Je commençais un nouveau travail plutôt physique (cela représentait un défi pour moi qui n'avais jamais été confrontée à ce genre de travaux auparavant). J'y allais avec l'espoir de valider le Fa et sauver les êtres. Habitée par la pensée que « la lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement » j'étais motivée à faire de mon mieux et assez sûre de moi tant au niveau du travail à effectuer que des relations humaines.
Or, ce qui arriva fût très différent de ce que j'avais imaginé. J'avais clarifié les faits à propos de Dafa à mon patron dès l'embauche, et sa réaction étais très positive. Le travail se passait bien malgré la fatigue, mais l'atmosphère était plutôt tendue. Ma bonne humeur n'était pas appréciée, je commençais à entendre les autres se plaindre de mon zèle. On ne m'expliquait pas les choses que j'avais besoin de savoir ou seulement en râlant et la moindre de mes erreurs était montée en épingle. Je gardais le sourire et essayais de les comprendre.
Puis des hommes ont commencé à plaisanter grossièrement avec des allusions pleines de luxure lorsqu'ils passaient à proximité de moi. Je les ai entendus dire un jour : " Elle, tu peux lui faire n'importe quoi, elle dit jamais rien." J'essayais de les ignorer et je me suis dit qu'en n'y prêtant pas attention cela passerait. Jusqu'au jour où une dizaine de collègues rassemblés à quelques mètres de moi se sont mis à rire bruyamment et à parler si fort entre eux qu'il m'était impossible de ne pas les entendre. Ils étaient hystériques et hurlaient leurs fantasmes obscènes sur ma personne. En état de choc, j'étais pétrifiée par l'horreur et la peur, j'essayais désespérément de continuer mon travail et tentais de les ignorer. En quittant mon travail ce soir-là, ils semblaient m'attendre sur le parking non loin de ma voiture. En passant devant eux j'aurais aimé être calme, et pouvoir leur souhaiter une bonne soirée, mais leur regard déterminé et libidineux me glaça d'effroi, et je ne pus prononcer un mot.
Depuis lors, la crainte s'installa dans mon esprit et ne fit que croître de jour en jour. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait car je ne pensais pas avoir d'attachement à la luxure ces choses ne m'intéressaient pas. Je croyais que ça devait être karmique, j'avais sans doute fait cela dans d'autres vies et je devais rembourser. J'étais persuadée que j'en viendrais à bout seule, et ne voulais surtout pas me plaindre. Je n'en parlais donc ni à mon mari, ni à personne. Je pensais l'endurer, et que cela finirait forcément par s'arrêter.
À cette époque, j'abandonnais certains projets de Dafa dans lesquels j'avais commencé à m'investir pour n'en garder finalement qu'un, car avec les heures supplémentaires (qui, certaines semaines, dépassaient les 50 heures) j'étais épuisée. Bien que j'ai toujours fait les 3 choses, ce fut une période où j'ai ressenti que, quantitativement et qualitativement, je m'étais relâchée, et j'étais moins concentrée.
À ce moment-là, j'étais déjà trop perturbée par la peur pour m'examiner calmement et voir que cela était une fois de plus l'attachement au sentiment (les égards, la politesse, le respect, l'harmonie) qui avait du déclencher tout ça. Cette peur allait progressivement grandir jusqu'à l'apparition de voix d'abord occasionnellement, puis de plus en plus fréquemment, puis tout le temps, nuit et jour. Ces voix d'hommes et de femmes n'étaient pas bienveillantes : j'étais harcelée, insultée, menacée, méprisée, elles faisaient tout pour m'effrayer. J'en perdais le sommeil, ne dormais que très peu mais n'osais toujours pas en parler.
Alors que je me retrouvais seule à la maison (mon mari et mes enfants étaient partis en vacances), un soir je m'effondrai totalement, je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. Je savais que je n'étais plus en état de travailler ni physiquement (je n'avais dormi qu'une dizaine d'heure cette semaine-là) ni psychologiquement. J'ai roulé jusqu'à chez mon médecin (qui m'avait connue adolescente) que je n'avais pas revue depuis que je pratiquais le Falun Dafa. Je lui ai raconté mon histoire, elle m'a mise en arrêt et m'a conseillé de consulter un spécialiste. À partir de là, je décidai de parler à ma famille, mes amis, et certains pratiquants. Ce fut un soulagement pour moi, j'ai vraiment ressenti la compassion des disciples de Dafa, et de ma famille qui m'a soutenue tout au long de cette épreuve, particulièrement dans une étude intensive de la loi, des FZN et des échanges au quotidien.
J'ai rencontré deux psychiatres, d’abord un homme, puis une femme, les deux ont appelé mon médecin pour lui parler de moi. Elle m'a dit qu'ils avaient été surpris qu'avec de tels symptômes je puisse être si lucide. En essayant de comprendre ce qui m'arrivait j'essayais de me tourner vers des explications rationnelles ordinaires car je pensais qu' il y avait forcément une explication rationnelle à tout ça.et cela m'empêchait de les considérer comme des illusions démoniaques.
Ces voix n'étaient pas moi. J’ai découvert qu'il existait une forme de harcèlement mental utilisé dans l'espionnage sur certains prisonniers. Mais après en avoir parlé avec un pratiquant je réalisai que cela ne tenait pas debout. Pourquoi aurait-on fait cela sur moi ?
Je souhaiterais vous faire comprendre quel genre de souffrance j'ai traversée car avant de le vivre moi-même ce genre de chose était inimaginable pour moi. Imaginez que des choses que vous ne voyez pas vous parlent. Ces voix peuvent voir tout ce que vous pensez, dites ou faites, et les commenter de toutes les manières possibles. Donc cela signifie que vous n'avez plus la moindre intimité; un peu comme si vous étiez enfermé dans une cage ; que ce soit dans vos toilettes ou votre salle de bain, il y aura ces voix spectatrices qui pourront faire leurs commentaires répugnants, mais cela ne s'arrête pas là car cette perte d'intimité va jusqu'aux pensées. C'est-à-dire que même cet espace très personnel, dans lequel on peut se retrouver seul avec soi-même ; cet espace qui permet cette vie intérieure si précieuse et riche pour un pratiquant. Cet espace où l'on peut réfléchir sur soi-même et faire le tri dans ses pensées pour en garder certaines et en rejeter d'autres. Même cet espace sacré nous est volé. C'est une sensation que j'étais loin d'imaginer derrière les mots : «des messages extérieurs viennent vous déranger » et « des créanciers qui lui en veulent ».
Pour les deux psychiatres que j'ai rencontré, il était difficile de poser un diagnostique précis. Il y avait bien la présence des voix mais après nos échanges et, du fait de ma lucidité,ils m'ont dit qu'ils ne me considéraient pas comme une personne psychotique.
Maître dit (Zhuan Falun 6ème leçon) :
- " Les troubles psychotiques sont le signe que la conscience principale d’une personne est devenue trop faible. Faible dans quelle mesure? C’est comme une personne qui n’arrive toujours pas à garder la maîtrise d’elle-même, voilà l’état dans lequel se trouve l’esprit originel principal d’un psychotique. Il ne veut plus être maître de son corps, il reste plongé dans la torpeur et ne parvient toujours pas à se ressaisir. Quand cela arrive, sa conscience secondaire et des messages extérieurs viennent le perturber. Il y a tellement de niveaux dans les différents espaces, toutes sortes de messages vont le déranger. En plus, son esprit originel principal a peut-être fait du mal dans ses vies précédentes, il y a aussi des créanciers qui lui en veulent, toutes sortes de choses peuvent lui arriver. Pour nous, voilà en quoi consistent les troubles psychotiques. "
Je n'étais pas entrée dans cet état où je ne voulais plus être maître de mon corps. Et bien qu'au début je n'étais pas capable d'entendre sans écouter, tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en pleine conscience et je n'ai jamais eu l'impression d'être à coté de moi-même.
Je les ai écoutées, je les ai crues et ces choses ont pu me manipuler car ce qu'elles disaient me touchaient,elles pouvaient avoir une emprise sur moi. Je ne comprenais pas clairement ce qu'elles étaient.
Avec l'étude de la Loi, j'ai progressivement compris comment y faire face et comment les considérer.Je vois à quel point cette Loi est complète et combien Maître nous enseigne comment gérer toutes les situations. J'avais pourtant lu de nombreuses fois les passages concernant ce sujet mais avec l'évidence que cela ne me concernait pas directement et que ça ne pouvait pas m'arriver.
Donc quand l'épreuve est arrivée, je ne me suis pas dit que ce pouvait être une forme de karma de pensée,ou des créanciers qui m'en voulaient ou une quelconque forme d'interférence des forces anciennes, et qu'il fallait les nier et les considérer comme des illusions démoniaques.
Pendant cette période de désarroi, la Loi ne m'a jamais semblait si nouvelle et si précieuse et j'ai senti que le Maître s'adressait directement à moi.
Mon mari qui est aussi pratiquant était très inquiet pour moi et pensait que je devais prendre des médicaments le temps de récupérer. Ce fût difficile : Je n'avais pas pris de médicaments depuis 8 ans et j'étais convaincue que je n'en prendrai plus.
Ce fût une grande leçon d'humilité pour moi et une nouvelle compréhension de ce que pouvait signifier "s'élever au milieu des contradictions " et " sans écoulement ".
J'acceptai donc un traitement comme une béquille ponctuelle, pas seulement sous la pression de mon environnement mais aussi parce que j'avais conscience que je n'avais pas le niveau pour m'en passer ; il me fallait reprendre des forces, dormir, récupérer un peu pour affronter ces choses.
Je supportai très mal le traitement, chaque chose à faire demandait d'énormes efforts de concentration et les effets secondaires étaient douloureux, mais ça m'a permis de dormir et de calmer les voix. Quelques semaines plus tard (presque un mois), j'oubliai involontairement de prendre le médicament. Le lendemain je me suis sentie vraiment bien sans besoin de déployer de gros efforts de concentration pour accomplir les choses, tout semblait facile. Lorsque j'ai réalisé mon oubli, une question-réponse m'est immédiatement revenue en mémoire (dans une conférence d'avant 1999, je crois), il s'agissait d'un pratiquant qui en perdant une lentille de contact s'éveillait au fait qu'il n'en avait plus besoin...Je n'avais plus besoin de cette béquille.
J'en informais ma psychiatre, qui après m'avoir écoutée m'a aussitôt soutenue, bien qu'elle m’ait fait comprendre que ce genre de traitement se prenait sur un plus long terme.
Inspirée par un partage du site Minghui dont j'ai retenu que la cultivation était un peu comme se libérer d'un faux moi construit, d'un moi social fait de conceptions acquises après la naissance, d'émotions, de peurs d'espoirs et d'attachements de toutes sortes, des choses qui ne représentent pas nos aspirations profondes et ne sont pas vraiment nous.
Je réalisai que ces voix n'étaient pas Zhen Shan Ren, elles étaient comme ce faux moi, et cherchaient juste à m'empêcher de faire les trois choses.
pour résumer, voici le processus qui m'a permis de passer l'épreuve :
– D'abord abandonner les recherches du coté d'une explication rationnelle humaine tangible.
– Ensuite chercher à l'intérieur et comprendre quels sont les attachements qui ont généré cela, et réaliser que ces attachements et ces peurs ne ne sont pas notre vrai " moi " , qu'ils sont négatif et inutiles, et tellement loin de Zhen Shan Ren.
– Dans ce processus , c'est l'étude de la loi qui est déterminante car en lisant la clarté quant à notre situation vient d'elle même, les choses s'éclairent naturellement, la conscience principale se renforce et s'apaise, et surtout la pensée droite est plus forte.
On comprend que tout ça n'est qu'illusion démoniaque, ce qui nous permet de les ignorer et de les nier. Et on va progressivement passer d'être effrayé à être indifférent. Ces choses n'aurons plus d'impact sur nous. Un peu comme face à un groupe de médisants qui nous blesseraient par leurs propos, et qui désormais ne peuvent plus nous toucher parce qu'il y a ce détachement intérieur.
Ce qu'il faut comprendre c'est que ces choses ne disparaissent pas toutes seules ; quand la peur ne marche plus alors elles essaieront d'autres choses pour garder une emprise sur nous, ce peut être la flatterie, des comparaisons entre nous et d'autres... elles essaieront toutes choses pour capter notre attention en visant précisément nos attachements. La meilleure chose à faire est d'étudier la loi, dès qu'elles apparaissent. On arrivera progressivement à ne plus les écouter, et alors elles s'amenuiseront, deviendront lointaines et inaudibles jusqu'à disparaître.
Après avoir retrouvé l'équilibre, je reçu un texto de la pratiquante A qui disait : " Juste pour t'informer que ta présence aux cours de Falun Gong proposés par mon association n'est plus souhaitable pour éviter les interférences. Merci de ta compréhension. " J'étais surprise car nous ne nous étions pour ainsi dire pas vues elle et moi pendant cette épreuve. J'étais venue trois fois à la pratique, mais mon mari et moi ne nous étions pas attardés ensuite et étions rentrés rapidement, nous n'avions jamais échangé sur le sujet et elle ne savait rien de ma situation actuelle (du moins pas par moi). Je savais que c'était un malentendu, et je n'étais pas vraiment touchée, je pensais que ce n'était pas si grave. Car bien sûr, l'essentiel c'était d'avoir pu obtenir cette grande loi et je savais que rien ne pourrait m'empêcher de faire les trois choses. J'appelai l'autre groupe de la région et laissai un message en leur disant que j'allais mieux et que je souhaitai me joindre à eux pour l'étude de la loi. Je reçu un texto le lendemain de la pratiquante B qui disais : " Nous avons eu un long échange avec la pratiquante A ; nous sommes également d'avis et c'est avec beaucoup de bienveillance et de compassion que nous pensons tous qu'il est préférable au vu de la situation que tu pratiques et cultives bien chez toi. En espérant que tu comprennes notre décision qui n'a pas été facile à prendre. "
Je comprenais, je n'étais ni triste ni indignée, j'étais effectivement très mal la dernière fois que nous nous étions vus plusieurs mois auparavant. Mais nous n'avions pas échangé sur l'épreuve que je traversais. Maintenant que tout allait mieux, je leur proposai de me rencontrer pour se rendre compte par eux-même de la situation actuelle.
En y réfléchissant je savais que moi aussi, j'étais capable en me basant sur des impressions et en laissant partir mon imagination, de poser un jugement sur des situations et des personnes, bien sûr c'est une regrettable habitude et un attachement. Ne pas aller rencontrer directement la personne concernée mais porter un jugement sans rien savoir sur l'état actuel des choses et en se fiant aux propos entendus à gauche ou à droite est aussi regrettable, et je l'avais aussi fait par le passé. Aujourd'hui je suis une pratiquante et je ne veux plus être comme ça.
J'ai réalisé aussi qu'avant d'obtenir la Loi, j'avais aussi exclu une personne de ma vie ; en effet j'avais divorcé de mon premier époux, sans aucunes culpabilités en me trouvant toutes sortes de bonnes raisons ordinaires pour justifier cela. Aujourd'hui, j'ai lâché cet esprit de lutte et je considère mon rôle d'épouse autrement et je ne pourrai plus rompre un lien sacré. Peut-être que cette exclusion est une bonne occasion de rembourser ces actes passés.
Quand j'ai obtenu la loi, il y a huit ans, il n'y avait que deux pratiquants dans ma région. Ils ne communiquaient pas entre eux, il y a toujours eu des conflits et des exclusions dans cette région. Le Maître nous demande d'accorder de l'importance aux messages positifs, de toujours voir le positif chez les autres, à plus forte raison chez les pratiquants.
J'ai compris que si Maître s'était focalisé sur nos pensées négatives il n'aurait pas pu nous sauver. Je veux me focaliser sur les beaux aspects des pratiquants de ma région car je sais sans l'ombre d'un doute qu'ils sont de véritables pratiquants, ils ont tous pu voir dans cette grande loi, la profondeur de son enseignement et ont à cœur de faire les trois choses. J'ai vu très clairement le cœur qu'ils mettent à essayer de sauver les êtres. Et lorsque je repense parfois à un de leur comportement négatif, j'essaie de le balayer rapidement, car je sais que ce n'est pas vraiment eux qui s'expriment dans ces moments-là mais leurs attachements, leurs conceptions... et que c'est aussi du à moi (mes attachements). En fait, c'est pour le xiulian bien sûr.
Il y a un troisième groupe un peu plus éloigné (70 km) dans ma région, je suis allée les voir. Ils m'ont chaleureusement accueilli et écouté. J'étais la bienvenue pour étudier la Loi, pratiquer et autres activités de Dafa.
Aujourd'hui, je sais que les désaccords et les conflits sont nécessaires et précieux car sans cela , il n'y aurait pas d'occasion de voir ce qui ne va pas chez nous, et de cultiver. Or je veux cultiver. Avant je disais aussi vouloir cultiver mais dès qu'un pratiquant explosait, devenait irrationnel ou grossier, je ne pouvais m'empêcher de penser : " Comment peut-il se comporter comme ça ?" Mon attachement au sentiment (les égards, la politesse, le respect, l'harmonie) prenait le dessus et je ne voyais plus ses côtés positifs et oubliais même de chercher mes insuffisances.
Maintenant, je me sens en paix en pensant aux pratiquants de ma région, j'essaie de garder à l'esprit les belles choses qu'ils font. Avec aussi cette évidence que plus on arrive à faire ensemble, plus l'effet sera grand, plus d'êtres pourront être sauvés et plus la perversité en sera effrayée.
Au niveau familial aussi, je me rends compte que plus je voulais l'harmonie, moins je l'avais. Mais maintenant que cela ne me semble plus si important et que je peux voir les tensions comme quelque chose d’intéressant et d'utile, les choses sont beaucoup plus paisibles. Et lorsqu'il y a des éclats ça ne me touche plus comme avant, et je peux comprendre le point de vue de l'autre plus qu’auparavant mais pas toujours non plus.
J'aimerais remercier tous les pratiquants qui m'ont soutenue de différentes façon au cours de ces épreuves et particulièrement mes quatres enfants. Car je sais que cela a été compliqué pour eux.
Dans l'épreuve, il ne pouvaient plus s'appuyer sur moi pour de nombreuses choses et particulièrement les choses de Dafa. J'ai observé qu'ils sont d'abord passés par une phase de relâchement ; puis je les ai vus se ressaisir, s'organiser sans moi pour se lever plus tôt pour faire ensembles les choses de Dafa. En apparence , on pourrait croire qu'ils font un peu moins que lorsque j'organisai les choses, en réalité, je ressens qu'ils ont mûri et sont capables de se prendre en main. Ce qu'ils font a plus de sens : c'est plus vrai et plus profond car cela vient de leur cœur.
Avec le recul, je constate que ces dernières épreuves ont changé des choses dans ma manière d'être. Ce que pensent les autres et comment ils me considèrent n'est plus si important, mon orgueil et mon indignation se sont bien calmés, je ne comprends pas comment j'ai pu mettre autant d'énergie dans des choses si absurdes, ce qui m'intéresse maintenant c'est le xiulian et le salut des êtres.
J'aimerai progresser, rattraper mon retard et avancer sereinement sur le chemin que le Maître a arrangé pour moi.
Merci Maître, merci compagnons de pratique.
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