étais tellement heureuse de pouvoir repeindre de nouveau. Je n’ai pas supporté qu’une si bonne pratique qui m’avait apporté beaucoup soit persécutée et calomniée en Chine. Je voulais parler à Jiang Zemin et lui dire la vérité sur le Falun Gong en utilisant mes propres expériences. Cependant j’ai reçu en échange huit mois de souffrance et de torture dans quatre différentes prisons.
Le 31 décembre 1999, alors que je regardais une cérémonie de lever de drapeau à la place Tienanmen, j’ai été traînée et mise dans une voiture de police et battue par trois policiers qui me suspectaient d’être une pratiquante de Falun Gong. Tout mon visage était en sang.
Le 26 janvier 2000, je pratiquais les exercices de Falun Gong au Rending Park Lake de Beijing quand des agents de police m’ont arrêtée et m’ont battue sévèrement jusqu’à ce qu’ils soient exténués. Ils m’ont emprisonnée au Centre de Détention de l’Ouest sans aucune procédure légale.
Le 4 février 2000, quand mon mari et moi sommes sortis d’un restaurant de Beijing nous avons été discrètement suivis. Plus de 20 policiers du Bureau de la Sécurité Publique nous ont arrêtés et envoyés à la prison de la plus haute sécurité du centre de détention de Beijing. Nous étions enfermés avec des prisonniers condamnés à mort, qui ne nous ont pas laissés dormir pendant quatre ou cinq jours. Au milieu de l’hiver j’ai été forcée à rester debout les deux mains en l’air sur du béton glacé. Quatre ou cinq policiers m’ont entourée et ont essayée de me faire renoncer à ma citoyenneté australienne. Ils ont menacé de détruire ma famille.
Le 5 mars 2000, la Chine a tenu le Congrès du Peuple et j’ai voulu qu’un mot juste soit dit en faveur du Falun Gong. Cependant dès que je suis arrivée sur le territoire chinois la police a fouillé mon sac. Quand ils ont découvert quelques livres de Dafa et ma lettre adressée au Premier Ministre Zhu, un fonctionnaire m’a tapé sur le visage et j’ai eu le vertige et je n’ai pas pu entendre pendant plusieurs jours. Plus tard, sans procédures légales, j’ai été détenue de façon inhumaine pendant cinq mois. Après un coup de fil de Jiang Zemin ma peine fut prolongée de trois mois.
Pendant sept mois je ne fus pas autorisée à sortir. Je mangeais et je faisais mes besoins dans la même pièce. Je ne voyais pas le jour et ne respirais pas de l’air frais ce qui s’est traduit par des problèmes de peau. La police m’a battue, m’a insultée et a versée de l’eau sur moi ; je leur ai dit qu’il n’y avait aucun mal à pratiquer Falun Dafa. Ils m’ont brutalement jetée du lit sur le plancher et m’ont donné des coups de pieds et des coups de poings jusqu’à ce que mon corps soit couvert de bleues. La nuit la douleur était intensifiée à cause des chaînes mouillées que j’ai été obligée de porter.
J’ai été jetée dans une cellule d’hommes. Quand je me douchais des prisonniers males et des policiers me regardaient et m’insultaient physiquement et mentalement. J’ai été forcée à dormir sur le béton glacé la tête près des toilettes. On ne me donnait à manger que les restes des autres prisonniers et je n’étais pas autorisée à boire de l’eau. J’étais privée de mes droits fondamentaux, et on m’a volé 2000 yuans (approximativement le salaire de cinq mois d’un travailleur urbain). Je n’avais pas d’argent pour acheter quoi que ce soit, même du papier toilette. Quand le Consul d’Australie a découvert cela, il a voyagé 6 heures de la ville de Guangzhou à la ville de Shenzhen (Province de Guangdong) pour m’apporter du papier toilette. Les gardiens de prison m’ont enlevé mes stylos et mes papiers, aussi je ne pouvais utiliser que du dentifrice pour écrire les mots «Falun Dafa est bon » - Vérité, Compassion et Tolérance sur mes habits. Devant les cameras de surveillance utilisées par des gardiens males ils m’ont forcée à me déshabiller et je n’avais que mes mains pour me couvrir.
Les policiers ont ordonné aussi aux prisonniers de me battre et leur ont promis une réduction de peine s’ils obéissaient. Un détenu appelée Zhang avait détourné 1 million de Yuan et était condamnée de 5 à 15 ans, elle a été libérée après un an parce qu’elle m’avait battue.
Allongée près de moi dans ma cellule se trouvait une malade mentale. Elle avait des matières fécales sur elle 24h sur 24h. Chaque fois que j’ouvrais les yeux je voyais ses habits sordides. Comment pouvais- je vivre comme ça ? J’ai dit au chef de la prison « Vous me torturez comme ça. Comment je peux vivre une vie en enfer ? Regardez moi, ma peau est enflammée. Au nom de mes droits fondamentaux vous devez me laisser retourner en Australie » Il a rit d’un air mauvais. « A moins que tu renonces au Falun Gong, tu resteras à jamais ici,
dans l’enfer ».
Ils m’ont forcée aussi à faire du travail pénible, parfois plus de dix heures par jour. Un jour j’ai travaillé de 07h00 du matin à 23h00. Les autres prisonniers dormaient parce qu’ils étaient fatigués, mais j’ai été forcée à travailler sous la surveillance du gardien de prison qui me menaçait avec un bâton électrique. Il a dit que le travail devrait être fini avant le lendemain. Si quelqu’un venait inspecter les cellules les produits étaient cachés sous le lit. J’ai fait grève pour condamner ce travail forcé illégal. Le gardien de prison a appelé son supérieur à qui j’ai dit, " je vous poursuivrai pour ce travail forcé. "
J’ai la chance aujourd’hui de raconter mon expérience parce que j’ai été sauvée par le gouvernement australien. Cependant il y a toujours des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong en Chine qui subissent des tortures et des traitements encore plus inhumains que les miens et ils n’ont aucune chance de révéler la perversité de Jiang et de ses acolytes. Certains pratiquants ont été battus à mort, d’autres ont été maltraités jusqu’à ce qu’ils perdent la raison et certaines pratiquantes ont été violées par des criminels et par des fonctionnaires. Malgré cela, Jiang a passé secrètement un ordre à la police nationale qui dit « Si les pratiquants de Falun Gong sont battus à mort, déclarez qu’ils se sont suicidés ».
Afin que plus de personnes apprennent la vérité sur la persécution déloyale et cruelle du Falun Gong par Jiang je vends mes peintures et je donne tout l'argent à l'opération SOS pour le sauvetage des pratiquants de Falun Gong en Chine. Je me déplace d'un pays à l'autre, racontant à toutes les personnes bienveillantes, aux gouvernements et aux médias à travers le monde les épreuves que j’ai subies dans les prisons chinoises.
J’ai voyagé dans environ 40 pays et dans plus de 100 villes. Chaque fois que des journalistes, des fonctionnaires de gouvernement et des gens bienveillants ont appris mon histoire ils ont dit avec un coeur peiné « Nous ne supportons pas d’en entendre plus ». Au 21èmè siècle quel pays persécuterait de façon pervers son propre peuple et spécialement des gens qui suivent les principes de « Vérité, Compassion et Tolérance » et qui cherchnt à être de bonnes personnes. Ces gens bienveillants, quand ils apprennent mon histoire disent que Jiang doit être condamné pour ses actes. Environ 60 fonctionnaires, y compris le Premier Ministre et le Ministre des Affaires Etrangères Australiens et des Membres du Parlement Australien ont tous pris position pour la condamnation des actes de Jiang Zemin. Beaucoup de gouvernements et des médias ont aussi dit qu’ils ne pouvaient pas rester indifférents et observer ; ils feront de leur mieux pour empêcher Jiang Zemin de continuer à torturer et commettre des crimes contre le peuple chinois Je suis heureuse de voir que mes souffrances et mes peines ont contribué à ouvrir le coeur de milliers de personnes aux plus belles qualités humaines : Vérité, Compassion, Tolérance. L’amour et le soin de personnes de cœur a aidé à la cicatrisation des blessures de mon corps et enlevé le chagrin de mon cœur.
Actuellement, les pratiquants de Falun Dafa en Chine perdent leur travail, leurs familles et même la vie pour protéger leur croyance juste dans ces belles qualités humaines. Aussi je demande sincèrement encore une fois à toutes les personnes bienveillantes, aux gouvernements et aux médias de tendre une main secourable et d’aider à mettre fin à la persécution des pratiquants du Falun Gong par Jiang Zemin. Arrêtons cette tragédie aujourd’hui. Permettons au peuple chinois de jouir de la même liberté de croyance que les gens du reste du monde et permettons leur de croire en Vérité, Compassion et Tolérance.
Zhang Cuiying
Plus d’information sur Zhang Cuiying et ses peintures sur http://www.zhangcuiying.org/indexframe.htm
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